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Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 51, 2020, pp. 16-27.
Mots clés : Travail social : Métiers, Radicalisation, Concept, Recherche en sciences sociales, Intervention sociale, Protection de l'enfance
Depuis près de 20 ans, la notion de radicalisation a imposé aux travailleurs sociaux un nouveau vocabulaire dans le champ sémantique de
l’action sociale. Poussés par les pouvoirs publics à exercer une surveillance accrue sur les jeunes pour identifier les éventuels signes de radicalité, les professionnels oscillent entre une légitime préoccupation et une prudence éthique afin de ne pas dévoyer leurs missions de protection de l’enfance.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 51, 2020, pp. 135-147.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Recherche-action, Méthodologie, Concept, Éthique, Problématique, Prostitution, Travail social
Cette chronique vise à documenter et à analyser la phase de construction d’une Recherche Action Collaborative réalisée avec une association de soutien aux personnes exerçant le travail du sexe en Suisse. L’analyse s’articule autour d’enjeux conceptuels (construire de la connaissance avec des partenaires de terrain, à savoir les professionnel·le·s du travail social et les bénéficiaires), méthodologiques (créer des partenariats) et éthiques (favoriser la participation de toutes les personnes concernées). Nous montrons à quelles difficultés et obstacles les chercheurs et chercheuses sont confronté·e·s, dans l’objectif de contribuer au développement de ce type de recherche au service du champ professionnel du travail social.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 47, 2018, pp. 139-150.
Mots clés : Religion, Islam, Citoyenneté, Vocabulaire, Concept
Nous expliquons l’ambiguïté langagière engendrée par l’utilisation abusive des termes citoyenneté, laïcité, droits de l’homme et démocratie, et comment les différentes classes politiques, religieuses, intellectuelles et étatiques s’en servent pour leurs propres intérêts dans le monde arabe et musulman. Nous proposons des termes qui dépassent la problématique actuelle produite par cette utilisation et mettent en valeur l’objectif principal de la citoyenneté qui est l’égalité et l’équité pour tous devant la loi.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 44, 2017, pp. 97-104.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Honte, Concept, Culpabilité, Corps, Maladie, Représentation sociale
Cette étude aborde le concept de honte que bon nombre de penseurs définissent comme affect humain. Celui-ci traduit le dépouillement social et personnel. De par l’analyse des situations et des questions soulevées, le concept de honte engendre la culpabilité, désorganise l’individu dans son Moi, suscitant ainsi un procédé handicapant. L’individu est alors conduit vers la désintégration et l’exclusion sociale.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 43, 2016, pp. 23-35.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social, Partenariat, Concept, Évolution, Politique, Pratique professionnelle, Organisation sociale, Addiction, Maladie rare, Coopération
Le partenariat, référence dominante dans le champ social dans les années 1980-2000, est depuis lors concurrencé par une autre forme de travail ensemble : la coopération. Celle-ci s’est d’abord développée dans les politiques publiques et s’inscrit progressivement dans les organisations et les pratiques professionnelles. Le développement de la coopération se décline à trois niveaux distincts et nécessite l’élaboration de transactions qui permettent de conjuguer concurrence et confiance, tout en évitant le conflit.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 41, janvier-avril 2016, pp. 29-39.
Mots clés : Lien social-Précarité, Travail social : Établissements, Concept, Sociologie, Organisation, Coopération
La coopération s’apparente à une valse à trois temps en trois mouvements : transaction, transition, transformation. Ces trois notions ou concepts sont placés au cœur de la coopération. Il s’agit d’analyser les relations et les interdépendances que ces trois-là entretiennent, non seulement entre eux, mais avec celle-ci, afin d’identifier les résonances qui en résultent. Outre l’ancrage spatial et temporel, ce qui importe, ce sont les contextes dans lesquels s’inscrit la coopération, et par là même la nature de cette dernière, tout particulièrement lorsqu’elle est aux prises avec un processus de négociation susceptible d’engendrer une transformation de systèmes de valeurs, et de rapport au monde.
La souffrance au travail est devenue un sujet de préoccupation et d’étude dès les années 1980, avant même que le stress et les risques psychosociaux (RPS) ne propulsent sur l’agenda médiatique et politique les questions de santé mentale au travail. Le thème de la souffrance, par rapport à ces nouvelles mises en forme du malaise au travail, possède à la fois une dimension psychologique très personnelle et une dimension sociale critique. Comment s’articulent ces deux dimensions ? Après avoir rappelé les débats et les enjeux liés à la signification et aux usages (politiques, sociaux, syndicaux, etc.) du mot « souffrance » dans l’univers professionnel, cet article s’intéressera aux discours et à l’expérience de la souffrance de soignantes hospitalières.