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Pratique physique et sportive en milieu ordinaire et handicap : des expériences semées d’embûches

Article de Cécile Collinet, Jeanne Maud Jarthon, Matthieu Delalandre, et al.

Paru dans la revue Empan, n° 129, mars 2023, pp. 151-159.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Sport, Inclusion, Milieu ordinaire, Activité physique, Discrimination, Handicap, Loisir, Estime de soi, Intégration, Accessibilité, Exclusion sociale

Cette recherche porte sur la pratique physique des personnes en situation de handicap. Basée sur une enquête qualitative par entretiens, elle interroge les expériences d’individus aux profils diversifiés dans les structures sportives classiques. La pratique sportive constitue un espace social de discriminations supplémentaires dans leur vie. Quelques pistes sont proposées pour améliorer l’accès et la pratique.

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Quand le manque de protection des mineurs migrants redessine les contours de l’accueil. Étude d’un dispositif de familles accueillantes bénévoles

Article de Marion Lauer, Marion Feldman

Paru dans la revue Dialogue, n° 236, juin 2022, pp. 49-63.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Mineur non accompagné, Famille d'accueil, ASE, Exclusion sociale, Accueil familial, Traumatisme, Souffrance psychique, Affectivité, Psychologie, Intégration

La situation de dénuement dans laquelle se trouvent de nombreux enfants et adolescents migrants isolés en raison d’un manque de protection à leur arrivée en France conduit de nouveaux acteurs à leur venir en aide. Parmi eux, des familles les accueillent au sein de leur foyer, selon des modalités variables. L’article présente une étude qualitative réalisée auprès d’accueillants bénévoles à Marseille. L’analyse des premiers entretiens montre que ces familles apportent aux adolescents accueillis une sécurité matérielle et affective essentielle à leur développement. Néanmoins, l’accueil d’adolescents venus d’ailleurs et ayant été exposés à des expériences traumatiques amène les familles à expérimenter un lien objectal particulièrement complexe, dans un contexte de manque de soutien des institutions sociales supposées accueillir et accompagner ces adolescents.

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L’inclusion des enfants porteurs de handicap

Article de Jean David Edighoffer

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 347, mai 2021, pp. 19-22.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Handicap, Enfant handicapé, Insertion sociale, Représentation sociale, Exclusion sociale, Intégration, Etablissement d'accueil du jeune enfant, Intégration scolaire, AESH, DEAES, Formation, Information

Œuvrer pour inclure les enfants porteurs de handicap dans la société est un enjeu de santé publique, car cela a un impact sur leur développement. Cependant, il n’est pas si simple de comprendre les nuances théoriques de l’inclusion et les difficultés qu’elle pose dans la pratique, alors qu’elles ont toutes leur importance dans les représentations sociales autour du handicap.

Féminin et délinquance

Article de Jean Yves Chagnon, Jacques Dayan, Luc Henry Choquet, et al.

Paru dans la revue Adolescence, tome 36, vol. 1, n° 101, janvier-mars 2018, pp. 9-191.

Mots clés : Justice-Délinquance, Délinquance, Femme, Adolescent, Fille, Prévention de la délinquance, Violence, Détention, Prison, Enfermement, Intégration, Exclusion sociale, Identité, Boulimie, Délit, Abus sexuel, Traumatisme, Homicide, Criminalité, Agressivité

La délinquance, on le sait, n’est pas un concept psychopathologique mais socio-judiciaire qui désigne à la fois une conduite caractérisée par la commission d’un délit ou d’un crime et l’ensemble des délits et crimes commis dans une communauté sociale (Chagnon, 2010 ; Dayan, 2012).

Du point de vue de la psycho(patho)logie clinique, il est ainsi vain aujourd’hui de postuler l’existence d’une personnalité dite délinquante, même si de nombreux psychanalystes – spécialistes de l’adolescence dans le sillage de A. Aichhorn ou A. Freud –ont écrit tout à la fois sur les fonctionnements intrapsychique et intersubjectif du délinquant et sur les modalités d’une prise en charge psychanalytique nécessairement ajustée de ces sujets. F. Marty et coll. (2002) avaient commenté certains de ces textes, qu’ils avaient publiés dans la première partie du XXe siècle. Certains sont néanmoins restés inédits. Ils en avaient souligné la « modernité » et le pouvoir génératif pour l’école française de psychanalyse de l’adolescent à venir.

Aujourd’hui, le curseur s’est donc déplacé sur l’acte violent, éventuellement délinquant, sa place et sa fonction dans l’économie psychique du sujet adolescent, en cours de subjectivation. L’acte de délinquance isolé peut être commis par n’importe quel individu si certaines circonstances narcissiquement douloureuses, auxquelles sont très sensibles les adolescents, se produisent, qui plus est dans un groupe à risque sur le plan psychosocial. Il peut alors prendre une valeur symbolisante, identifiante et subjectivante inattendue, ce qui a amené un renouvellement contemporain des théories sur le langage de l’acte. À l’extrême du spectre psychopathologique, les conduites psychopathiques (15-20% des faits de délinquance) continuent de "défier" les approches éducatives et soignantes. Ces conduites de délinquance s’articulent davantage, à l’heure des nouvelles TIC, aux mutations des métacadres sociaux et institutionnels, pour le meilleur comme pour le pire ; elles interrogent donc les valeurs « civilisationnelles », comme l’actualité de ces dernières années nous l’a montré.

Ce dossier traite de la délinquance et du féminin, et pas seulement au féminin, sans omettre cet aspect. Du point de vue épidémiologique, les statistiques retenues par l’Observatoire national de la délinquance rapportent que 18-20% des délinquances peuvent être attribuées à des mineurs ; parmi celles-ci, 14% sont attribuées à des filles et seulement 4 % d’entre elles seraient incarcérées. Leur implication croissante dans des actes d’agressions violentes est évoquée et débattue : a-t-on affaire à une réelle augmentation des comportements violents des adolescentes (en termes juridiques : les violences physiques non crapuleuses) ou aux effets d’une politique plus répressive sur ce type de délinquance ? Quoi qu’il en soit, le discours des adolescentes prend des intonations phalliques qui frappent l’imaginaire : il s’agit de « ne pas se laisser faire » ou encore "baiser, avoir des couilles", ce qui sur le plan des comportements peut s’accompagner de l’endossement des emblèmes "virils", voire dériver vers de franches agressions destructrices, valorisant l’exploit phallique en réunion, humiliant, maltraitant le/la faible, comme le démontre la participation de certaines filles aux viols en réunion.

Au-delà de ces aspects peut être encore marginaux, ces conduites adolescentes interrogent le rapport aujourd’hui entretenu par les deux sexes avec le féminin dans ses différentes déclinaisons : féminin maternel, féminin érotique, féminité, plus proche des emblèmes de genre. La grande nouveauté adolescente, Ph. Gutton (1991) nous l’a montré avec force, est la découverte de la complémentarité des sexes et du féminin génital. L’éclosion, sur fond de fragilités narcissiques héritées de l’enfance, des actes de délinquance à l’adolescence, avec la période fragile des 14-16 ans, interroge donc, quel que soit le sexe, ce rapport au féminin.

C. Balier (1988), à partir de son expérience de la grande délinquance ou criminalité suivie en prison, a montré que la question du refus de la passivité et du féminin (même si l’on ne peut rabattre l’une sur l’autre) était centrale chez ces sujets, et s’enracinait dans les ratés de l’adolescence. À un premier niveau, qui sous-tend le narcissisme phallique, il s’agit du roc du féminin, le refus par un homme d’occuper une position féminine passive vis-à-vis d’un autre homme, trop blessant pour l’Idéal du Moi viril ; mais en deçà des vicissitudes du complexe d’Œdipe négatif et de la « gestion » des pulsions homosexuelles à l’égard d’une figure paternelle, c’est bien la difficulté à occuper des positions passives ou mieux réceptives primaires qui semble en jeu : du fait de la massivité des traumatismes primaires, les formes passives (être aimé, choyé, bercé, etc.) sont lourdes d’une menace passivante mortifère (être écrasé, empiété, maltraité), contre lesquelles se mettent en place les défenses narcissiques phalliques, limitant les possibilités d’introjection pulsionnelle et le développement de relations objectales marquées du sceau de la sollicitude. Ces particularités sont remises au travail par le processus adolescent qui confronte à l’appropriation et l’intégration subjective. L’environnement contemporain surexcitant est alors mis en cause dans ces mutations des modes de fonctionnement, des pathologies et des relations humaines, de même que les valeurs groupales, sociétales et culturelles qui sous-tendent les institutions, comme la justice des mineurs (Chagnon, Houssier, 2014).

Ce dossier, composé de contributions pluridisciplinaires, se propose de traiter ces questions sous l’angle théorique, clinique, thérapeutique, à la fois du point de vue de l’épidémiologie, de la sociologie et de la clinique psychanalytique non seulement individuelle, mais également groupale et institutionnelle.

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La réponse des entreprises industrielles et commerciales

Article de Ana MAIQUES VALLS

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 57ème année, pp. 72-82.

Mots clés : Exclusion sociale, Entreprise, Rôle, Responsabilité, Expérience, Union européenne, Insertion professionnelle, Formation professionnelle, Intégration, Partenariat

Technologies et approches nouvelles en formation

Article de Xavier BOQUIEM, Patrick BRUN, Arnaud du CREST, et al.

Paru dans la revue Education permanente, n° 127, pp. 109-131.

Mots clés : Exclusion sociale, Politique de formation, Dispositif d'insertion, Intégration, Insertion professionnelle, Travail social, Formation professionnelle, Solidarité, Citoyenneté, Développement local, Influence sociale, Formation, Projet professionnel, Partenariat, Innovation sociale, Économie sociale et solidaire, Lien social, Adulte en difficulté, Réseau, Espace, DSU, FORMATION DES ADULTES, FORMATION INDIVIDUALISEE, PRATIQUE DE TRAVAIL SOCIAL, INSERTION SOCIOPROFESSIONNELLE, GROUPE MISSILE

Pauvreté ou exclusion?

Article de Alfredo BRUTO DA COSTA, et al.

Paru dans la revue Service social dans le monde, 54ème année, n° 1-2, pp. 6-16.

Mots clés : Pauvreté, Exclusion sociale, EUROPE, Marginalité, Intégration, EUROPE

Expérimentation et mobilisation au danemark

Article de John ANDERSEN

Paru dans la revue Service social dans le monde, 54ème année, n° 1-2, pp. 74-78.

Mots clés : Exclusion sociale, Politique sociale, Intégration, Partenariat, DANEMARK