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Paru dans la revue Empan, n° 129, mars 2023, pp. 104-111.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Radicalisation, Femme, Famille, ASE, Protection de l'enfance, Transmission, Terrorisme, Violence conjugale, Répétition, Psychologie, Prise en charge
À partir de l’analyse psychopathologique d’une femme adressée à l’ASE dans un contexte de crainte de sa radicalisation dans le djihadisme violent, la discussion autour de ce cas permet de penser les destins de la violence intrafamiliale dans un processus de radicalisation. Les fantasmes de transmission psychique y sous-tendent l’investissement radical. L’ASE peut ainsi devenir lieu de dépôt et de travail de déprise d’un investissement à la marge du social, du religieux et du politique.
Paru dans la revue Empan, n° 128, décembre 2022, pp. 103-111.
Mots clés : Enfance-Famille, Violence conjugale, Accompagnement social, Femme, Conseil départemental, Droits des femmes, Action sociale, Famille, Prévention, Formation, Innovation sociale, Vulnérabilité, ASE, Protection de l'enfance, Aveyron
Les conseils départementaux occupent une place centrale dans le parcours des femmes victimes de violences conjugales. Dans les maisons de la solidarité comme à l’Aide sociale à l’enfance, les acteurs sociaux sont confrontés à cette question. En Aveyron, une attention particulière et des actions spécifiques innovantes sont consacrées à cette question. Nous avons donné la parole à Claire Gabriac. À travers ses missions de référente violences conjugales et de coordinatrice du « Schéma majeurs en situation de vulnérabilité », elle nous permet de saisir une des formes d’engagement des conseils départementaux.
Article de Claire Ganne, Pascale Dietrich Ragon, Isabelle Frechon
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2019, pp. 147-168.
Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, ASE, Intégration, Insertion professionnelle, Famille, Parentalité précoce, Précarité, Accompagnement social, Classe sociale
À partir de l’enquête ELAP (Étude longitudinale sur l’accès à l’autonomie après le placement) et d’entretiens qualitatifs menés avec des jeunes adultes, cet article analyse les trajectoires menant à la parentalité chez les jeunes sortants de l’Aide sociale à l’enfance. Comment cette transition s’inscrit-elle dans l’enchaînement des étapes du passage à l’âge adulte ? L’analyse du discours des jeunes montre que l’insertion sur le marché du travail et la construction d’une famille peuvent être considérées comme deux normes d’intégration différemment accessibles et hiérarchisées. Certain·e·s considèrent que l’intégration professionnelle doit être première alors que d’autres construisent une famille rapidement, cette dernière étant parfois perçue comme un point de départ dans la vie adulte. Ces différentes trajectoires sont à relier aux histoires personnelles mais aussi aux propriétés sociales et démographiques des enquêté·e·s. Ainsi, les filles sont plus nombreuses à connaître des transitions précoces à la parentalité. Cela a des effets déterminants sur les parcours : les jeunes suivant des formations pour s’insérer rapidement professionnellement sont davantage épaulé·e·s par les institutions, alors que celles et ceux qui deviennent parents perdent plus vite cet appui. L’entrée précoce en parentalité peut alors constituer un facteur de précarité quand l’insertion professionnelle n’est pas réalisée et qu’aucune solution de logement autonome n’a été trouvée.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 29, n° 3, pp. 401-428.
Mots clés : Protection de l'enfance, ASE, Orientation éducative, Maltraitance, Famille, Accompagnement, Intérêt de l'enfant, Carence familiale, Responsabilité, Parentalité, Équipe soignante, Intervention sociale, Mandat judiciaire, BELGIQUE
En Communauté française de Belgique, le décret de l'aide à la jeunesse du 4 mars 1991 a donné une nouvelle impulsion à l'ensemble de la politique relative à ce secteur. Une quinzaine d'années plus tard, à partir de sa pratique dans un centre d'orientation éducative travaillant sur mandat du Service de l'Aide à la Jeunesse (SAJ), l'auteur questionne son travail dans les nombreuses situations de maltraitance confiées au service. (...) L'élaboration d'une méthodologie particulière, à partir d'un travail d'équipe en co-intervention, va servir notre objectif : constituer, dans le cadre d'un mandat SAJ, un outil au service de l'intérêt de l'enfant. Car le risque est bien là, celui que les promoteurs du décret souhaitaient prioritairement éviter : la judiciarisation trop rapide de ces situations de maltraitance pourrait laisser croire qu'elles ne doivent être prises en charge que dans le seul cadre judiciaire.
Article de Mihai DINU GHEORGHIU, Lucette LABACHE, Hélène MILOVA
Paru dans la revue Les Politiques sociales, 67ème année, n° 3-4, pp. 79-95.
Mots clés : Protection de l'enfance, Union européenne, Indicateur, ASE, Fin de la prise en charge, Prévention, Violence, Pratique professionnelle, Partenariat, Famille, Travailleur social, Police, Justice, DAPHNE II (PROGRAMME), UNION EUROPEENNE