Documentation sociale

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Les équipes mobiles en gériatrie

Article de Claire Patry, Pauline Rabier Lebrun, Stéphanie Gillot, Franck Perrucheet al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 161, mai-juin 2023, pp. 7-36.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, Travail d'équipe, Équipe, Équipe soignante, Maladie d'Alzheimer, EHPAD, Suivi médical, Éthique, Prise en charge, Dépendance, Coopération, Transmission, Pratique professionnelle, Coordination, Responsabilité, Urgence médicale, Accès aux soins, Recherche, Étude de cas, Statistiques, Témoignage, Dispositif

La mission du bénévole en hôpital : un paradoxe au niveau de l'identité, du rôle et de l'activité

Article de Sandrine Cortessis, Amélie Deschenaux

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 32, automne 2021, pp. 85-96.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Bénévolat, Care, Conditions de travail, Compétence, Coopération, Coût, Économie, Hôpital, Identité, Identité professionnelle, Implication personnelle, Lien social, Observation participante, Organisation du travail, Politique, Posture professionnelle, Recherche, Relation soignant-soigné, Soin, Travail

Cette recherche porte sur le dispositif d’encadrement et de formation destiné à des bénévoles intervenant dans un hôpital universitaire. Les données empiriques ont été collectées au moyen d’une observation participante à la formation initiale des bénévoles ainsi que via des entretiens et focus-groups menés avec une douzaine de bénévoles. Une analyse des données en termes d’activité prescrite et réelle met en évidence la complexité de leur engagement. Les résultats mettent en effet en évidence des paradoxes au niveau aussi bien de l’identité et de la fonction des bénévoles intervenant en hôpital que du cadre spatio-temporel qui leur est réservé au sein de l’institution, de la définition et de la prescription de leur mission, ainsi que de l’identité personnelle même des bénévoles.

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Richesses et ambiguïtés du travail bénévole

Article de Nicolas Da Silva, Pascale Molinier, Jean Yves Briard, Lucie Lepoutreet al.

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 32, automne 2021, pp. 9-179.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Bénévolat, Capitalisme, Conditions de travail, Coopération, Économie, Économie sociale et solidaire, Éthique, Étude de cas, Insertion sociale, Organisation du travail, Psychosociologie, Recherche, Reconnaissance, Rémunération, Service public, Travail

Travail militant, travail associatif, travail syndical, pair-aidance, stages non rémunérés, les formes du travail bénévole sont nombreuses et concernent des populations variées, le bénévolat venant scander des itinéraires de chômeurs, retraités, étudiants, salariés mais aussi de personnes concernées par une maladie chronique ou un stigmate, ou encore de salariés venant chercher du sens dans une autre activité que celle pour laquelle ils ou elles sont rémunérées. Le travail bénévole est ainsi sur le fil du rasoir entre la gratuité du don, l’autonomie militante, les marges de créativité autorisées, d’un côté ; l’instrumentalisation et l’exploitation des « bonnes volontés » au détriment de la qualité des emplois, de l’autre. Le bénévolat donne à voir les contradictions du travail dans un univers capitaliste : payer, c’est marchandiser (les affects, l’engagement citoyen…), et ne pas payer, c’est exploiter. Mais si la simple recherche de maximisation du profit monétaire n’explique pas la motivation bénévole, ce sont donc des idéaux, des valeurs, mais également la recherche d’un plaisir ou d’une satisfaction, voire un intérêt secondaire qui orientent l’engagement dans le travail. Dans une approche pluridisciplinaire, sont présentées des analyses qui problématisent les tensions caractéristiques du travail non rémunéré, dans ses dimensions psychiques, sociales ou économiques mais aussi anthropologiques ou historiques.

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La pratique de la recherche participative et ses effets transformateurs

Article de Marcel Plenchette

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1 & 2, juin 2020, pp. 77-89.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Dynamique de groupe, Coopération, Chercheur, Recherche, Profession médicale

Cet article rend compte d’une démarche de recherche collaborative et de ses effets transformateurs, engagée depuis huit ans de manière participative et continue avec plusieurs groupes composés de professionnels de la santé répartis sur le territoire français. Notre étude montre que les interactions entre les membres des équipes de recherche et avec leur objet constituent une source d’apprentissage combinant de manière transformatrice la dialectique engagement et distanciation (Elias, 1983). La dynamique des groupes de recherche s’apparente à celle des communautés de pratique (Wenger, 2005), où l’interaction entre pairs est une source d’apprentissage. Nous pouvons dès lors comprendre la manière dont le collectif, qui réinvente sans cesse sa propre organisation, développe une activité transformatrice de ses membres et de lui-même.

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Fragilisation de la définition collective du travail bien fait et emprise des indicateurs d'activité

Article de Marc Loriol

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 29, printemps 2020, pp. 63-73.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Conditions de travail, Coopération, Entreprise, Hiérarchie, Indicateur économique, Légitimité, Objectif, Organisation du travail, Police de proximité, Pouvoir, Recherche, Reconnaissance, Rentabilité, Secteur public, Souffrance, Travail, Emprise

La mise en place d’indicateurs d’activité dans les organisations publiques ou privées comme mode de management produit une réduction du sens du travail et une fragilisation des règles de métier. Cela induit des résistances de la part des salariés et des collectifs de travail. Pourtant, dans certains cas, le chiffre peut devenir une référence importante pour les salariés. Les cas de deux policiers d’une brigade de police de proximité et d’une scène de musiques actuelles (smac), issus de deux recherches qualitatives (observations et entretiens), illustrent le lien entre l’attachement aux résultats quantitatifs d’activité et la difficulté à construire ensemble un sens positif et valorisant au travail. La comparaison avec d’autres collectifs de travail dans des organisations du même type permet de mettre en évidence les limites et les risques d’une valorisation de soi par les chiffres.

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Conduire une recherche avec des jeunes en rupture de liens : un ajustement délicat entre coopération, asymétrie des positions et précarité des conditions

Article de Virginie Muniglia, Antoine Lepeltier, Patrick Merdrignac

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 23, automne 2019, n.p. n.p..

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Recherche, Coopération, Jeune, Lien social, Précarité, Rupture, Recherche-action, Prévention spécialisée, Participation des usagers, Rennes

Afin de mieux comprendre les pratiques de rupture avec les institutions des jeunes qu’elle accompagne, une association de prévention spécialisée engage une étude autour de cette population. Cette initiative prend la forme d’une recherche coopérative impliquant des professionnels de la jeunesse, une sociologue et des jeunes ayant eux-mêmes fait l’expérience de la rupture. Durant quatre années, la dimension coopérative irrigue l’ensemble du processus de recherche, de la formulation du questionnement à la valorisation des résultats, en passant par le travail d’enquête, d’analyse et d’écriture. L’article montre comment les expertises d’usage et scientifiques ont dialogué mais il souligne aussi les difficultés qui ont émaillé le processus coopératif du fait notamment de l’implication dans un processus au long cours de participants socialement fragilisés et au parcours incertain. Ce faisant, il met en évidence une asymétrie irréductible des positions qui ne remet cependant pas en cause le bénéfice de cette démarche pour les différents membres du collectif de recherche.

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Les conduites défensives dans les groupes freins à la créativité dans un serious game : l'exemple de cadres formés au management d'équipe

Article de Lydia Martin

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 26, automne 2018, pp. 185-195.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Cadre, Comportement, Coopération, Créativité, Développement cognitif, Équipe, Groupe, Inconscient, Jeu, Management, Mécanisme de défense, Psychosociologie, Recherche, Règle, Relation professionnelle, Représentation sociale, Stratégie, Symbole, Technologie numérique, Travail

La recherche en psychosociologie du travail dont est issu cet article porte sur l’utilisation d’un serious game (« jeu sérieux ») pour former des cadres au management d’équipe. L’auteur s’intéresse à la créativité et au travail par la médiation du jeu. Elle appuie sa réflexion sur le concept théorique du jeu tel que défini par Winnicott ainsi que sur les différences sémantiques, en anglais, entre «  play » et « game ». En partant de ses observations de 16 situations de jeu et des entretiens associés avec les 44 cadres volontaires rencontrés, elle a constaté un degré faible de créativité. La question s’est posée de comprendre quelles sont les conditions qui ont empêché dans l’expérience du jeu la créativité. L’une des raisons fait référence aux conduites défensives dans les groupes.

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Vers une coparentalité satisfaisante après la séparation conjugale…

Article de Alexandra Stolnicu, Stéphan Hendrick

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 38, n° 4, décembre 2017, pp. 415-435.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Séparation, Couple, Parents, Entretien, Recherche, Maintien du lien, Conflit, Intérêt de l'enfant, Statut, Responsabilité, Respect, Coopération

Notre étude est la première d’une démarche plus vaste visant l’élaboration d’un modèle d’intervention vers une coparentalité coopérative après la séparation conjugale. En essayant de répondre à la question suivante : Comment les parents séparés expliquent la « bonne entente » au sein de leur relation coparentale ?, nous avons analysé le vécu de quatre participants issus de deux couples parentaux hétérosexuels qui estiment avoir négocié avec succès leur séparation conjugale. L’analyse phénoménologique interprétative (IPA) (Smith, Flowers et Larkin, 2009) nous a permis de dégager trois idées clés qui gouvernent les comportements parentaux post-séparation : rester des parents à vie, agir dans l’intérêt de l’enfant et gérer les désaccords.

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Une enquête ethnographique en centre d’hébergement : démarches collaboratives et implications réciproques du chercheur et des professionnels.

Article de Delphine Bruggeman

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 16, printemps 2016.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Enquête, Équipe éducative, Chercheur, Pratique professionnelle, Interaction, Recherche, CHRS, Gens du voyage, Scolarisation, Coopération

A partir d’une recherche ethnographique réalisée dans le cadre d’une réponse à un appel d’offres de l’Observatoire national de l’enfance en danger (ONED) en 2012, cet article se propose d’analyser les rapports entretenus par le chercheur avec une équipe socioéducative dont le travail éducatif mené dans un centre d’hébergement avec des familles migrantes roms a constitué l’objet central de la recherche. Nous décrivons comment le chercheur à qui une association a commandé un regard sur les questions de scolarisation mène son enquête dans un contexte institutionnel et professionnel complexe dans lequel les relations et interactions, à des niveaux hiérarchiques différents, peuvent peser sur le recueil et le traitement des données. Comment parvient-il à concilier l’indépendance et la scientificité de sa démarche avec les attentes du commanditaire et celles des professionnels désormais impliqués dans sa recherche ? Quelles démarches collaboratives et quelles implications réciproques se déploient tout au long de l’enquête ? Quels en sont les effets sur son identité de chercheur et sur les pratiques des professionnels ?

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Les recherches conjointes : des tentatives pour construire des « connaissances composites » appropriables par les scientifiques et les intervenants

Article de Philippe Lyet

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 16, printemps 2016.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Recherche, Travailleur social, Chercheur, Pauvreté, Analyse de la pratique, Exclusion sociale, Milieu rural, Relation équipe éducative-famille, Protection de l'enfance, Interaction, Coopération

Les Recherches conjointes (RC) sont des dispositifs où des scientifiques et des acteurs sociaux confrontent leur compréhension des phénomènes étudiés. Ceux-ci s’y découvrent mutuellement dans leurs arguments respectifs et cela leur permet de complexifier et d'enrichir leurs analyses. Les RC permettent ainsi un renouvellement des connaissances des uns et des autres en produisant une hybridation de celles-ci. Elles construisent des connaissances composites qui procèdent, d’une part, d'une discussion argumentée entre des acteurs porteurs de connaissances d'intervenants et des acteurs porteurs de connaissances de scientifiques ; et, d'autre part, de l'articulation de connaissances construites pour nourrir des débats scientifiques et de connaissances construites pour éclairer l'action. Les RC permettent ainsi aux connaissances scientifiques d'être diffusées parce qu'un dispositif permet aux intervenants de se les approprier, à l'instar des processus d'innovation analysés par Norbert Alter. Leur analyse renouvelle la problématique de la diffusion de la science. La distinction classique entre science fondamentale et science appliquée montre ses limites en ce qui concerne les phénomènes sociaux. Il ne s'agit pas en effet d'appliquer des connaissances construites à distance des intervenants par des sachants dans un champ de pratiques composé d'acteurs ignorants de ce qui s'y passe mais de coconstruire des analyses qui empruntent aux « points de vue » des uns et des autres.

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