Documentation sociale

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Réponses 1 à 10 sur un total de 14

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À propos d’une histoire d’Ancienne : ancrage, continuité et fonction pivot

Article de Alain Roucoules

Paru dans la revue Empan, n° 125, mars 2022, pp. 126-130.

Mots clés : Travail social : Établissements, MECS, Institution, Mémoire, Récit de vie, Travail social, Partenariat, Enfant placé, Relation soignant-soigné, Attachement

L’histoire de Fanchon, ancienne, illustre les accompagnements « soigneur » et « soignant » dans des configurations de partenariat et de réseau formant une figure/forme de constellation. Dans cette figure de constellation émerge l’importance d’une fonction pivot qui, dans la situation, est occupée par la mecs (maison d’enfants à caractère social), assurant continuité et portage psychique de l’histoire de Fanchon.

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Médiateurs, éducateurs et police de rue : entre confrontation, coopération et méfiance réciproque

Article de Manuel Boucher

Paru dans la revue SAS Sciences et actions sociales, n° 16, 2022-1, pp. 174-189.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Quartier, Quartier prioritaire, Banlieue, Politique de la ville, Intervention sociale, Médiation, Éducateur de rue, Prévention spécialisée, Travail social, Animation, Sécurité, Contrôle social, Discrimination, Partenariat, Coopération, Conflit

Au début des années 2000, deux modèles principaux d’intervention sociale sont en concurrence pour assurer la régulation sociale des désordres dans les quartiers populaires : d’un côté, celui de la « prévention-intégration » incarné par les éducateurs de rue, de l’autre, celui de la « médiation-sécurité » représenté par les médiateurs sociaux. Aujourd’hui, dans un contexte de ghettoïsation socio-ethnique de nombreuses cités d’habitat social, les intervenants sociaux liés aux champs de la médiation-sécurité et de l’animation, bien que socialement moins bien reconnus que les travailleurs sociaux qualifiés, ont en grande partie supplanté les éducateurs pour assurer la paix sociale de ces territoires. Cependant, ces acteurs sociaux ethnicisés, assimilés aux « cités sensibles » dont ils sont issus, vivent des épreuves de stigmatisation et de discrimination de la part d’autres professionnels chargés du contrôle et de la répression des phénomènes de déviance et de délinquance. En effet, des forces de l’ordre ainsi que des travailleurs sociaux patentés se méfient des médiateurs au point de les percevoir comme des adversaires plutôt que des partenaires.

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Quand le social rencontre le judiciaire : l’exemple du programme social en itinérance à la Cour municipale de Montréal

Article de Isabelle Raffestin

Paru dans la revue SAS Sciences et actions sociales, n° 16, 2022-1, pp. 68-80.

Mots clés : Justice-Délinquance, Délinquance, Prévention de la délinquance, Peine de substitution, Travail social, Justice, Partenariat, Pluridisciplinarité, Intervention sociale, Santé mentale, SDF, Montréal, Québec, Canada

Le travail en interdisciplinarité soulève différents défis qui peuvent pour certains être amoindris ou relevés. C’est à partir de l’expérience du point de vue d’une intervenante sociale, l’autrice de cet article, dans le cadre du programme social en itinérance de la Cour municipale de Montréal (Québec), que ce sujet est abordé. Les thèmes de la proximité entre acteurs du social et du judiciaire, de la place et du rôle, de même que ceux de l’éthique, de l’ouverture et de l’espace égalitaire de discussion sont abordés dans cet article.

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Intervenants sociaux pour intervenants sociaux : la nécessité d’un espace de soutien transnational à l’intersection de crises multiples

Article de Berna Elias, Myriam Richard, Roxane Caron, et al.et al.

Paru dans la revue Écrire le social, n° 4, 2022, pp. 66-78.

Mots clés : Travail social : Métiers, Épidémie, Guerre, Accident, Travail social, Partenariat, Solidarité, Expérimentation, Crise, Urgence, Canada, Liban, Arménie

La pandémie mondiale de COVID-19 a eu des impacts profonds et a aggravé les fragilités et inégalités existantes dans plusieurs endroits dans le monde (Dubost et al., 2020 ; Côté et al., 2020 ; Bozon, 2020). Ce contexte d’urgence sanitaire n’a pas pour autant fait cesser l’avènement de multiples catastrophes humaines et naturelles dont les effets se sont multipliés pour les populations touchées de même que pour les intervenants sociaux qui les soutiennent. L’ensemble de ces personnes ont déployé leur agentivité et puisé dans leurs ressources personnelles et communautaires. Elles se sont néanmoins retrouvées à faire face à des situations de vulnérabilité et de trauma qui ont eu pour effet de renforcer les inégalités existantes. C’est dans ce cadre que des initiatives transnationales prennent un sens certain quand elles visent à soutenir l’intervention, les intervenants de même que la réflexion sur et dans l’action.
Cet article propose d’effectuer un retour critique et réflexif sur une initiative mise sur pied à la suite de deux événements spécifiques dont les effets se sont combinés à la pandémie de COVID-19 : l’explosion dans le port de Beyrouth le 4 août 2020 et la guerre du Haut-Karabakh qui a débuté le 27 septembre 2020. L’objectif de notre initiative était de co-créer un espace de dialogue et de collaboration transnationale réunissant intervenants, professeurs et étudiants en travail social au Liban, en Arménie et au Canada, et cela, afin de promouvoir l’entraide et le soutien psychosocial. L’article se divisera en deux parties où nous décrirons d’abord la genèse et l’évolution de cette initiative qui est passée, avec l’évolution du temps, d’un espace de soutien à un espace de solidarité puis à un espace de réflexion et d’apprentissage. Puis, nous élaborerons sur les défis de réunir des acteurs vivant certes les effets de crises similaires, mais de manières très différentes. En conclusion, nous discutons du processus de recherche d’équilibre entre nos émotions, nos actions et nos positionnements sociaux. Ce processus, qui a fait partie de la genèse et de notre retour réflexif, a été guidé par nos valeurs et certains fondements de l’approche féministe transnationale.

Les enjeux du développement social et territorial au regard du rôle de l'Etat et des politiques de droit commun

Article de Cyprien Avenel

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 77ème année, n° 3 & 4, décembre 2017, pp. 68-78.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Action sociale, Politique sociale, Intervention sociale, État, Collectivité territoriale, Partenariat, Développement local, Travail social, Action collective, Rôle social

Si la notion de développement social n'est guère une nouveauté en France, elle connaît depuis quelques années un nouvel engouement. Elle est progressivement apparue à travers des expérimentations locales, des courants de réflexions associatifs et institutionnels, quelques circulaires et certains dispositifs d'innovations, mais elle est restée circonscrite jusqu'à présent dans des cercles relativement étroits, avec un impact marginal, par comparaison avec les pratiques de l'aide sociale individuelle. Or, les récentes mesures de la réforme territoriale (2014 et 2015) inscrivent le développement social, pour la première fois, dans la loi, et en confient la compétence au Conseil départemental, renommé "chef de file de l'action sociale et du développement social". Cette évolution législative inscrit donc l'action sociale et le travail social dans un projet politique désormais élargi au développement social.

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Les marches exploratoires de femmes : quand un dispositif à visée participative renforce le pouvoir d’agir des professionnels de l’action sociale

Article de Laure Ferrand

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 43, 2016, pp. 97-109.

Mots clés : Territoire-Logement, Femme, Espace, Milieu urbain, Innovation sociale, Médiateur, Participation, Partenariat, Citoyenneté, Autonomie, Travail social, Empowerment

Lorsque le gouvernement français lance, en 2013, l’expérimentation des marches exploratoires de femmes dans 12 villes, l’objectif est double : favoriser la participation citoyenne des femmes des quartiers prioritaires et leur permettre de réinvestir l’espace public. Cet article interroge l’impact de ce dispositif auprès du public auquel il s’adresse et auprès des professionnels de l’action sociale qui l’ont porté sur les territoires. Si la participation est l’objectif premier, une triple injonction opère auprès des habitantes : de participation, d’autonomie et d’émancipation. De plus, ce dispositif renforce le pouvoir d’agir des professionnels qui ont été formés à la méthodologie des marches exploratoires, accroissant leur légitimité et leur assise sur le territoire.

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Les capacités d’agir des travailleurs sociaux

Article de Carolyne Grimard, Martine Zwick Monney

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 43, 2016, pp. 85-95.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Travailleur social, Relation travailleur social-usager, Pratique professionnelle, Usure professionnelle, Négociation, Récit de vie, Institution, Temps, Relation d'aide, Partenariat, SDF, Chômage de longue durée, Empowerment

L’empowerment étant souvent approché sous l’angle des destinataires des prestations sociales, cet article l’aborde sous celui des travailleurs sociaux. Au travers d’exemples tirés de nos recherches sur l’aide à
l’insertion socioprofessionnelle (Zwick Monney, 2015) et l’aide aux sans-abri (Grimard, 2011, 2016), nous montrerons comment les professionnels, afin de construire la relation face à des situations paraissant sans solution, développent un ensemble de capacités et de stratégies reposant sur différentes formes de transactions sociales. Les professionnels font en effet face à un processus permanent d’arrangements, d’ajustements, de recherche de compromis, qui se concrétisent notamment sous la forme de coproduction des récits de vie et de mobilisation de ressources privées. Ces capacités d’agir étant aujourd’hui terminantes dans l’intervention sociale, la question de leur développement est également abordée.

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Le Diplôme d’État en intervention sociale et le Master Ingénierie de projet en économie sociale et solidaire à l’Université de Haute-Alsace : un partenariat fécond

Article de Josiane Stoessel Ritz, Maurice Blanc

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 43, 2016, pp. 67-83.

Mots clés : Travail social : Formation, Partenariat, Université, Organisme de formation, Économie sociale et solidaire, Diplôme, Travail social, DEIS, Pédagogie, Identité, Travailleur social

Un partenariat récent entre l’Université de Haute-Alsace et les centres de formation au travail social de Strasbourg (ESTES) et Mulhouse (ISSM) a pour but de préparer à un double diplôme : le Master « Ingénierie de projet en économie sociale et solidaire » et le « Diplôme d’État en intervention sociale ». Ce partenariat émerge dans le contexte de la crise d’identité des travailleurs sociaux et de leurs interrogations sur leur place et leur rôle dans les politiques nouvelles, notamment le Développement social urbain. Pratiquant une participation observante et réflexive, les auteurs analysent les tensions dans le partenariat entre étudiants, universitaires et formateurs (non-universitaires) en travail social, et aussi avec leurs partenaires locaux. Leur résolution passe par des transactions sociales qui aboutissent à des compromis acceptables et à des synergies. Cette formation a besoin de s’élargir à de nouveaux terrains (le monde rural) et de s’internationaliser encore davantage.

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Les coopérations, de nouvelles transactions dans le travail social ?

Article de Marc Fourdrignier

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 43, 2016, pp. 23-35.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social, Partenariat, Concept, Évolution, Politique, Pratique professionnelle, Organisation sociale, Addiction, Maladie rare, Coopération

Le partenariat, référence dominante dans le champ social dans les années 1980-2000, est depuis lors concurrencé par une autre forme de travail ensemble : la coopération. Celle-ci s’est d’abord développée dans les politiques publiques et s’inscrit progressivement dans les organisations et les pratiques professionnelles. Le développement de la coopération se décline à trois niveaux distincts et nécessite l’élaboration de transactions qui permettent de conjuguer concurrence et confiance, tout en évitant le conflit.

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Les transactions partenariales dans le travail social : des institutions incertaines

Article de Philippe Lyet

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 43, 2016, pp. 15-22.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Partenariat, Institution, Organisation, Socialisation, Action collective

Une recherche menée au début des années 2000 en France sur deux partenariats dans l’insertion sociale et professionnelle montre que les tensions entre les logiques des acteurs créent un contexte local fait d’incertitudes diverses et construisent une situation semi-structurée, caractéristiques des transactions sociales. Dans les deux cas, une forme d’institution de l’action marquée par la précarité et l’incertitude a émergé. Les acteurs, de manière visible ou officielle ou de manière plus clandestine, ont procédé à des arbitrages pour construire une « organisation » locale qui les a rassemblés. Les transactions sociales qui en ont résulté manquaient de la garantie de durée et du monopole du pouvoir légitime qui font la force de l’institution. Mais elles se sont développées parce qu’elles ont laissé aux acteurs des marges de manoeuvre pour transiger.

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