Article de Karine Donzallaz, Valérie Desomer, Nathalie Mauron
Paru dans la revue Écrire le social, n° 5, août 2023, pp. 6-12.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Relation travailleur social-usager, Relation d'aide, Empowerment, Accompagnement social, Suisse
Dans un contexte suisse, force est de constater qu’un système étatique, créé pour aider et accompagner des personnes sans ressources financières et/ou personnelles, peut se révéler être une épreuve supplémentaire, voire un obstacle de par ses agissements. Nous relevons notamment les perpétuelles justifications, les suspicions d’office, la déshumanisation ou les intrusions dans la vie privée. Lorsqu’une personne est tributaire de l’aide sociale, le paradoxe est que d’un côté elle est exhortée à tout mettre en œuvre pour un retour à une autonomie financière et personnelle, et d’un autre côté, elle se retrouve fortement limitée dans son pouvoir d’agir, voire infantilisée. Si au contraire, la relation entre un-e assistant-e social-e et une personne bénéficiaire s’apparentait davantage à une collaboration, les démarches seraient plus fructueuses. Cet article souhaite mettre en lumière le vécu d’une bénéficiaire de l’aide sociale en suisse en donnant à voir par l’écrit les impasses du système et de facto ce que pourrait être le processus d’une démarche qui s’appuie sur le pouvoir d’agir des personnes accompagnées et des actions à mener sur le terrain. L’article abordera des expériences personnelles et collectives.
Article de Lydie Gibey, Geneviève Crespo, Sheila Warembourg
Paru dans la revue Vie sociale, n° 38, octobre 2022, pp. 161-172.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Droit, Empowerment, Handicap, Sexualité, Affectivité, Pratique professionnelle, Accompagnement social, Méthode, Communication, Relation travailleur social-usager, Formation
Ce témoin, formatrice depuis vingt-cinq ans, spécialisée dans « la vie intime, affective et la santé sexuelle des personnes en situation de handicap », met en valeur deux éléments structurants de son approche : une entrée par les droits et libertés des citoyens et une formation au développement de l’autodétermination dans les pratiques quotidiennes d’accompagnement. Elle constate un manque de méthode et mobilise des outils pour faciliter la communication avec les professionnels. Elle plaide pour que cette thématique soit inscrite dans les formations initiales de tous les travailleurs sociaux et médico-sociaux, et dans les projets d’établissements et de service. Enfin, elle vise à développer de la coformation sur cette thématique avec des formateurs-pairs.
Accès à la version en ligne