Documentation sociale

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Feindre l’indifférence en passant. Perceptions des femmes en attente de clients au coin d’une rue à Bruxelles

Article de Sarah Van Hollebeke

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1 & 2, juin 2021, pp. 101-111.

Mots clés : Lien social-Précarité, Prostitution, Femme, Rue, Émotion, Rejet, Empathie, Prise en charge, Bruxelles

Cet article questionne le trouble et les affects négatifs relatifs à la visibilité des situations d’interaction entre des prostituées et leurs clients dans la rue. À partir des parcours ordinaires d’un groupe d’habitantes, cette contribution montre que cette rencontre déclenche un éventail de réactions émotionnelles et de façons de se déplacer parfois ambivalentes : entre répulsion, anxiété, embarras et compassion. L’article revient sur les conduites par lesquelles ces résidentes tentent de se prémunir de ces situations embarrassantes, et sur leurs façons de contrôler l’image qu’elles-mêmes renvoient à des visiteurs extérieurs à ce quartier. L’article conclut sur la possibilité d’un renversement du geste de répulsion initial vers une forme d’assistance mutuelle et de prise en charge institutionnelle.

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Entre bienfaisance et pollution. Les ambassadeurs d’ONG dans l’espace public

Article de Baptiste Véroone

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1 & 2, juin 2021, pp. 95-100.

Mots clés : Lien social-Précarité, ONG, Don, Représentation sociale, Émotion, Refus, Rue, Rencontre, Adaptation

Cet article traite des dispositions et des techniques que les ambassadeurs d’ONG présents dans les espaces publics urbains utilisent pour déjouer, par anticipation, les réactions et affects négatifs qu’ils peuvent générer. À partir d’expériences vécues et d’une enquête ethnographique, l’auteur analyse cette figure d’« indésirable », ambivalente du fait de sa fonction bienfaitrice. À travers des formations qui préparent l’entrée sur le terrain de ces salariés, ces derniers en viennent à développer certaines dispositions socioprofessionnelles, ainsi que des règles de conduites ajustées à leur statut d’indésirable tout autant qu’à leur objectif de récolte monétaire. Grâce à elles, ils apprennent, de manière subtile, à surmonter le sentiment de constituer une « pollution urbaine » et à susciter la sympathie des passants à leur égard. Un préalable nécessaire pour tenir bon et parvenir à recruter des donateurs.

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