Documentation sociale

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La criminalité environnementale

Article de Laurent Mucchielli, Grégory Salle, Sylvain Barone, et al.

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 43, n° 4, décembre 2019, pp. 469-623.

Mots clés : Justice-Délinquance, Environnement, Criminalité, Pollution, Sociologie, Justice, Droit pénal, Maladie professionnelle, Risque professionnel, Victime, Travail, Sanction pénale, Responsabilité, Enquête, Milieu naturel, Commerce, Illégalité, Recherche en sciences sociales, Délinquance, Délit, Culture, France, Italie, Espagne, Mexique, Afrique, Asie

Les problèmes soulevés dans ce numéro spécial font écho aux débats qui occupent la sociologie du crime et la criminologie critique anglophone depuis près d’une trentaine d’années. Ils commencent seulement à faire l’objet d’investigations en France, où l’on peine à sortir d’une phase où les « scandales » politico-médiatiques tendent probablement à polariser des attitudes opposées de dramatisation et d’euphémisation...

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La criminologie biosociale à l’aune de la théorie du champ. Ressources et stratégies d’un courant dominé de la criminologie états-unienne

Article de Julien Larregue

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 41, n° 2, juin 2017, pp. 167-201.

Mots clés : Justice-Délinquance, Criminologie, Sociologie, Biologie, Recherche en sciences sociales, Analyse de contenu, Discours, Théorie, Courant de pensée, Justice, Criminalité, Déviance, Délinquance, Bourdieu (Pierre), Etat unis

Cet article analyse la criminologie biosociale états-unienne, domaine de recherche cristallisé dans les années 2000, à l’aune de la théorie du champ de Bourdieu. Mêlant variables biologiques et sociologiques, le mouvement biosocial propose une science du crime étendue aux comportement antisociaux. Criminologie controversée, elle est l’œuvre principale de chercheurs qui se trouvent dominés au sein d’un champ criminologique fortement marqué par la sociologie. Bien qu’hétérogène, ce courant de recherche est généralement identifié à une minorité bruyante d’universitaires issus de facultés de criminologie et de justice criminelle peu prestigieuses. Une analyse des discours et pratiques de cette minorité bruyante permet de mettre à jour toute une panoplie de stratégies plus ou moins subversives vis-à-vis de la socio-criminologie dominante et destinées à augmenter leur volume de capital scientifique et académique.

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A quoi sert la vidéosurveillance de l’espace public ? Le cas français d’une petite ville " exemplaire "

Article de Laurent Mucchielli

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 40, n° 1, mars 2016, pp. 25-50.

Mots clés : Justice-Délinquance, Territoire-Logement, Contrôle, Vidéo, Milieu urbain, Rôle, Sociologie, Interaction, Délinquance, Sécurité, Évaluation

Le fort développement de la vidéosurveillance dans l’espace public, en France, à partir des élections présidentielles de 2007, n’a pas fait l’objet d’évaluations scientifiques. Cet article propose une étude de cas et un travail de terrain dans une petite ville dotée d’un système de vidéosurveillance considéré comme exemplaire par les pouvoirs publics locaux. L’étude montre que la vidéosurveillance n’assure ni prévention ni dissuasion des actes de délinquance et qu’elle n’a globalement aucun impact sur le niveau de la délinquance enregistrée. L’étude illustre également le phénomène de déplacement des problèmes. Elle permet ensuite de mesurer la contribution de la vidéosurveillance au travail de police judiciaire, montrant que cette contribution est réelle mais limitée. Au final, la vidéosurveillance apparaît essentiellement comme un outil municipal de gestion urbaine de proximité, qui n’a que peu de rapport avec la politique locale de sécurité et de prévention. L’auteur analyse alors les ressorts politiques du succès de cette technologie, montrant qu’elle a constitué une ressource politique tant pour le gouvernement qui a décidé d’inciter à sa généralisation que pour les élus locaux désireux d’afficher une action dans le domaine, le tout en lien avec le fort développement des industries de la sécurité.

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L'honneur : principe de prévention de la déviance ?

Article de Julie ALEV DILMAC

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 38, n° 3, pp. 339-360.

Mots clés : Délinquance, Prévention, HONNEUR, Sociologie, Entretien, Récit de vie, TURQUIE

De nombreuses études sociologiques et anthropologiques ont tenté de décrire l'importance de l'honneur dans différentes cultures. Or, ce principe semble toujours avoir été analysé à la lumière de son aspect violent et destructeur. Dans cet article, il s'agit de montrer que l'honneur, loin de ne représenter qu'un principe provoquant des conflits interpersonnels, peut aussi être considéré comme un régulateur des relations sociales. C'est à travers des données discursives récoltées lors d'un terrain effectué en Turquie avec de jeunes adultes que nous tenterons de montrer que seref, l'honneur en turc, peut constituer un frein à la déviance.

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Les idéologies professionnelles : une analyse en classes latentes des opinions policières sur le rôle de la police

Article de Philippe COULANGEON, Geneviève PRUVOST, Ionela ROHARIK

Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 53, n° 3, juillet-septembre 2012, pp. 493-527.

Mots clés : Identité professionnelle, Police, Comportement politique, Idéologie, Enquête, Questionnaire, Sociologie, Profession, Représentation sociale, Opinion, Rôle, Sécurité, Partenariat, Délinquance, Prévention de la délinquance, Répression

En l'absence d'enquête sur le vote policier, l'étude des idéologies professionnelles, qui traduisent une forme de politisation des policiers ordinaires, partie intégrante de la socialisation professionnelle, permet d'approcher les orientations politiques du monde des policiers. A partir d'une enquête par questionnaire auprès de 5 221 policiers de tous grades, on a procédé au relevé des dissensions idéologiques sur la conception du métier policier. L'analyse est fondée sur la méthode des classes latentes, dont l'application fait ressortir trois classes d'opinion que l'on a qualifiées de répressive, médiane et préventive. Ces trois profils permettent de distinguer les policiers sur la question des missions prioritaires de la police, des populations à surveiller, des partenaires avec qui collaborer et des causes de la délinquance. L'analyse des propriétés sociales et professionnelles des policiers relevant de chacune des trois classes d'opinion montre ensuite la prépondérance des caractéristiques professionnelles sur les variables sociodémographiques dans la distribution au sein des trois classes.

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Surveiller et punir à l'âge actuariel : généalogie et critique

Article de Bernard E. HARCOURT

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 35, n° 1, pp. 5-34.

Mots clés : Délinquance, Statistiques, Mathématiques, Méthode, Modèle, Outil, Prospective, Délit, Sociologie, Théorie, Droit pénal, Sanction pénale, Ordre social, Prison, Application des peines, ETATS UNIS D'AMERIQUE

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Vivre entre soi : regards sur le phénomène des quartiers résidentiels securises en Europe

Article de André LEMAITRE, Jacques TELLER, Sarah BLANDY, et al.

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 33, n° 4, pp. 543-612.

Mots clés : Sécurité, Insécurité, Environnement, Milieu urbain, Quartier, Peur, Communauté, Groupe d'appartenance, Statut social, Identité, Logement, Habitat, Secteur privé, Logement social, Environnement social, Délinquance, Sociologie, Théorie, Classe sociale, Ordre social, Perception, Aménagement du territoire, SEGREGATION, ANGLETERRE, BELGIQUE, HONGRIE, BUDAPEST, PORTUGAL, LISBONNE

On trouvera dans ce dossier certaines des contributions issues d'un séminaire de l'Action de Coordination CRIMPREV (Assessing Deviance, Crime and Prevention in Europe), financée par la Commission Européenne dans le cadre du 6e PCRD [1]- [2]. Dans ce cadre, l'Université de Liège a organisé les 10 et 11 avril 2008, un séminaire consacré à l'étude de l'insécurité et du phénomène de l'exclusion sociale.

Immobilité sociale et trajectoires de délinquance

Article de Mathieu CHAREST, Pierre TREMBLAY

Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 50, n° 4, pp. 693-718.

Mots clés : Délinquance, Sanction pénale, Interaction, Sociologie, Mobilité sociale, Prison, Détenu, Classe sociale, Délit, Criminalité, Revenu, CAPITAL SOCIAL

Les trajectoires mensuelles des revenus licites et illicites de 195 délinquants ont été reconstituées pour les trois années qui ont précédé leur incarcération. Nous développons la thèse selon laquelle la classe sociale d'origine des délinquants majore les chances de succès de leurs activités illicites et module à la baisse la sévérité des tribunaux criminels à leur endroit. Les résultats de cette étude renouvellent la thématique de la stratification des opportunités criminelles et remettent en cause l'opinion commune, parmi les criminologues, selon laquelle la classe sociale n'influence pas les trajectoires de délinquance.

L'acteur et la mesure : le comptage de la délinquance entre données administratives et enquêtes

Article de Renée ZAUBERMAN, Philippe ROBERT, Sophie NEVANEN, et al.

Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 50, n° 1, pp. 31-62.

Mots clés : Délinquance, Sociologie, Statistiques, Enquête, Méthode, Analyse de contenu, Analyse comparative, Délit, Vol, Violence

Depuis que la délinquance a émergé comme problème de société, il a fallu en estimer l'importance et l'évolution. On a d'abord recouru exclusivement aux mesures de l'activité des professionnels de l'action pénale. Au cours de la seconde partie du XXe siècle, le doute sur la suffisance de ces données institutionnelles n'a cessé de monter - surtout avec l'émergence du débat sur la peur du crime et l'insécurité - amenant la création d'enquêtes en population générale. Dès lors, le problème de la mesure de la délinquance est devenu celui de la confrontation de différentes sources d'information, comptages d'activité institutionnelle d'un côté, enquêtes de l'autre. L'article montre comment comparer, dans le cas français, les données fournies par les enquêtes nationales de victimation disponibles et les statistiques policières éditées par le ministère de l'Intérieur, et quelles leçons tirer de cette confrontation. Finalement, il apparaît que la mesure ne doit pas servir à clore le débat sur la délinquance mais plutôt à l'ouvrir.