Article de A.L. Delaunay, P. Gérardin, N. Godart, et al.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 67, n° 4, juin 2019, pp. 203-218.
Mots clés : Trouble du comportement alimentaire, Prise en charge, Hôpital de jour, Adolescent, Équipe pluridisciplinaire
Les recommandations de la HAS de 2010, sur la prise en charge des patients souffrant de trouble du comportement alimentaire, préconisent une prise en charge pluridisciplinaire, adaptée aux besoins du patient et graduée entre les différents paliers de soins ambulatoires, hospitalisation temps plein, hôpital de jour.
Article de N. Maltais, C. Genest, C. Larue
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 67, n° 4, juin 2019, pp. 21-229.
Mots clés : Suicide, Enfant, Étude de cas, Dépistage
Une revue exploratoire (Scoping Review) inspirée du modèle d’Arskey et O’Malley (2005) a été réalisée afin de connaître les différentes dimensions du phénomène du risque suicidaire chez les enfants de moins de 12 ans. Les moteurs de recherche PubMed, Web of Science, CINAHL, EMBASE et Google Scholar ont été utilisés pour constituer l’échantillon de 13 articles et un rapport. Ces articles ont été publiés entre 2005 et 2017 et écrits en français ou en anglais. En général, les enfants de moins de 12 ans présentent plus de propos ou d’idées suicidaires que de tentatives. Les moyens utilisés pour les tentatives sont : l’intoxication médicamenteuse, la pendaison et l’étranglement. Il demeure difficile de reconnaître l’intentionnalité derrière le geste. Souvent, le geste semble impulsif chez ces enfants. Des biais méthodologiques existent dans les différentes études, rendant plus difficile la mesure précise de l’ampleur du phénomène. De plus, bien que le développement du concept de mort s’effectue progressivement, il n’est pas nécessaire que cette acquisition soit complète pour qu’un risque suicidaire soit présent, ce qui fait en sorte qu’il faut toujours le considérer sérieusement. Il s’avère donc important pour les personnes travaillant auprès de ces enfants de dépister ce risque, de soulager la détresse sous-jacente et ainsi prévenir les tentatives de suicide, dont l’incidence tend à augmenter avec l’âge.