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Cet article propose une actualisation du concept de cycle de vie familiale et une synthèse de ses apports au champ de la thérapie familiale. La famille est un groupe dynamique qui évolue et se transforme au fur et à mesure de son développement. Chaque étape de son cycle de vie entraîne une réorganisation des relations familiales et des règles de vie partagée (autonomisation du jeune adulte vis-à-vis de sa famille d’origine, formation du couple, famille avec de jeunes enfants, scolarisation des enfants, adolescence, nid vide, retraite des parents, etc.). Le passage d’une étape à une autre confronte chaque fois la famille à de nouvelles problématiques et peut donner lieu à une période de crise. Ces difficultés à évoluer ensemble constituent un facteur important des problèmes et des symptômes présentés par les familles. La diversification des configurations familiales n’entame pas la pertinence du concept de cycle de vie familiale. Plus les familles sont fragiles et changeantes, plus il est utile de les appréhender comme des trajectoires familiales et de considérer les étapes de leur évolution.
Paru dans la revue Thérapie familiale (revue internationale en approche systémique), vol. 32, n° 4, pp. 479-492.
Mots clés : Autonomie, Thérapie familiale, Groupe d'appartenance, Maturation, Conflit, Famille, Individualisme, Dépendance, Fratrie, Changement, Adolescent
Dans un contexte sociétal où l'individualisme fait de l'autonomie la capacité à vivre indépendamment de tout, les conflits qui opposent les adolescents à leurs parents pourraient dénoncer un manque d'appartenance. L'auteur nous emmène à la rencontre d'une famille dans laquelle une adolescente s'oppose pour maintenir le lien. Elle illustre par son cheminement la nécessité d'appartenir à un groupe pour s'en différencier et devenir autonome au sens premier du terme.
Les nouvelles familles sont constamment confrontées au travail de deuil concernant leurs appartenances affectives, culturelles et religieuses. Souvent, dans le cadre de la consultation psychothérapeutique, ces familles se proposent comme systèmes relationnels « endeuillés » dont la perte semble constituer leur identité. A travers un cas clinique, on abordera le statut, les propriétés et l'impact de ces pertes pour la famille tout comme pour les thérapeutes. On proposera, enfin, l'idée que le symptôme n'est pas la conséquence directe de la forme familiale mais d'un processus de transition vers des nouvelles appartenances/identités. Processus qui peut bloquer et empêcher, parfois, une nouvelle réorganisation tant structurelle que mythique de la famille et de son avenir.
Article de Bernard FUSELIER, Lorna MCKEE, Natasha MAUTHNER
Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1-2, pp. 88-113.
Mots clés : Travail des femmes, Famille, Analyse comparative, Marché du travail, Mère, Changement, Famille monoparentale, Égalité professionnelle, Politique familiale, Entreprise, MESURE, BELGIQUE, ROYAUME UNI DE GRANDE BRETAGNE ET D'IRLANDE DU NORD