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Article de E. Abecassis Mimoun, R. Sanchez Rodriguez, M. de Chivre, et al.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 70, n° 6, octobre 2022, pp. 308-318.
Mots clés : Technologie numérique, Épidémie, Équipement informatique, Enfant, Parents, Sommeil, Jeu vidéo, Adolescent, Enquête, Psychiatrie infantile, Addiction, Confinement
L’enquête EPPOC (enquête flash en juillet 2020 dans les services ambulatoires et hospitaliers de pédopsychiatrie de secteur d’Occitanie) a permis de documenter la vision des parents et des adolescents sur les habitudes d’utilisation des écrans et l’impact du premier confinement (mars à mai 2020) sur ces habitudes en population pédopsychiatrique. À notre connaissance, il n’existe pas de telle étude.
Article de I. Braoudé, E. Manolios, E. Jean, et al.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 70, n° 4, juin 2022, pp. 201-213.
Mots clés : Abus sexuel, Enfant, Traumatisme, Rôle, Médecin, Aveu, Parole, Santé publique, Psychiatrie infantile, Adulte, Victime, Récit de vie
Les violences sexuelles sont un problème majeur de santé publique. Leur révélation à un professionnel de santé pourrait permettre de réduire leur impact dans la vie des victimes. L’objectif de cette métasynthèse, associant revue systématique et analyse des études qualitatives, était d’explorer la littérature qualitative concernant l’expérience de révélation des violences sexuelles subies dans l’enfance par les victimes auprès d’un professionnel de santé.
Article de Marthe Delbarre, Karine Dubois Comtois, Julie Achim, et al.
Paru dans la revue Enfance, n° 2, avril-juin 2020, pp. 241-258.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Carence affective, Attachement, Jeune enfant, Relation enfant-mère, Trouble du comportement, Psychiatrie infantile
Contexte : Les études récentes ont contribué à distinguer les comportements de désinhibition du contact social (CDCS) du concept d’attachement. Certains auteurs, en s’appuyant sur de rares études qui ont observé une corrélation entre les CDCS et l’attachement insécure chez de jeunes enfants, soutiennent qu’il pourrait tout de même exister une association entre les deux, notamment lors de la constitution des premiers liens avec la mère. À ce jour, très peu d’études ont examiné cette association chez des enfants vivant avec leur mère biologique et aucune auprès d’enfants issus d’un échantillon pédopsychiatrique. Objectif : Le but de cette étude exploratoire est d’examiner s’il existe un lien entre l’attachement mère-enfant de type insécure et la présence de CDCS chez des enfants consultant en service de pédopsychiatrie. Méthode : Vingt-neuf enfants (âgés entre 23 et 71 mois) et leur mère ont participé à l’étude. Les CDCS et l’attachement mère-enfant ont été examinés lors d’une procédure de séparations et de réunions avec la présence d’une étrangère. Résultats : Plus les scores de CDCS sont élevés chez les enfants, plus leurs comportements d’attachement sont de type désorganisé/contrôlant et moins ils présentent des comportements d’attachement de type sécure. Conclusion : Ces résultats sont en accord avec ceux d’études antérieures qui avaient montré l’existence d’un lien significatif entre l’attachement mère-enfant de type insécure et la présence de CDCS chez de jeunes enfants vivant dans des milieux à risque psychosocial élevé.
Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LIX, n° 1, juin 2016, pp. 225-290.
Mots clés : Enfance-Famille, Handicap-Situations de handicap, Autisme, Psychose, TED, Diagnostic, Psychiatrie infantile, Recherche-action, Évaluation, Thérapie, Pluridisciplinarité, Psychothérapie
Dans le cadre d’une recherche sur un intersecteur de pédopsychiatrie, il nous a paru pertinent de différencier parmi les TED, aux plans clinique et psychopathologique, les mécanismes de fonctionnement autistiques de ceux dits psychotiques. Cette différence a, selon nous, des effets importants que nous développons, quant à la compréhension de chaque sujet et quant aux mesures thérapeutiques, éducatives et pédagogiques mises en œuvre. Sur 138 patients inclus dans l’étude pour une file active d’environ 1800 patients, 53 répondaient aux critères d’autisme et 85 à ceux de psychose (ou TED non autistique). Les interventions visent des actions et élaborations pluridimensionnelles, intensives, précoces, soutenues dans la durée, et coordonnées par des psychiatres-psychanalystes. Pour chaque groupe, des grilles d’analyse évolutive ont été appliquées sur deux temps définis, état initial/état actuel. Les résultats démontrent une évolution positive ou très positive dans plus de la moitié des cas, une évolution moyenne ou faible pour un tiers des enfants, une stagnation ou une mauvaise évolution pour un enfant sur dix.