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Inégalités socio-économiques et conceptions subjectives du bien-vieillir : résultats d’une enquête quantitative

Article de Bénédicte Apouey

Paru dans la revue Retraite et société, vol. 2, n° 84, 2020, pp. 13-40.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Bien-être, Vieillissement, Classe sociale, Inégalité, Enquête, Conditions de vie, Catégorie socioprofessionnelle

Cet article s’intéresse aux conceptions subjectives du « bien-vieillir » chez les plus de 40 ans en France. Nous tentons de mettre au jour les facteurs explicatifs de ces conceptions, en prêtant une attention particulière au rôle du statut socio-économique. Pour cela, nous analysons des données issues d’une enquête quantitative originale menée en 2016 auprès d’environ 1730 adhérents d’une mutuelle. Dans l’ensemble, bien vieillir signifie surtout être satisfait de sa santé, de sa situation financière, de sa vie familiale et de son couple. Les conditions d’existence ont un retentissement sur les conceptions du bien-vieillir. En effet, dans les milieux plus favorisés, bien vieillir est plus souvent synonyme de bonne santé, de sociabilité et de projets, tandis que dans les milieux plus défavorisés, l’accent est davantage porté sur la satisfaction vis-à-vis du logement et de son environnement, ce qui pourrait renvoyer à des conditions d’habitat plus souvent insatisfaisantes et au « choix du nécessaire ».

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Proximité spatiale, distance raciale : analyser la spatialisation des infractions racistes

Article de Abdellali Hajjat, Cécile Rodriguez, Narguesse Keyhani

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 60-3, juillet-septembre 2019, pp. 341-383.

Mots clés : Racisme, Ethnie, Quartier, Conflit, Classe sociale, Sexe, Espace, Économie, Démographie, Etats Unis d'Amérique, Grande Bretagne, France

Cet article soulève la question de la relation entre la probabilité d'occurrence des infractions racistes et les caractéristiques sociodémographiques du territoire. Il s'agit d'abord de faire un état des lieux de la littérature étasunienne et britannique sur la spatialisation des actes racistes en dégageant trois pôles (surdétermination des variables économiques, des variables démographiques, et combinaison des variables économiques et démographiques) et une série d'hypothèses (pouvoir menaçant, pouvoir différentiel, « quartier à défendre »), puis de tester celles-ci à partir du cas français. L'analyse des données géographiques issues d'une enquête collective, portant sur 483 affaires d'infractions racistes traitées dans deux tribunaux correctionnels français, et leur traitement statistique (tris croisés et régression logistique) contestent la thèse du « quartier à défendre », la plus partagée dans la littérature existante, parce qu'elle ne rend compte que d'une partie des actes racistes. Il est préférable de distinguer « racisme de proximité » et « racisme à distance » ainsi que quatre configurations spatiales spécifiques : de voisinage, de « conquête », de « défense » et de neutralité territoriale. Le croisement des données spatiales avec une série d'indicateurs met en lumière l'influence de variables à la fois économiques, sociales et démographiques dans l'occurrence des actes racistes. Ainsi, en prolongeant l'analyse de Jean-Claude Chamboredon et Madeleine Lemaire sur les conflits sociaux dans les grands ensembles français, l'article montre que la proximité spatiale s'articule avec distance sociale et raciale, favorisant les infractions racistes

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Sociologie de la famille

Livre de Martine Segalen, Agnès Martial, édité par A. Colin, publié en 2019.

Mots clés : Enfance-Famille, Famille, Sociologie, Évolution, Institution, Approche historique, Anthropologie, Parenté, Classe sociale, Mariage, Couple, Concubinage, Divorce, France, Europe

Peu d'institutions sont à la fois aussi explorées et mal connues que la famille. Celle-ci fait l'objet d'un discours politique et médiatique qui se renouvelle sans cesse, sans jamais s'épuiser ; chacun de nous est tenté par ailleurs de juger de la famille à partir de la connaissance intime, mais nécessairement partielle, voire partiale qu'il en a... Tout en conservant les développements historiques en raison de leur intérêt théorique et méthodologique, cette neuvième édition continue de discuter les liens entre institution familiale, questions migratoires ou relatives au travail et à l'emploi, politiques publiques.
A côté de ces thèmes classiques, elle intègre des débats neufs relatifs à la montée de l'individualisme, à l'émergence de la question du genre ou du rôle d'Internet. Elle donne un large écho aux discussions relatives au " mariage pour tous " , comme à celles qui concernent les nouvelles techniques et pratiques de reproduction qui transforment profondément le champ de la filiation. A l'aide de données statistiques remises à jour, elle compare l'évolution respective de la situation de l'institution familiale dans le cadre européen.
S'appuyant sur un ensemble de travaux neufs, grandes enquêtes longitudinales ou travaux plus pointus d'anthropologie, la neuvième édition de ce classique offre une vision renouvelée du champ familial.

Sociologie de l'alimentation

Article de S. Carof, M. Plessz, M. C Le Pape, et al.

Paru dans la revue L'Année sociologique, vol. 67, n° 1, 2017, pp. 11-162.

Mots clés : Alimentation, Sociologie, Repas, Diététique, Niveau de vie, Norme, Corps, Femme, Exclusion sociale, Classe sociale

Si l’alimentation a été étudiée depuis les origines de la sociologie, elle n’a été que tardivement considérée comme un objet en tant que tel, peinant à trouver sa place entre les discours des sciences biologiques et psychologiques. Manger, cet acte qui pourrait sembler anodin et banal, constitue pourtant une pratique culturelle dont la compréhension est une porte d’entrée idéale pour saisir l’organisation d’une société. Parce que les pratiques alimentaires jouent le rôle de marqueurs identitaires et occupent une place centrale dans les processus de différenciation sociale, elles sont à la fois le reflet et la source de nombreuses inégalités sociales, qu’il s’agisse de ressources économiques, d’apparence ou encore de santé.

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Trajectoires et origines : enquête sur la diversité des populations en France

Livre de Cris Beauchemin, Christelle Hamel, Patrick Simon, édité par INED, publié en 2016.

Mots clés : Population, Migration, Origine, Classe sociale, Personne issue de l'immigration, Homme, Femme, Retour au pays, Transmission, Langue, Langue étrangère, École, Diplôme, Scolarité, Emploi, Salaire, Inégalité, Catégorie socioprofessionnelle, Conditions de vie, Santé, Immigré, Couple, Famille, Discrimination, Racisme, Logement, Identité, Religion, Enquête, DOM

Pays d'immigration depuis plus d'un siècle, la France est une société multiculturelle où la diversité des origines atteint un niveau sans précédent. Mais la situation des populations liées à l'immigration, objets d'idées reçues et de représentations stéréotypées, reste mal connue.Souhaitant répondre à ce besoin de connaissances statistiques, l'Ined et l'Insee se sont associés pour réaliser une enquête d'envergure sur la diversité des populations en France et l'étude des discriminations. Réalisée auprès de 22801 personnes, l'enquête Trajectoires et Origines (TeO) marque une nouvelle étape dans les recherches quantitatives sur les personnes immigrées et leurs descendants. L'origine est-elle en soi un facteur d'inégalités ou simplement de différenciation dans l'accès aux différentes ressources de la vie sociale ? TeO offre des pistes de réflexion en accordant une grande place à la reconstitution des trajectoires solaires, professionnelles, matrimoniales ou en explorant l'accès au logement et à la santé. L'un des apports majeurs de cet ouvrage, aboutissement de l'enquête TeO, est de combiner une approche à la fois objective et subjective de la discrimination en étudiant, pour la première fois l'expérience du racisme subi, et en ouvrant des perspectives méthodologiques sur l'étude de préjudices vécus du fait de l'origine, la religion ou la couleur de peau.