Documentation sociale

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La place primordiale des parents dans l’oralité du nouveau-né prématuré

Article de Virginie Grosset

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 377, mai 2024, pp. 30-33.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Soutien à la parentalité, Nourrisson, Soin, Prématurité, Alimentation, Développement sensoriel, Oralité, Stimulation, Plaisir, Peau, Relation enfant-parents, Puéricultrice, Observation

Le développement optimal de l’oralité de l’enfant né prématurément est l’un des objectifs majeurs de la puéricultrice en néonatalogie. Cette dernière l’accompagne dans l’acquisition de ses compétences orales et vise son autonomie alimentaire. Dans ce contexte particulier, la question de l’alimentation est centrale pour le père et la mère, qui doivent trouver leur place en tant que parent nourricier.

Le travail avec les groupes de pairs et les formateurs-pairs. Entretien avec Lydie Gibey

Article de Lydie Gibey, Pierre Ancet

Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusives, n° 98-99, février-avril 2024, pp. 165-183.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Handicap, Discrimination, Image de soi, Pair aidant, Identité, Communauté, Groupe d'appartenance, Altérité, Stimulation, Coopération

À la suite de son article, dans lequel il interroge les conceptions de la pairité et plaide pour la possibilité d’une conception ouverte de la notion de pair, multiple et contextuelle, rattachée à la reconnaissance subjective d’une expérience commune, Pierre Ancet rapporte ici son entretien avec Lydie Gibey, directrice du CREAI Île-de-France. Sont abordés et font l’objet d’une élucidation progressive les enjeux sous-jacents aux notions de pair et d’auto-représentant, de groupe de pairs, de pairémulation. Ainsi l’opposition entre l’ouverture aux autres et l’entre-soi renvoie-t-elle aux limites de l’acceptation générale d’autrui dans d’autres groupes sociaux tout autant qu’au risque particulier pour une personne concernée par le handicap d’être réduit à sa spécificité objectivable au détriment de ses autres rôles. L’échange fait apparaître que l’antidote de la situation d’assignation de l’extérieur à pairité passe par la construction d’identités multiples.

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Être pair, être proche

Article de Pierre Ancet

Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusives, n° 98-99, février-avril 2024, pp. 13-27.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Handicap, Pair aidant, Définition, Stimulation, Identification, Reconnaissance, Groupe de référence, Communauté

La définition de la notion de pair n’est pas arrêtée dans la littérature scientifique, et sa définition courante (avoir le même statut et la même fonction) est insuffisamment précise. Un enfant est-il toujours le pair des autres écoliers de sa classe ? Est-il toujours le pair de ses frères et sœurs ? Cela mérite d’être questionné lorsque l’on parle d’un enfant en situation de handicap. Inversement, si l’on évoque le handicap comme critère, est-on nécessairement le pair de quelqu’un qui possède le même type d’atteinte physique ou psychique que soi ? De qui donc nous reconnaissons-nous être les pairs ? Ceux à qui nous ressemblons ou ceux qui nous complètent, ceux nous renvoient une expérience en miroir malgré leur différence ? Nous plaidons ici pour la possibilité d’une conception ouverte de la notion de pair, multiple et contextuelle, que l’on peut rattacher à la reconnaissance subjective d’une expérience commune.

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Répétition et résilience dans la clinique de la négligence

Article de Marie Couvert

Paru dans la revue Vie sociale, n° 44, avril 2024, pp. 137-146.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant, Nourrisson, Psychologie du développement, Carence familiale, Intervention sociale, Soin, Résilience, Répétition, Abandon, Stimulation, Psychisme, Souffrance, Freud (Sigmund)

Les mécanismes de la négligence sont complexes et invitent à considérer ce qu’on pourrait appeler « une part active de la négligence ». Celle-ci serait à cerner aussi bien du côté du parent négligent que du bébé négligé. C’est cette part active qui est à l’origine de la répétition de la négligence envers l’enfant et à laquelle sont confrontés les intervenants.
Cela invite à prêter attention aux soins primaires chez le tout-petit, notamment quand ils font défaut. Cela engage aussi à une lecture attentive, prenant appui sur ce que le bébé nous montre et peut nous enseigner.
À partir de séquences cliniques, cet article repère les effets de la négligence primaire sur la construction du psychisme naissant. Il tente ensuite d’extraire les facteurs qui participent à la répétition de la négligence et ceux qui auront effet de résilience.

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L'infirmière face aux cris récurrents

Article de Eric Maeker, Magali Franchet, Bérengère Maeker Poquet

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 164, novembre-décembre 2023, pp. 24-26.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Personne âgée, Santé, Gériatrie, Médecine alternative, Maladie d'Alzheimer, Prise en charge, Infirmier, Trouble du comportement, Approche clinique, Étude de cas, Évaluation, Urgence, Stimulation, Aidant, Équipe soignante, Soin, Suivi médical, Psychologie

Les cris récurrents ou l’agitation vocale compliquent les prises en charge gériatriques et psychogériatriques. Ils comptent parmi les symptômes psychocomportementaux et accompagnateurs des maladies neurocognitives. De réputation difficile de prise en charge, ils répondent à une approche globale pharmacologique et non pharmacologique. Comment l’équipe soignante peut-elle réagir en présence de ces troubles en l’absence de médecin ?

Mise en place, déroulement et évaluation des INM dans le cadre du projet "Bien vieillir"

Article de Anne Julie Vaillant Ciszewicz, Cassandra Quin, Olivier Guérin, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 164, novembre-décembre 2023, pp. 13-23.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Personne âgée, Santé, Gériatrie, Médecine alternative, Gérontologie, Maladie d'Alzheimer, Démence sénile, Maintien à domicile, Trouble du comportement, Suivi médical, Institution, EHPAD, Évaluation, Méthode, Recherche, Outil, Approche clinique, Mémoire, Stimulation, Thérapie, Analyse comparative, Sens, Attention, Communication, Art-thérapie, Étude de cas, Atelier, Émotion, Attachement, Hôpital, Nice

Les interventions non médicamenteuses (INM) sont recommandées en première intention en gérontologie pour répondre aux symptômes psychologiques et comportementaux de la démence. Cet article illustre les INM mises en place, leur déroulement et leur méthode d’évaluation dans le cadre du projet “Bien vieillir” du centre hospitalier universitaire de Nice.

Les bienfaits de la lecture à voix haute dans les services et institutions de gériatrie

Article de Véronique Guichardet, Louise André, Eugénie Biehler, François Maréchal

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 164, novembre-décembre 2023, pp. 10-12.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Personne âgée, Santé, Gériatrie, Médecine alternative, EHPAD, Lecture, Voix, Écoute, Approche historique, Bien-être, Mémoire, Thérapie, Stimulation, Comportement, Lien social, Suivi médical, Prise en charge

Le nombre de patients âgés hospitalisés dans les services et institutions de gériatrie de façon transitoire ou permanente augmente. Nous pouvons constater chez ces patients que les manifestations thymiques, comme la dépression, ou encore les troubles du comportement, ou l’ennui réactionnel à l’hospitalisation sont fréquents. Nous savons également que les thérapeutiques médicamenteuses mises en place pour ces symptômes sont parfois source d’iatrogénie et peuvent manquer d’efficacité. C’est pourquoi le recours aux thérapies “non médicamenteuses” est intéressant. Et si la lecture à voix haute pouvait faire partie de la prise en charge de nos patients âgés ?

Interventions non médicamenteuses

Article de Tristan Cudennec, Véronique Guichardet, Laura Lantermino, Bérengère Maeker Poquetet al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 164, novembre-décembre 2023, pp. 9-35.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Personne âgée, Santé, Gériatrie, Médecine alternative, Médicament, Traitement médical, Lecture, Stimulation, Mémoire, Trouble du comportement, Prise en charge, Approche cognitive, Recherche, Évaluation, Analyse comparative, Art-thérapie, Aidant, Suivi médical

Souvent légitime, le médicament est avant tout une chance, y compris pour la personne âgée. Son premier déterminant dans cette population est la polypathologie. Mais la polymédication va favoriser le risque d’iatrogénie et renforcer la possibilité de survenue d’effets indésirables et de mauvaise observance thérapeutique. En gériatrie, la prescription médicamenteuse doit respecter certaines règles : le médicament utilisé doit avoir démontré son efficacité, et il convient de ne pas utiliser de médicaments dont les risques sont plus importants que les bénéfices attendus. Cependant, il existe de très nombreuses alternatives non médicamenteuses permettant d’optimiser le soin auprès de personnes âgées, notamment lorsqu’il existe des troubles neurocognitifs.
En 2011, la Haute Autorité de santé a proposé un rapport traitant du développement de la prescription de thérapeutiques non médicamenteuses validées. Ce dernier abordait plusieurs problématiques limitant le développement de telles pratiques : un mode de financement des soins peu incitatif, des médecins et des patients mal informés sur ces thérapeutiques et sur leurs modalités de recours, ainsi qu’un manque d’adhésion à leurs recommandations ou encore un impact des inégalités socio-économiques sur le suivi de ces thérapeutiques.
Aujourd’hui, les interventions non médicamenteuses, qu’il s’agisse de prévention ou de stratégies non pharmacologiques d’optimisation du soin, sont devenues des modalités reconnues dans la prise en charge des patients, notamment lorsqu’il existe des troubles neurocognitifs et des troubles du comportement associés. Ils seront adaptés aux capacités de communication de la personne, ainsi qu’à son état émotionnel. Ils font désormais partie intégrante du parcours de soins !

Enjeux éthiques et professionnels dans la crise pandémique

Article de Elise Rougerie

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 159, janvier-février 2023, pp. 13-15.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Soin, EHPAD, Éthique, Épidémie, Accompagnement, Psychologue, Entretien, Approche clinique, Témoignage, Adaptation, Stimulation, État dépressif, Étude de cas, Suivi médical, Projet thérapeutique

Des changements ont accompagné le métier de psychologue en établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes après la crise de la Covid-19. Les entretiens cliniques, l’aide au changement de perspective de vie, l’accompagnement des moments douloureux et du laisser-aller sont concernés. Des actions concrètes peuvent donner du sens au quotidien, au même titre que l’apport d’un outil de relaxation pour les résidents et les professionnels de l’établissement. Témoignage.

Le toucher maternel « gentle touch » : une invitation à une danse tactile ?

Article de Cristina Rivas Smits, Julie Bertels, Francis McGlone, et al.

Paru dans la revue Enfance, vol. 74, n° 4, octobre-décembre 2022, pp. 455-478.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Toucher, Développement cognitif, Nourrisson, Interaction, Stimulation

Les touchers « Gentle Touch Stimulation » (GTS) sont des touchers affectifs doux qui fournissent une stimulation optimale des afférents C-tactile (CT). De nombreuses recherches ont montré que cette sous-classe spécifique de nerfs non-myélinisés cutanés mécano-sensoriels joue un rôle dans la régulation physiologique du système nerveux autonome et dans le développement social du nourrisson. L’objectif de cette étude était d’examiner l’effet d’une intervention quotidienne de touchers GTS sur la fréquence et la durée des touchers GTS maternels lors du moment de réunion, après une procédure Still Face (SF). Pour répondre à cette interrogation, un groupe d’intervention (GTS) a été comparé à un groupe témoin (CTRL). Les nourrissons étaient âgés de 6 à 12 semaines. Les mesures ont été prises à deux reprises, espacées d’un mois. Nous avons effectué une micro-analyse seconde par seconde de trois types de touchers pendant le moment de réunion : (i) toucher GTS, (ii) contact physique et (iii) absence de contact physique. Nos résultats montraient qu’avec le temps la durée moyenne des touchers GTS devenait significativement plus courte dans les deux groupes et que cette durée semblait correspondre à la moyenne des moments présents. Les moments sans contact avaient diminué plus dans le groupe GTS que dans le groupe CTRL. De plus, la durée maximale de contacts physiques (non-GTS) devenait plus longue dans les deux groups. Nous émettons l’hypothèse que le toucher GTS devient plus efficace avec le temps et par conséquent plus court en duration pour obtenir son effet régulateur. Nous offrons ainsi une réflexion autour du rôle que les touchers GTS pourraient jouer dans le développement de l’intersubjectivité en utilisant les théories des moments présents d’intersubjectivité de Stern.

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