Documentation sociale

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Le bel au bois dormant

Article de Florence Bécar

Paru dans la revue Dialogue, n° 243, mars 2024, pp. 71-87.

Mots clés : Enfance-Famille, Rencontre, Couple, Séparation, Amour, Internet, Différence, Thérapie de couple, Représentation sociale, Naissance, Technologie numérique, Père

Dans cet article clinique, l’auteure rend compte de l’écoute d’un couple qui s’est rencontré par le biais d’un site de rencontres sans prendre la mesure du temps nécessaire afin que la rencontre se transforme en ce qu’on appelle communément un couple. Elle montre les effets sur la relation des temps vécus différemment par l’un et l’autre : temps court de la rencontre, manque de temps de préparation à la vie conjugale et familiale, temps figé à l’adolescence pour l’un des membres du couple. Ces contretemps entravent une rêverie de groupe propice au cheminement de la pensée et à l’élaboration verbale dans le temps de la thérapie.

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Évolutions théoriques et méthodologiques des thérapies psychanalytiques en couple

Article de Jean Georges Lemaire

Paru dans la revue Dialogue, n° 234, décembre 2021, pp. 205-223.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Psychanalyse, Inconscient, Thérapie de couple

Les thérapies psychanalytiques auprès des couples apportent un bénéfice thérapeutique personnel à chacun des patients et, souvent, à leur lien douloureux ambivalent, comme en témoigne une méta-analyse comparative des approches thérapeutiques anciennes ou contemporaines. Une compréhension psychanalytique plus groupale s’impose aujourd’hui pour mieux saisir les problématiques identitaires mises en jeu par les processus inconscients qui structurent tout groupe humain, mais aussi la spécificité groupale transgénérationnelle des familles et des couples, laquelle donne à leur vie émotionnelle et affective une si grande intensité.

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Thérapie conjugale à distance : innovation ou profanation du cadre ?

Article de Svetlana Hiers

Paru dans la revue Dialogue, n° 233, septembre 2021, pp. 77-98.

Mots clés : Enfance-Famille, Thérapie de couple, Distance, Intimité, Télémédecine, Transgression, Relation soignant-soigné, Couple, Environnement

Cet article interroge l’espace thérapeutique mouvant expérimenté dans une téléconsultation avec un couple. Il décrit les frontières polytopiques d’une séance online. Désormais, l’espace thérapeutique réunit trois lieux qui se superposent : chez le thérapeute, chez le patient et l’interface de rencontre, la plateforme numérique.
L’auteure constate l’émergence d’une illusion partagée entre le thérapeute et son patient, favorisée par la superposition de deux mondes : virtuel et réel, dans l’écran et hors de l’écran. Le passage à une thérapie conjugale à distance déplace les symptômes sur l’aspect territorial du cadre, tout en permettant de déployer un nouveau processus thérapeutique. Puisque les patients font entrer le regard du thérapeute dans leur habitat intérieur, la question du privé et de l’intime se pose : qu’est-ce qui est dévoilé ? Le couple peut jouer avec la création de la mise en scène jusqu’à la « profanation rituelle », la transgression du cadre. L’article apporte une illustration clinique d’une « séance à l’envers ».

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Le couple expatrié à distance : d’une illusion à l’autre

Article de Xiao Hui Aurore Lin Pinçon

Paru dans la revue Dialogue, n° 233, septembre 2021, pp. 59-76.

Mots clés : Enfance-Famille, Distance, Couple, Séparation, Transfert, Contre-transfert, Maintien du lien, Télécommunication, Échange, Thérapie de couple

Cet article s’intéresse au couple à distance dans le contexte de l’expatriation. La réflexion porte sur les effets des séparations et des retrouvailles à travers la distance géographique, qui met progressivement en évidence l’étrangeté de soi et de l’autre dans les liens de couple. L’étrangeté peut s’éprouver de façon plus ou moins accentuée selon la culture du pays d’expatriation. La rencontre avec un couple dont les entretiens se sont déroulés en chinois illustre ces enjeux et interroge la position du clinicien dans sa double position dans le transfert et le contretransfert.
L’article montre par ailleurs en quoi le virtuel à travers la tablette peut devenir un espace de jeu et de créativité au sens de Winnicott et entretenir l’illusion de la non-séparation. Il peut devenir un espace de besoin, qui peut faire barrage à une désillusion nécessaire et repousser les véritables retrouvailles du couple.

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De la synergie positive entre l’approche EMDR et la thérapie d’inspiration systémique. Point de vue épistémologique et clinique

Article de Olivier Real del Sarte, Florence Mori Toso

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 42, n° 2, juin 2021, pp. 135-165.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Approche systémique, Thérapie de couple, Thérapie familiale, Épistémologie, Traumatisme, Neurologie, Piaget (Jean)

La contribution que nous aimerions apporter avec cet article tient à l’originalité d’un setting thérapeutique conjoint qui associe une thérapie d’inspiration systémique concernant le couple ou la famille avec une approche inspirée par l’EMDR. C’est l’occasion d’instaurer une réflexion épistémologique nous amenant à revisiter le concept d’information au service du patient. Dans un climat de sécurité et de confiance mutuelle, c’est aussi l’occasion d’établir des ponts fructueux et mobilisateurs entre les processus thérapeutiques développés dans un cadre systémique d’une part et dans le cadre d’une thérapie EMDR d’autre part.

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La conjugalité à l’épreuve de l’adolescence

Article de Philippe Robert

Paru dans la revue Dialogue, n° 231, mars 2021, pp. 121-138.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Couple, Adolescent, Sexualité, Filiation, Sexualité infantile, Thérapie familiale, Thérapie de couple, Psychanalyse

Les travaux sur la parentalité se sont beaucoup intéressés à la mère, ensuite au père et au couple parental. La question de la conjugalité et de ses impacts sur les enfants est venue plus tardivement à propos du bébé puis à propos de l’adolescent. La problématique adolescente réactive non seulement les conflits de dépendance, mais aussi les questions autour de la sexualité génitale. Tant pour le couple que pour l’adolescent, nous n’avons pas affaire à de simples répétitions de la sexualité infantile, mais également à l’impact de la façon dont elle se vit avec ses parts d’inconnu. Le bébé tout comme l’adolescent peuvent apparaître comme des étrangers aux yeux de leurs parents. Cet article tente de montrer les parallèles et les imbrications entre processus d’adolescence et processus de conjugalité.

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Les résistances d’un couple à devenir parent. Effets inconscients d’un inceste transgénérationnel

Article de Elisabeth Darchis

Paru dans la revue Dialogue, n° 231, mars 2021, pp. 61-78.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Couple, Inconscient, Résistance, Inceste, Souffrance psychique, Rejet, Maternité, Thérapie de couple, Thérapie familiale, Psychanalyse, Désir d'enfant, Répétition

Le couple est parfois bousculé lors de l’arrivée d’un enfant qui oblige à un réaménagement de l’héritage psychique et des alliances fondatrices de la conjugalité. Des résistances s’installent, surtout lorsque les liens se sont organisés pour immobiliser le réveil de souffrances générationnelles. Le cas singulier d’une difficile conception d’un enfant, présenté pour sa valeur paradigme, nous aide à comprendre le laborieux passage entre conjugal et parental. Nous verrons notamment comment un climat d’incestualité dans la famille ancienne va conduire à un rejet de la maternité. La thérapie de couple dès le désir d’enfant, puis la thérapie familiale au temps de la grossesse aident à comprendre les craintes ou les effrois ressentis à l’idée de devenir parent. L’analyse des mouvements transférentiels et contretransférentiels soutient ce travail et permet de penser les organisations défensives mobilisées face aux traumatismes mis sous silence par les familles d’origine.

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Deux à deux : témoignage d’un dispositif de cothérapie en thérapies de couples

Article de Nathalie Paiva, Arnaud Pauwels

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 41, n° 4, 2020, pp. 313-322.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Thérapie de couple, Psychothérapie, Communication, Coopération, Plaisir

À partir de notre expérience d’une consultation de cothérapie pour les couples, nous tentons de conceptualiser le dispositif que nous proposons. Nous commençons par décrire quels sont les « piliers cliniques » qui fondent notre pratique. Ensuite, nous partageons comment notre relation constitue le levier thérapeutique essentiel de notre dispositif, grâce à trois éléments : le dialogue relationnel, notre liberté à circuler sur le cycle de l’ambiance, autant entre altérité et égalité qu’entre position « intra » et « méta » et enfin, troisième élément indispensable, le plaisir de travailler ensemble.

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La transe dans le moment présent de la dispute de couple

Article de Nathalie Duriez

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 59, n° 3, juillet-septembre 2020, pp. 281-289.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Relation femme-homme, Couple, Thérapie de couple, Représentation sociale, Violence

Nous proposons d’envisager le moment présent de la dispute de couple comme un vécu de transe négative (Perlmutter & Sauer, 1986). La relation de couple est organisée à partir d’un mythe fondateur que les expériences douloureuses du passé et l’évolution des conjoints avec le temps peuvent remettre en question. Dans ce contexte d’insécurité, chez des sujets particulièrement réactifs, un mot peut alors déclencher une dispute qui plonge les sujets dans un état de transe négative. La répétition ou ritualisation de ces moments de transe entraînera l’extinction du mythe d’harmonie initial qui sera alors remplacé par des mythes de la discorde distincts pour chacun. Avec la perte du mythe commun, les conjoints perdent aussi la connexion qui les unissait et réécrivent alors leur histoire commune. Un extrait de l’entretien lors de la première séance de la thérapie du couple PaulEmma est analysé selon une approche phénoménologique. Nous retrouvons dans la narration de Paul et Emma des expériences d’induction, de transe et de fabrication de nouveaux mythes. L’attention clinique portée à ces niveaux d’expériences peut guider le thérapeute dans ses interventions pour aider le couple à retrouver sa fonction mythopoïétique et construire un nouveau mythe qu’ils pourront partager.

Lorsque la maladie fait irruption dans la vie du couple

Article de Sophie Boursange, Marcela Gargiulo

Paru dans la revue Dialogue, n° 229, septembre 2020, pp. 81-101.

Mots clés : Santé-Santé publique, Couple, Maladie génétique, Handicap, Crise, Parentification, Identité sexuelle, Médiation, Souffrance psychique, Psychologie clinique, Jeu, Annonce de la maladie, Thérapie de couple

Cet article étudie les remaniements produits au sein d’un couple lorsque l’un des partenaires reçoit le diagnostic d’une maladie neuromusculaire, des années après leur rencontre. Il s’appuie sur l’étude de cas d’un couple exploré à travers l’utilisation de deux outils : une médiation, « le jeu de l’oie », proposée au couple, suivie d’un entretien individuel avec chaque partenaire. La maladie peut renforcer le pacte inconscient du couple, mais aussi ébranler ses fondations et entraîner une crise laissant chaque partenaire face à sa propre souffrance. Cette crise peut apparaître à distance du diagnostic, notamment au moment de l’apparition des symptômes invalidants du partenaire atteint. Le psychologue clinicien, au sein des consultations médicales spécialisées, joue un rôle crucial pour identifier les situations à risque et œuvrer pour que le couple du patient soit aussi « pris en soin » et que les partenaires, comme les patients, soient entendus dans ce qu’ils vivent face à l’expérience de la maladie pour au moins en limiter les effets.

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