Documentation sociale

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Défis de l’inclusion scolaire des enfants suivis en pédopsychiatrie à Dakar

Article de Lamine Fall, Awa Der Dieye Ndeye, Idrissa Diop

Paru dans la revue L'Autre, vol. 24, n° 1, janvier-mars 2023, pp. 79-90.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Scolarisation, Prise en charge, Psychiatrie infantile, Intégration scolaire, Partenariat, DAKAR

L’unité de pédopsychiatrie « Kër Xaleyi » de Fann à Dakar, a mis en place un réseau de partenariat avec les familles et certaines écoles pour faire face à la complexité de la prise en charge scolaire dans les situations de pathologie mentale, voire de handicap psychique ou mental. Un lien s’est établi entre l’école et l’hôpital, avec des visites scolaires et des interventions auprès des directions d’école et des enseignants. Dans cet article, les auteurs décrivent ce dispositif à travers des cas cliniques illustratifs puis analysent les enjeux liés aussi bien à la scolarisation qu’à la santé mentale de ces enfants. Ils finissent par quelques propositions pour améliorer le cadre global de la prise en charge pédopsychiatrique.

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« Classe des familles » : de la formation à la pratique : l’expérience de Bonneuil-sur-Marne

Article de Charlotte Mayer, Rémi Bailly, Christine Simbron, et al.

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 43, n° 1, janvier 2022, pp. 13-30.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Santé mentale-Souffrance psychique, Réussite scolaire, Coopération, Parents, Relation équipe éducative-famille, Psychiatrie infantile, Classe, Thérapie, Échec scolaire

L’implication des parents dans le milieu scolaire est un moyen important de soutenir la réussite des élèves. Les collaborations entre parents et enseignants sont de plus en plus reconnues comme vitales dans ce processus, et ce plus particulièrement lorsque les enfants présentent des difficultés scolaires. Les approches multifamiliales et multisystémiques ont démontré leur intérêt dans la prise en charge des troubles des conduites de l’enfant. Dans cet article, nous partagerons notre expérience de mise en place d’un dispositif de « classe des familles » (CDF) dans une école du Val-de-Marne (Ile-de-France, Paris). Nous tenterons d’en dégager les intérêts et les limites pour envisager de nouvelles perspectives et innovations en pédopsychiatrie.

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L’accueil familial thérapeutique : soigner ou prendre soin ?

Article de Manuel Tavares, Mathilde Agron, Naima Gaillot, el al.

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 42, n° 4, décembre 2021, pp. 275-288.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Accueil familial thérapeutique, Psychiatrie infantile, Famille d'accueil, Équipe soignante, Fin de la prise en charge, Relation adulte-enfant

Les auteurs exposent la particularité de l’accueil familial thérapeutique de leur service de pédopsychiatrie. Après avoir décrit le dispositif de cet accueil et en particulier sa règle fondamentale, les auteurs présentent trois vignettes cliniques qui mettent en évidence l’importance de la préparation à l’accueil, de la construction des liens et de l’élaboration de l’arrêt.

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Autour du patient hospitalisé en pédopsychiatrie : de vagues en vagues…

Article de Elisabeth Dive, Valérie Boucau, Patrick Kaisin, et al.

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 38, n° 3, septembre 2017, pp. 255-276.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie infantile, Enfant, Histoire familiale, Représentation sociale, Appartenance sociale, Fratrie, Réseau, Thérapie familiale, Approche systémique, Belgique

Durant leur hospitalisation dans l’unité de soins « Mosaïque » de l’hôpital pédopsychiatrique La Petite Maison, les jeunes patients sont accompagnés par l’équipe de soins dans un travail de déconstruction/reconstruction des représentations qu’ils se font de leur histoire familiale et de leurs différents liens d’appartenance. Ce travail repose sur un certain nombre de postulats et de convictions de l’équipe de soins qui composent ce que l’on peut appeler l’« exposé raisonné » de celle­-ci. Il n’est pas sans conséquence pour les fratries des patients et le réseau qui les prend en charge ! L’article présente les éléments principaux qui définissent et constituent cet exposé raisonné, les enjeux du travail sur les fratries des patients et leur(s) réseau(x) ainsi que les conditions à mettre en place pour activer la collaboration et le soutien de celui-­ci. Deux exemples cliniques et des interviews des partenaires du réseau présents dans ces situations illustrent le propos.

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Mise en oeuvre d'un dispositif psychothérapeutique transculturel dans un service de pédopsychiatrie

Article de Gilbert Coyer

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LIX, n° 2, juin-décembre 2016, pp. 575-616.

Mots clés : Enfance-Famille, Santé mentale-Souffrance psychique, Immigration-Interculturalité, Psychothérapie, Cadre thérapeutique, Psychiatrie infantile, Interculturel, Médiation, Enfant de migrant, Ethnopsychiatrie

Cet article décrit les différentes étapes qui ont amené à la mise en œuvre d’un dispositif psychothérapeutique transculturel dans un service de pédopsychiatrie de la région parisienne. Il s’agissait d’organiser des consultations familiales rassemblant les professionnels engagés dans les suivis des enfants et des familles en présence d’un médiateur interculturel, interprète de langue, mais surtout des coutumes – traduisant à la fois les usages des familles pour l’équipe et ceux de l’équipe pour les familles. Cette réciprocité des traductions, adossée sur une symétrie des rencontres entre les familles et les équipes de suivi, et leur insertion dans le dispositif plus global de prise en charge dans ce service de pédopsychiatrie, a permis de conférer à ces consultations en présence d’un médiateur « interculturel » la dimension d’une médiation psychothérapeutique dans un cadre « transculturel ».

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La paranoïa et l'enfant, de la psychiatrie adulte à la psychiatrie de l'enfant : la paranoïa, un concept fructueux

Article de Yann Craus, Bernard Golse

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LIX, n° 2, juin-décembre 2016, pp. 475-536.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Paranoïa, Enfant, Psychiatrie infantile, Psychose, Concept, Approche clinique, HISTORIQUE, Théorie, Analyse comparative

Absente de la littérature pédopsychiatrique et des classifications internationales contemporaines en psychiatrie adulte, l’entité paranoïa mérite une attention particulière en psychiatrie de l’enfant. Une étude épistémologique élargie, convoquant histoire de la psychiatrie et réflexion critique sur l’évolution des concepts cliniques, relève l’intérêt de conserver une place de choix à la paranoïa dans la poursuite des efforts pour comprendre les pathologies psychotiques. À partir de l’époque moderne de la psychiatrie, le concept clinique de paranoïa a attendu tout le XIXe siècle avant de trouver sa forme achevée dans la conception de Kraepelin au sein de son 6ème traité. Dès le début de son étude des maladies mentales dans les années 1930, Lacan lui a donné une place centrale dans le champ des pathologies psychotiques, avec une première tentative d’articulation entre la clinique classique et les débuts de la psychanalyse. Promue troisième entité par Kraepelin aux côtés d’une part de la démence précoce devenue par approximation schizophrénie, et d’autre part de la psychose maniaco-dépressive devenue plus largement bipolarité, la paranoïa entretient des liens étroits de chevauchements et de fines distinctions avec ces deux mastodontes, sans leur être réductible. Ses accointances ne s’arrêtent pas aux pathologies psychotiques : les pathologies de l’humeur les débordent largement, et des traits de caractère ou de personnalité lui sont directement affiliés. À la manière d’une trame distendue invisible, elle infiltre l’ensemble de l’édifice classificatoire. La lecture critique des classiques et des nosographies fait correspondre effacement de l’entité paranoïa, abandon des références psychanalytiques pour aborder les troubles mentaux et avènement des sciences cognitives. Or la pédopsychiatrie semble résister à cette évolution. Quid de la paranoïa en psychiatrie de l’enfant ? Questionner, à partir d’un cas, ce concept clinique au sein du développement de l’enfant tente de contribuer à la compréhension des premiers mouvements de la vie psychique, à la suite des hypothèses de Melanie Klein ainsi que des élaborations de Bernard Golse et René Roussillon à propos de la naissance de l’objet.

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La question du diagnostic en psychiatrie infanto-juvénile

Article de Emmanuel de Becker, Anne François, Philippe Kinoo, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LVIII, n° 2, décembre 2015, pp. 571-594.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie infantile, Diagnostic, Devenir, Classification, Évolution

La question du diagnostic en psychiatrie infanto-juvénile Dans le vaste champ de l’aide et des soins à l’égard de l’enfant et de l’adolescent, les questions liées au diagnostic transcendent souvent les aspects de prises en charge et de liens thérapeutiques ainsi que les multiples échanges entre professionnels concernés. Le diagnostic pédopsychiatrique est un processus dynamique, modifiable et momentané, les organisations pathologiques étant pour la plupart en transformation permanente. De manière spécifique et en fonction du processus développemental, la thématique du diagnostic en pédopsychiatrie renvoie plus à la question du risque évolutif qu’à la question d’un état pathologique en soi. Les aspects de la continuité des troubles mentaux de l’enfance à l’âge adulte représentent en effet un véritable enjeu développemental. Deux points de vue s’opposent dans la littérature. Le premier, en lien avec un prédéterminisme, estime que les trajectoires sont toutes tracées, l’incertitude reposant dans le diagnostic ; concrètement, il s’agit de repérer de manière précoce des individus à risque parce qu’ils sont porteurs d’un trouble qu’il faut traiter. Le second point de vue considère que les trajectoires ne sont pas déterminées mais sont en réécriture permanente ; ici, le risque ne se situe plus au niveau du diagnostic mais du pronostic, dans un souci de prévention et non de prédiction. L’article propose les réflexions de quatre cliniciens psychiatres infanto-juvéniles sur cette thématique, à la lumière de leur pratique et de leurs échanges.

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Le concept du TDAH et la France de 1890 à 1980 : l'instabilité ou le village gaulois d'Astérix ?

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LVIII, n° 2, décembre 2015, pp. 609-663.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Classification, Psychiatrie infantile, Évolution, HISTOIRE, Hyperactivité, XIXEME-XXEME

Le concept d’« instabilité mentale » développé par des médecins français entre 1887 et 1910 est rarement mentionné, et souvent ignoré. Les textes de cette période montrent que l’« instabilité mentale » correspond au concept actuel de TDAH (Trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité), et a été introduite depuis 1887 sous l’impulsion de Bourneville à l’Hôpital Bicêtre à Paris, à partir de ses observations sur des enfants et des adolescents qui avaient été décrits comme des « anormaux » et placés dans des institutions médicales et éducatives. En complétant les observations de Bourneville au début du 20ème siècle, Paul-Boncour et Philippe ont décrit de manière plus précise l’« instabilité mentale » comme une entité pathologique spécifique comportant des symptômes évoquant la triade classique du TDAH parmi une population d’écoliers « anormaux ». Les différents modèles de l’« instabilité » de Dupré (1913), Heuyer (1914), Wallon (1925) et Abramson (1940) se sont intéressés à l’impact de l’immaturité du développement cérébral lié à des composantes motrices, cognitives et affectives. L’« instabilité » a été, à partir des années 1950, appréhendée par la majorité des psychiatres français en prenant en considération les principes sémiologiques de la métapsychologie freudienne et en s’intéressant aux dimensions de l’inconscient et au sens des conflits psychiques. L’impact du paradigme psychanalytique et l’intégration progressive récente des modèles neurobiologiques a conduit à une approche française originale durant la seconde partie du 20ème siècle tenant compte des facteurs psychiques et affectifs sous-jacents aux symptômes attentionnels et comportementaux.

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La prescription de psychotropes chez l'enfant : obstacles et motivations

Article de Céline Mouloubou, Louis Forgeard, Anne Villand, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LVIII, n° 2, décembre 2015, pp. 595-608.

Mots clés : Enfance-Famille, Santé mentale-Souffrance psychique, Psychotrope, Enfant, Psychiatrie infantile, Contre-transfert, Représentation sociale, Psychiatre

Cet article a pour objet l’analyse des facteurs spécifiques impliqués dans la prescription des psychotropes pour enfants. Notre travail s’est construit à partir d’une étude qualitative auprès de neuf soignants de trois centres de jour pour enfants. Cette étude porte sur leurs représentations de la prescription du psychotrope aux enfants. Un invariant est ressorti de cette étude : le principe selon lequel la chimiothérapie ne doit être utilisée qu’en dernier recours. Cette idée peut être rattachée à des fantasmes angoissants de maltraitance de l’enfant et de condamnation à un avenir asilaire, qui constituent plutôt un obstacle à la prescription. Pour autant, la violence que renvoie dans certains cas la symptomatologie de l’enfant et le contre-transfert qu’il suscite chez le soignant motivent l’usage de la prescription, bien plus que tout rattachement théorique. La question de la prescription vient donc à la fois révéler la contre-violence du soignant tout en la mettant à distance.

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