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Article de Margherita Merucci, Alessia Cinotti, Yara Doumit Naufal
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 43, n° 1, janvier 2022, pp. 31-45.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Ecole-Enseignement, Enfant handicapé, Projet éducatif, Intégration, Scolarisation, École, Milieu ordinaire, Outil, Psychologie du développement, Atelier, Expérimentation, Coopération
Dans cet article nous souhaitons présenter un projet éducatif , et l’outil qui l’accompagne, au service d’une école plus inclusive afin de promouvoir et consolider les démarches d’inclusion des petits enfants en situation de handicap dans les écoles ordinaires. En particulier dans les pages que suivent les autrices présentent la première phase d’un projet éducatif visant à favoriser l’inclusion des enfants à besoins spéciaux dans l’école ordinaire. Après avoir introduit la notion d’école inclusive et précisé quelques éléments qui caractérisent le développement de l’âge choisi, nous allons présenter le projet et l’outil qui en est le support. Nous posons l’hypothèse que plus les enfants seront accompagnés de leur plus jeune âge dans la découverte de leurs ressources relationnelles, plus les politiques d’inclusion seront efficaces.
En tant qu’enseignante spécialisée, je suis sollicitée par les enseignants d’écoles maternelles et élémentaires, pour les enfants en difficultés scolaires ou comportementales (manque de concentration, de cadre, d’autonomie, de confiance en eux, agressivité, etc.) avec le mandat institutionnel d’impliquer les familles.
Quelle lecture opérationnelle choisir de la situation ?
Comment entraîner enfant et parents, qui ne sont pas à l’origine de la demande, dans cette fameuse « danse » susceptible de conduire au changement ?
Quel type de danse leur proposer ?
J’exposerai les grandes lignes de ma démarche avant de proposer une rapide classification du type d’outils ou « pas de danse » que j’utilise.
C’est dans le monde de l’enfance, des contes, et des enchantements que nous emmène Charlotte Crettenand. La pratique narrative inventée par Michaël White dans les années 1990 se fonde sur la narration, et l’externalisation du problème : l’enfant n’est pas le problème. A partir de ces prémices, elle propose de parler des qualités de l’enfant dès le début des rencontres, avant même d’envisager la cause de la consultation. Les cartes Dixit, véritables objets flottants, ont donc tout naturellement trouvé leur place dans cette modalité. Dans l’histoire de Flora, venue pour harcèlement par ses camarades, elle utilisera ces cartes pour parler du présent, puis de l’avenir, et enfin du passé.
Depuis 2006, en Belgique, le cadre législatif permet aux couples homosexuels l’accès à la parentalité. Ainsi, les intervenants psychosociaux sont aujourd’hui face à une réalité qui les interpelle et qui leur demande d’intervenir : travail clinique, psychoéducation, sensibilisation dans les écoles, conférences, formations … En utilisant la méthode des focus groupes, la présente recherche a investigué les attitudes des intervenants psychosociaux dans les plannings familiaux face à la thématique de l’homoparentalité. Les résultats ont mis en évidence trois dimensions : la réalité de terrain des intervenants avec les défis auxquels ils sont confrontés, leurs expériences et leurs ressentis, leurs questionnements et leurs besoins. Ces résultats pourront aider à promouvoir la santé et la qualité de vie des personnes homosexuelles en favorisant la compréhension des réactions des professionnels hétérosexuels auxquels ils sont confrontés.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 36, n° 1, janvier-mars 2015, pp. 85-98.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Enfant, Lien social, Relation, Identité, Groupe d'appartenance, École, Adaptation, Altérité, Conscience de soi
« Être écolier » n’est qu’une appartenance parmi d’autres... lorsque tout va bien. Mais tel n’est pas toujours le cas. L’auteure se propose d’explorer ces problématiques d’enfants n’arrivant pas à s’adapter à l’école du fait de difficultés : à se constituer une identité propre par défaut d’individuation (du fait du manque de « désadaptation » des parents – au sens donné par Winnicott –) et à développer un réel sentiment d’appartenance (en lien avec l’entrée dans la Loi, la notion d’altérité, la capacité d’empathie, etc.). Puis elle expose une méthodologie de collaboration avec les parents et l’enseignant de façon à aider l’enfant à franchir ces étapes du « grandir » afin qu’il puisse trouver sa juste place à l’école... gage de sa capacité à trouver plus tard une juste place dans la société.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 30, n° 1, pp. 11-26.
Mots clés : Trouble du comportement, Approche systémique, École, Apprentissage, Coopération internationale, Élève, Enfant en difficulté, Méthode pédagogique
Cet article s'intéresse à l'application du modèle systémique dans le cadre scolaire, plus précisément dans le cas d'interventions dans les classes. Cette optique de départ est enrichie par les apports issus des modèles s'intéressant à l'émergence de la coopération et des thérapies orientées vers les solutions. Deux illustrations cliniques viennent compléter la présentation théorique.
Après des années de pratique comme logopédistes (orthophonistes/logopèdes) en milieu scolaire, les auteurs ont développé, dans ce cadre, un mode d'intervention qui s'appuie sur les concepts et les outils de l'intervention brève centrée sur les solutions. Ce type de traitement a l'avantage de mettre de suite l'enfant/l'adolescent et sa famille dans une position active. Cet article explicite leur démarche et l'illustre par des situations cliniques.