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Article de Anne Lambert, Violaine Girard, Elie Gueraut, et al.et al.
Paru dans la revue Revue des politiques sociales et familiales, n° 141, 4ème trimestre 2021, pp. 5-139.
Mots clés : Épidémie, Crise, Isolement, Logement, Inégalité, Genre, Classe sociale, Vie quotidienne, Personne âgée, Milieu rural
Ce dossier thématique regroupe quatre articles scientifiques, un article de synthèse, deux articles d’études, un article de méthodologie et cinq comptes rendus. Il permet d’appréhender le logement en situation de confinement sous différents angles. Les articles sont fondés sur des enquêtes réalisées en France ou en Suisse. Ancrés empiriquement, ils emploient des méthodes quantitatives et/ou qualitatives par observations ethnographiques ou entretiens.
Paru dans la revue Vie sociale, n° 22, novembre 2018, pp. 33-46.
Mots clés : Lien social-Précarité, Milieu rural, Non-recours, Précarité, Pauvreté, Logement, Violence, Alimentation, Santé, Mobilité géographique, Accès aux soins, Accès aux droits, Méthode de travail social, Reproduction sociale
Lorsqu’on évoque les milieux populaires, on les imagine assez systématiquement dans les quartiers déshérités des grandes villes. Cet élément contribue sans aucun doute à l’invisibilité sociale des classes populaires rurales. La recherche présentée a été réalisée auprès de populations agricoles et non agricoles. Elle analyse les problématiques auxquelles elles sont confrontées, les difficultés vécues par ces usagers des services sociaux. Et, à travers les multiples figures de « petites gens » rencontrées, se dessinent des destins sociaux inscrits dans un processus de reproduction. Dans ce contexte, la spécificité du travail social peut être caractérisée par trois missions principales : faire accéder aux droits, représenter l’État social, avoir un rôle de veilleur social. Ces spécificités, mais aussi l’approche de ces histoires de vie par le concept de reproduction sociale, interrogent le contenu des formations en travail social, ainsi que la formation continue des professionnels en milieu rural.
Article de Pierre Gilbert, Gilles Laferté, Eleonora Elguezabal, et al.
Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 215, décembre 2016, 125 p..
Mots clés : Territoire-Logement, Classe sociale, Logement, Habitat individuel, Espace, Aménagement de l'espace, Architecture d'intérieur, Famille, Intimité, Voisinage, Milieu rural, Socialisation, Architecture, Agriculteur, Aide à domicile, Travail ménager, Femme au foyer, Couple, Cuisine, Amitié, HLM, Rénovation de l'habitat, Genre, Buenos Aires
En plongeant dans l’intimité des foyers, ce dossier propose une contribution originale à la sociologie des classes sociales. Alors que les débats se focalisent d’ordinaire sur certaines dimensions de la culture de classe (tout particulièrement sur les pratiques culturelles), il déplace l’attention vers un lieu qui, avec l’autonomisation de la vie privée et l’amélioration des conditions de logement, fait l’objet d’un investissement croissant.
Les enquêtes présentées dans les articles portent sur des groupes sociaux et des contextes résidentiels contrastés : classes populaires des cités HLM ou de milieu rural, agriculteurs embourgeoisés, classes populaires et moyennes du périurbain, classes supérieures urbaines ou familles nombreuses occupant diverses positions dans l’espace social. Attentives également à la dimension genrée des styles de vie domestique, elles explorent les pratiques, les relations et les logiques symboliques qui prennent corps à l’intérieur des frontières de l’habitat. Chacun des articles souligne ainsi combien les pratiques de décoration, d’aménagement et d’ameublement, ainsi que les usages personnels et l’organisation des sociabilités domestiques, sont l’expression de goûts socialement situés. En prenant en compte le rôle de l’économie de la maisonnée, ils montrent également les formes variées que prend l’organisation du travail domestique, dont une partie peut être déléguée à des employé-e-s subalternes par les classes supérieures mais qui, à l’intérieur de chaque ménage, fait l’objet d’une division sexuée persistante.
L’espace domestique apparaît ainsi doté de propriétés spécifiques – en particulier celle d’offrir à ses occupants un lieu à l’abri relatif des rapports de domination dont ils font l’expérience dans d’autres espaces. Il existe donc bien une relative autonomie symbolique des cultures de classes et de fractions de classe, comme en attestent les résistances face à l’imposition de modèles d’habiter hétéronomes. Mais les manières d’habiter se transforment aussi, sous l’effet des logiques de distinction et des aspirations à différentes voies d’ascension sociale, qui viennent redessiner les frontières culturelles séparant les classes sociales.
Article de Sarah Faucheux Leroy, Pauline Kertudo, Clémence Petit, et al.
Paru dans la revue Recherche sociale, n° 212, octobre-décembre 2014, pp. 6-97.
Mots clés : Territoire-Logement, Logement, Aide au logement, Demande sociale, Pauvreté, Précarité, Milieu urbain, Milieu rural, Hébergement, Hébergement temporaire, Accès aux droits, Rupture, Prise en charge, Logement social, Adulte en difficulté, Famille en difficulté, Travailleur social, Accompagnement social, Souffrance psychique, Recours, Usager
Depuis plus de 20 ans, l’équipe de FORS a produit de nombreux travaux sur les situations difficiles de logement. Nombre de ces études ou recherches tant pour la Fondation Abbé Pierre pour le logements des défavorisés que pour différents ministères et organismes ou fédérations, nous ont permis de mettre au jour les différentes situations de mal-logement présentes sur le territoire national et leurs évolutions.
Qu’il s’agisse des hébergés, des ménages vivant en habitat indigne, de populations fragilisées par l’absence de logement (jeunes, séniors, salariés précaires ou pauvres…) ou de ménages fortement désinsérés, un constat s’est progressivement imposé : celui de l’arrivée au point de rupture des dispositifs et politiques construits depuis le début des années 90. En effet, de plus en plus de ménages échappent aux filet de sécurité qui avaient été conçus pour eux et « naviguent » entre différentes formules de logement ou d’hébergement, toutes insatisfaisantes et non durables. Pour certains, c’est l’hébergement chez un tiers et des structures collectives d’accueil, pour d’autres c’est la rue et l’accueil d’urgence, pour d’autre encore c’est l’accueil dans des hôtels meublés en attendant hypothétiquement un relogement dans le parc social.
Aucune de ces situations ou parcours n’est inédite, mais le nombre d’individus et la nature des ménages concernés sont en revanche nouveaux. Des familles avec enfants, des femmes seules, des retraités viennent ainsi grossir les rangs des « exclus du logement ». La fondation Abbé-Pierre, pour son rapport annuel, a ressenti la nécessité de mettre au jour ces situations et les processus qui y conduisent. Nous avons donc réalisé à cet effet une étude complète qui n’aura été que partiellement reprise dans le rapport annuel de 2015 sur l’état du mal logement en France. C’est le travail qui est présenté dans ce Recherche sociale.
Article de Michel LORIAUX, Dominique REMY, Solange LEFEBVRE, Michel LORIAUXet al.
Paru dans la revue Retraite et société, n° 64, décembre 2012, 238 p..
Mots clés : Intergénérationnel, Vieillissement, Personne âgée, Famille d'accueil, Milieu rural, Lien social, Logement, Transmission, Travailleur âgé, Accueil familial, Politique de la ville