Documentation sociale

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Fictions et hallucinations autour d'une naissance sans vie

Article de Claire Squires

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LX, n° 1, janvier-juin 2017, pp. 71-86.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Périnatalité, Mort-né, Deuil, Hallucination, Mélancolie

La prise en considération de la mort périnatale a progressé dans les équipes obstétricales du fait d’une meilleure reconnaissance sociale et juridique de son occurrence mais aussi de ses répercussions psychologiques sous l’influence des psychiatres et des psychologues ; elle ne reste pas moins une blessure narcissique. Le ressenti subjectif des parents qui y sont confrontés nécessite un travail psychique douloureux en raison du choc traumatique de l’annonce de la mort du bébé et plus à distance, en raison des conséquences de la perte narcissique et d’une certaine forme de deuil. Parfois, l’affliction perdure sous la forme de symptômes obsédants, hypocondriaques voire hallucinatoires au-delà de l’épisode actuel, y compris lors d’une grossesse suivante.

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Le deuil périnatal : la question de la reconnaissance sociale et juridique des bébés mort-nés

Article de Mélissa Alexandre, Justine Gaugue

Paru dans la revue Devenir, vol. 28, n° 1, 2016, pp. 5-20.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Mort, Fœtus, Périnatalité, Deuil, Parents, Rite, Législation, Droit, Société, RECONNAISSANCE, FRANCE, BELGIQUE

Peu importe le terme, vivre une perte périnatale implique une grande souffrance. Le manque de reconnaissance que les couples peuvent ressentir est susceptible de compliquer davantage le processus d'élaboration du deuil. Dans ce cadre, les gouvernements successifs tentent, depuis quelques années, en France et en Belgique, de modifier le cadre légal afin de reconnaître les bébés morts-nés plus précocement. Sur la base de la littérature existante, l'article se questionne dès lors sur les possibles évolutions du deuil périnatal à la lumière de ce contexte social et juridique. Bien que la mise en place de rituels et l'accompagnement proposé aux couples puissent les aider, il semble que la dimension sociale et collective, nécessaire à l'élaboration du deuil continue de manquer.

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