Article de Paul Morin, Annie Lambert, Emmanuelle Jouet, et al.
Paru dans la revue Vie sociale, n° 25-26, 2019, pp. 195-318.
Mots clés : Travail social : Formation, Expérience, Expérience pédagogique, Intégration, Relation éducative, Méthode de travail social, Identité professionnelle, Pair aidant, GEM, Santé mentale, Participation, Usager, Coopération, Rencontre, Posture professionnelle, IRTS Perpignan, IRTS Montrouge–Neuilly-sur-Marne, Suède, Norvège
- L’apport du savoir expérientiel des personnes usagères des services sociaux au sein de la formation en travail social. Paul Morin, Annie Lambert
- Produire des savoirs, construire de nouvelles identités et... partager le pouvoir : quand les personnes accompagnées forment les professionnels. Emmanuelle Jouet, Frédérique Zimmer, Élisabeth Damiani, Maëla Chapeau, Danièle Lévy-Bellahsen
- La reconnaissance des savoirs expérientiels dans la formation de pairs aidants Analyse d’un dispositif de formation au sein de l’irts Montrouge–Neuilly-sur-Marne. Alain Bonnami
- Préalables à toute participation des personnes concernées aux formations en travail social. Patricia Vallet
- Quand étudiants en travail social et personnes en situation de pauvreté croisent leurs savoirs. Elsa Piou Iliassi
- Retours d’expérience sur la contribution des personnes accompagnées aux formations professionnelles Interview de Carole Le Floch, par Brigitte Bouquet
- Promouvoir la participation en co-formation avec les personnes concernées Un souffle nouveau dans la formation des travailleurs sociaux... Laurence Mari
- Inclure les savoirs expérientiels pour améliorer la relation de soin et la formation des professionnels de santé Interview de Philippe Louzeau et Anne Marsick, par Paul-Fabien Groud
- Sensibiliser à l’expérience du handicap mental : le projet deshma, une formation collective pour des duos d’auto-représentants et d’enseignants. Cédric Routier, Agnès D’Arripe, Ingrid Fourny, Grégory Aiguier
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Article de Anne Laure Donskoy
Paru dans la revue Vie sociale, n° 20, décembre 2017, pp. 179-196.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Usager, Psychiatrie, Recherche sociale, Expérience, Récit de vie, Témoignage, Participation, Royaume Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord
Contrairement aux voix de la psychiatrie, qui sont bien soutenues et qui bénéficient d’une attention médiatique et politique importante, celles des usagers et survivants de la psychiatrie sont souvent reléguées au rang de l’anecdote, de l’expression de la « maladie » et manipulées à des fins multiples. Leur validité ontologique et épistémologique est sapée, voire niée, dès lors qu’elles se rebellent, qu’elles osent critiquer les traitements ou violations des droits de l’homme dont les usagers et survivants de la psychiatrie font l’objet, ou encore certaines lectures académiques de leur vécu dans lesquelles elles se reconnaissent mal ou pas. Ainsi, si l’exploration de ces vies et de leurs formes est un sujet important, le travail singulier de saisie de ces voix l’est tout autant.
Cet article, écrit par une survivante de la psychiatrie qui est aussi une survivante chercheure, propose une exploration de la participation active des usagers et survivants dans la recherche médico-sociale publique en Angleterre comme exemple de saisie de ces voix, puis introduit le champ d’études appelé « mad studies ».
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