Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.
Article de Morgane Gillet, Frédérique Legros, Isabelle Fraeys, et al.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 72, n° 2, mars 2024, pp. 83-90.
Mots clés : Maltraitance, Psychologie du développement, Enfant, Symptôme, Violence, Anxiété, Attachement, Interaction, Image du corps
Évaluation de l’impact de la maltraitance (physique, psychologique ou négligence grave) sur le fonctionnement psychologique affectif et cognitif et le vécu corporel de l’enfant âgé de six à douze ans par l’utilisation de médias projectifs.
Le harcèlement scolaire est un sujet de préoccupation grandissant depuis une dizaine d’années, aux conséquences parfois désastreuses pour la santé physique et psychologique des enfants qui en sont victimes. Il existe de nombreuses approches qui tentent de remédier à ce phénomène, toutefois, elles partent toutes du même postulat : il faut intervenir à la place de l’enfant en souffrance. La grande majorité des stratégies de lutte contre le harcèlement cherchent à intervenir en toute logique entre le harceleur et sa victime pour défendre cette dernière et demander au premier de cesser l’agression. Nous montrerons dans cet article que cette manière d’agir présente des faiblesses et peut se montrer contre-productive, en toute logique interactionnelle. Nous proposerons une lecture systémique du problème qui permettra de développer une autre stratégie d’action, celle de travailler avec l’enfant ou l’adolescent harcelé afin qu’il trouve en lui les ressources nécessaires pour faire cesser l’agression. Afin de montrer l’efficacité de cette approche, nous analyserons les 79 cas qui ont été suivis dans le cadre d’une thérapie brève et stratégique selon le modèle de Palo Alto.
Article de Jacqueline Nadel, Daniel Mellier, René Pry
Paru dans la revue Enfance, vol. 74, n° 3, juillet-septembre 2022, pp. 311-419.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Psychopathologie, Enfant, Psychologie du développement, Handicap, Autisme, Imitation, Conscience de soi, Interaction, Environnement, Lien social, Approche historique
- Introduction. L’humain, version Wallon
- Quand les psychologues font du Wallon comme M. Jourdain fait de la prose : l’intérêt pour les milieux de développement
- Wallon et l’éphémère, face cachée du développement
- Wallon, le neurodéveloppement et ses troubles
- What postures communicate
- L’imitation, double physique et mental
- L’importance des émotions dans la vie sociale des enfants : et si Wallon avait vu juste ?
- Henri Wallon et Lev Vygotsky
- Un centre Henri Wallon à Liège pour des enfants avec autisme
- Après-propos. Henri Wallon et l’exploration dialectique du développement
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 68, n° 4, juin 2020, pp. 190-195.
Mots clés : Équipement informatique, Téléphone, Enfant, Trouble du comportement, Motricité, Développement cognitif, Interaction, Jeune enfant
L’exposition des enfants de 0 à 6 ans aux écrans digitaux nomades (smartphones et tablettes) augmente et inquiète. Cette revue de la littérature internationale se donne pour but de faire le point sur cette consommation, et ses effets sur le développement psycho affectif de l’enfant, en y incluant certains aspects du développement psychomoteur et du développement cognitif. Elle met à jour que cette consommation demeure faible par rapport celle de la télévision, hormis dans les milieux les plus défavorisés, mais qu’elle vient s’ajouter et non se substituer aux consommations d’écrans précédentes
Paru dans la revue Le Journal des professionnels de l'enfance, n° 123, mars-avril-mai 2020, pp. 28-31.
Mots clés : Enfance-Famille, Affectivité, Animal, Attachement, Développement cognitif, Enfant, Estime de soi, Éveil, Interaction, Jeune enfant, Médiation, Résilience, Thérapie
Le journal des professionnels de l'enfance - Recherches
Article de Nathalie Bailly, Caroline Giraudeau, Célia Maintenant
Paru dans la revue Enfance, vol. 70, n° 4, octobre-décembre 2018, pp. 559-574.
Mots clés : Enfance-Famille, Grand âge-Vieillissement, Intergénérationnel, École primaire, Résidence autonomie, Enfant, Personne âgée, Interaction, Image mentale
Cet article porte sur l’influence de la participation à un programme intergénérationnel (IG) sur les représentations à l’égard des personnes âgées chez des enfants d’école primaire. 78 enfants participent à ce programme IG original qui prend place dans une structure architecturale comprenant une école primaire et des logements séniors, permettant aux enfants et aux personnes âgées d’être en contact quotidiennement. Nous avons supposé l’existence d’un lien entre les interactions intergénérationnelles durant une année scolaire et le développement de représentations positives envers les personnes âgées pour les enfants. Nos résultats indiquent que les enfants ont modifié de façon positive leurs représentations au cours de l’année scolaire, notamment en ce qui concernent la force physique des personnes âgées, l’intelligence (pour les plus jeunes d’entre eux) et l’aspect joyeux (pour les plus âgés). Nos résultats montrent les bienfaits des interactions IG et permettent de repenser les liens entre les générations pour une société plus inclusive et solidaire.
Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, tome LXI, n° 2, juin-décembre 2018, pp. 247-268.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Autisme, Enfant, Thérapie, Jeu, Interaction
Les autismes considérés comme des troubles majeurs de l’intersubjectivité soumettent les dispositifs de soins à de constants ajustements du fait des comportements répétitifs de ces enfants. À partir de séquences cliniques d’une thérapie d’enfant, cet article propose de présenter la répétition et ses effets transféro-contre-transférentiels comme un rouage essentiel dans l’aménagement des modes de présence du thérapeute en séance, par une lecture résolument intersubjective des productions répétitives des enfants autistes. Le processus thérapeutique s’amorce fréquemment par la mise en place de premiers jeux, nommés « jeux rythmiques de construction-sensorimotrice », qui racontent en acte – par une « narraction » – les fluctuations du rapport à l’objet. La co-construction d’un langage sensori-moteur entre l’enfant et le thérapeute apparaît en effet comme la clé de voûte d’un mouvement d’investissement de l’objet présent, détour par l’autre indispensable à la subjectivation des éprouvés corporels. Ces jeux de constructions sensorimotrices constituent un levier essentiel du processus thérapeutique, par la relance d’un lien intersensoriel et intersubjectif. Cet article vise à construire une modélisation du processus thérapeutique articulant les figures de l’effacement, au centre de la dynamique transféro-contre-transférentielle, à l’émergence de diverses formes de constructions sensorimotrices : les constructions sensorimotrices autarciques, les constructions sensorimotrices inclusives et les constructions sensorimotrices partagées. Un tableau synthétique est présenté en conclusion dans une perspective d’évaluation de l’évolution de ces constructions sensorimotrices au cours du travail thérapeutique.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 38, n° 4, décembre 2017, pp. 363-369.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Regard, Interaction, Comportement, Relation, Observation, Parents, Enfant, Jeu, Relation enfant-parents, Nourrisson
La première partie de cet article consiste en quelques réflexions, présentées sur un mode impressionniste, sur le thème du regard, en particulier sur ses qualités et sur son importance dans nos relations. Dans la seconde partie est décrite une recherche sur l’influence du contexte d’observation (absence versus présence, active ou non, de l’autre parent) sur les comportements parentaux en situation de jeu avec leur enfant de 9 mois. La discussion, quant à elle, porte sur les leçons à tirer et les implications cliniques.
De nombreuses femmes se sont retrouvées mères d’enfants nés d’un viol qu’elles avaient subi pendant le génocide de 1994. Ces rescapées du génocide ont été violées, torturées et parfois laissées pour mortes par les génocidaires. Elles se sont retrouvées avec des enfants qu’elles n’avaient pas désirés et dont l’existence même leur a souvent valu d’être rejetées par leur famille et mises au ban de la communauté. Les enfants considérés comme les enfants des bourreaux n’ont pas pu bénéficier d’une famille accueillante et aimante. Leurs mères n’ont pu bénéficier pour les élever ni d’un tissu affectif soutenant ni de l’aide financière octroyée pour les enfants rescapés du génocide. Nous sommes parties à leur rencontre pour voir ce qu’étaient devenues ces familles stigmatisées, précarisées affectivement et paupérisées matériellement vingt ans après les massacres. L’objectif de l’étude était de relever les fragilités et les ressources psychiques et relationnelles dont disposent ces familles, afin de dégager les moyens et les conditions d’un dispositif systémique susceptible d’aider ces enfants nés du viol et leurs mères à se relever et à se reconstruire.