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Les difficultés à repérer, mesurer et qualifier les négligences sur mineurs

Article de Martine Balençon, Marion Lerouge Bailhache, Nathalie Vabres

Paru dans la revue Vie sociale, n° 44, avril 2024, pp. 89-101.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant, Maltraitance, Carence familiale, Transmission, Intergénérationnel, Langage, Diagnostic, Accompagnement, Sanction, Santé, Handicap, Violence, Loi 2022-140 du 7 février 2022, Loi 2016-267 du 14 mars 2016

Les négligences chez les mineurs se caractérisent par leur association quasi constante aux situations de violences intrafamiliales. Sur le volet santé, il s’agit de situations difficiles à voir et à matérialiser car elles se caractérisent par une absence de réponse ou une réponse partielle, répétée ou durable, aux besoins fondamentaux des enfants. Elles s’expriment cliniquement par une constellation de signes qui, pris isolément, sont peu significatifs. Les négligences génèrent un déni puissant chez l’ensemble des professionnels. Les conséquences en santé peuvent être très graves. On retrouve chez les mineurs négligés une surreprésentation des situations de handicap.
Les situations connexes de violences font souvent écran aux conséquences des négligences. Il est essentiel que les acteurs se mobilisent précocement pour pallier l’intrication de ces situations. C’est tout l’enjeu de la mise en place des unités d’accueil pédiatrique enfants en danger (uaped) qui, grâce à la présence de professionnels d’horizons divers, permettront de traiter dans un univers de soins la réponse à l’autorité judiciaire, l’entrée en soin et le repérage de signes de négligences ténus, connexes, qui échappent le plus souvent à toute qualification pénale mais qui méritent l’attention des professionnels tant leurs conséquences peuvent être importantes tout au long de la vie.

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« Seul un mécanisme d’une extrême violence peut provoquer les lésions spécifiques du bébé secoué »

Article de Aude Lafitte

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 372, décembre 2023, 14-18.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant maltraité, Bébé secoué, Diagnostic, Traumatisme crânien, Violence, Pleurs, Symptôme, Maltraitance

Médecin de rééducation et neurologue, Anne Laurent-Vannier s’est occupée, pendant 30 ans, d’enfants après atteintes cérébrales acquises : traumatismes crâniens, tumeurs cérébrales, accidents vasculaires cérébraux, méningo-encéphalites. Elle est devenue experte judiciaire en 2005. Aujourd’hui, ses missions concernent exclusivement le syndrome du bébé secoué. Elle a présidé le comité d’organisation des recommandations à la Haute Autorité de santé portant sur le diagnostic du syndrome du bébé secoué, puis le groupe de travail d’actualisation de ces recommandations. Elle évoque les spécificités du diagnostic, la nécessité d’une prise en charge précoce et le renforcement indispensable de la formation des professionnels, afin de mieux prévenir et dépister cette forme de maltraitance.

Le syndrome du bébé secoué

Article de Emilie Courtois, Anne Laurent Vannier, Isabelle Davost Serizay, et al.

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 320, octobre 2018, pp. 11-31.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant maltraité, Bébé secoué, Haute autorité de santé, PMI, Puéricultrice, Prévention, Récidive, Groupe de parole, Diagnostic, Traumatisme crânien, Violence, Maltraitance, Infraction, Information, Équipe pluridisciplinaire, Accompagnement, Parents, Isolement, Soutien à la parentalité, Empowerment, Pleurs, Stress, Relation enfant-parents, Deuil, Mort, Périnatalité

Les recommandations de bonne pratique sur le syndrome du bébé secoué ont fait l'objet d'une mise à jour en 2017 par la Haute Autorité de Santé. Pas toujours facile à diagnostiquer, ce syndrome est sous-évalué. La puéricultrice des services de protection maternelle et infantile joue un rôle essentiel pour aborder le sujet avec les parents. Face aux pleurs du nourrisson, un programme de soutien aux habiletés parentales peut s'avérer être un outil de prévention utile. Enfin, comment accompagner les parents d'enfants victimes du syndrome du bébé secoué ? Les groupes de parole n'accueillent que très rarement ces parents pourtant susceptibles de récidive.