Article de Chantal Julia, Julia Baudry, Mathilde Touvier, et al.
Paru dans la revue Vie sociale, n° 36, décembre 2021, pp. 37-48.
Mots clés : Santé-Santé publique, Alimentation, Inégalité, Santé, Population, Vulnérabilité, Comportement alimentaire, Activité physique, Prévention sanitaire, Statut social, Aide alimentaire, Précarité
Les inégalités sociales de santé sont reflétées en matière de nutrition, avec un continuum dans la distribution des comportements alimentaires, les populations plus vulnérables ayant des comportements alimentaires globalement moins favorables à la santé. La consommation de fruits et légumes en particulier montre des disparités importantes entre les groupes sociaux, et peut être considérée comme un marqueur social. Les politiques publiques, en se focalisant sur l’information nutritionnelle, peuvent contribuer à l’aggravation de ces inégalités. Il est donc essentiel d’accompagner l’information des populations par des mesures en faveur d’un environnement par défaut favorable à la santé, pour rendre évident et accessible un choix « sain ».
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Article de Caroline Bresson
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 350, octobre 2021, pp. 12-16.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Santé-Santé publique, Sport, Activité physique, Bien-être, Jeune enfant, Prévention sanitaire, Santé publique, Motricité, Égalité, Prescription médicale
Développer l’activité physique et valoriser l’action sportive comme outil de promotion de la santé est un enjeu de santé publique. Les plus jeunes, les plus grands, les parents ou les professionnels, tous ont un rôle à jouer pour améliorer le capital santé de toute une société.
Article de Romain Garofoli
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 350, octobre 2021, pp. 17-19.
Mots clés : Santé-Santé publique, Petite enfance-Périnatalité, Sport, Activité physique, Jeune enfant, Accident, Sécurité, Santé, Prévention sanitaire, Pathologie
Le sport est nécessaire à la bonne santé globale à tout âge. Ainsi, la pratique d’une activité physique, au moins soixante minutes par jour, est recommandée chez l’enfant. Néanmoins, elle peut être source de blessures, plus ou moins graves. La plupart sont bénignes mais nécessitent un avis médical pour guider la reprise sportive et limiter le risque de récidive. S’il est primordial d’encourager l’enfant à participer à des activités sportives quotidiennes, il est important de veiller à ce qu’elles se déroulent dans de bonnes conditions pour sa sécurité.
Article de Sandrine Knobé
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2020, pp. 51-67.
Mots clés : Santé-Santé publique, Prévention sanitaire, Obésité, Sport, Étudiant, Comportement alimentaire, Norme, Image du corps, Participation, Contrainte, Santé publique, Motivation, Socialisation, Activité physique, Enquête, Politique sanitaire
Depuis les années 2000 en France, de nombreuses actions de prévention de l’obésité ont été développées et mises en œuvre à différentes échelles territoriales. Elles encouragent la modification des pratiques sur les plans alimentaire et physique, et s’adressent à différents publics, adultes ou enfants, par la diffusion de normes corporelles légitimes. En matière d’activité physique, des seuils de durée et d’intensité de pratique hebdomadaire sont recommandés. Mais comment la participation à de telles actions préventives est-elle vécue par les bénéficiaires ? Grâce à une enquête qualitative auprès d’une dizaine d’étudiants, cet article interroge la réception sociale des pratiques physiques proposées dans le cadre d’un programme de sport-santé. Les résultats mettent en évidence différentes formes de réception, illustrées par les portraits de quatre étudiantes, tenant compte des socialisations sportives antérieures, des pratiques effectives, de leur évolution et du sens que les étudiantes leur attribuent. La participation apparaît comme une ressource variable – physique, subjective, transitionnelle ou de consolidation – selon les formes de réception observées.
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Article de Frédéric Illivi, Marina Honta
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2019, pp. 169-188.
Mots clés : Santé-Santé publique, Santé, Activité physique, Sport, Politique sanitaire, Partenariat, Collectivité territoriale, Inégalité, OMS, Prévention sanitaire, Maladie chronique, Qualité de la vie
L’analyse de la mise en œuvre du plan « Sport Santé Bien-Être » (PSSBE) dans une région française donne à voir un État qui agit par incitation et délégation au moyen d’instruments d’action publique (IAP). Parce qu’elles favorisent l’intéressement de réseaux d’acteurs aux enjeux du « sport-santé », ces technologies de gouvernement participent pleinement à sa diffusion et à sa régulation territoriales. Elles cherchent surtout à agir sur la qualité et la sécurité de l’offre en rationalisant les conduites des acteurs collectifs pour mieux orienter, ensuite, les décisions des individus et des prescripteurs d’activité physique que sont les professionnels de santé. L’institutionnalisation du PSSBE donne également à voir de nouvelles formes de coopération entre l’État, les collectivités territoriales et les diverses catégories d’opérateurs. Ces relations étant parfois marquées par des logiques de protection des positions et des ressources, des dispositifs sont pensés pour stabiliser les partenariats entre les acteurs du sport et ceux de la santé.
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