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Article de Clotilde Picart, Sophie Hoang, Mary Soudany, Judith Charbit
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 163, septembre-octobre 2023, pp. 30-34.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Médicament, Traitement médical, Prescription médicale, Santé, Soin, Prise en charge, Pathologie, Diabète, Insulinothérapie, Gériatrie, Évaluation, Diagnostic, Classification
Le diabète est une pathologie très fréquente chez les sujets âgés de plus de 75 ans. Un large arsenal thérapeutique est désormais disponible. Il convient cependant de choisir avec soin le schéma thérapeutique en fonction de l’objectif glycémique adapté au patient et de ses spécificités.
Article de Sophie Balesdent, Marion Lobbe, Laurent Lechowski, Bertrand Denis
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 163, septembre-octobre 2023, pp. 23-26.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Médicament, Traitement médical, Prescription médicale, Santé, Soin, Prise en charge, Pathologie, Maladie cardiovasculaire, Définition, Classification, Diagnostic, Suivi médical
L’insuffisance cardiaque est une pathologie fréquente de la personne âgée. Elle est responsable notamment de nombreuses hospitalisations. On distingue les formes chroniques et les formes aiguës d’insuffisance cardiaque. Leur prise en charge est bien protocolisée avec des recommandations thérapeutiques régulièrement actualisées grâce à de nouvelles études.
La question du diagnostic en psychiatrie infanto-juvénile Dans le vaste champ de l’aide et des soins à l’égard de l’enfant et de l’adolescent, les questions liées au diagnostic transcendent souvent les aspects de prises en charge et de liens thérapeutiques ainsi que les multiples échanges entre professionnels concernés. Le diagnostic pédopsychiatrique est un processus dynamique, modifiable et momentané, les organisations pathologiques étant pour la plupart en transformation permanente. De manière spécifique et en fonction du processus développemental, la thématique du diagnostic en pédopsychiatrie renvoie plus à la question du risque évolutif qu’à la question d’un état pathologique en soi. Les aspects de la continuité des troubles mentaux de l’enfance à l’âge adulte représentent en effet un véritable enjeu développemental. Deux points de vue s’opposent dans la littérature. Le premier, en lien avec un prédéterminisme, estime que les trajectoires sont toutes tracées, l’incertitude reposant dans le diagnostic ; concrètement, il s’agit de repérer de manière précoce des individus à risque parce qu’ils sont porteurs d’un trouble qu’il faut traiter. Le second point de vue considère que les trajectoires ne sont pas déterminées mais sont en réécriture permanente ; ici, le risque ne se situe plus au niveau du diagnostic mais du pronostic, dans un souci de prévention et non de prédiction. L’article propose les réflexions de quatre cliniciens psychiatres infanto-juvéniles sur cette thématique, à la lumière de leur pratique et de leurs échanges.
Paru dans la revue Déviance et société, vol. 38, n° 3, pp. 285-310.
Mots clés : Internet, Addiction, Technologie de l'information et de la communication, Diagnostic, Psychopathologie, Classification, Sociologie, DSM
Depuis quelques années déjà, certains auteurs luttaient pour faire reconnaître l'utilisation d'Internet comme un objet potentiel de « dépendance » à inclure dans la cinquième version du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5) alors que d'autres ne partageaient pas cet avis. Par le prisme d'un regard critique, cet article trace les principaux discours des acteurs sociaux qui participent à la construction sociale de la « cyberdépendance ». Plus spécifiquement, les affrontements, conciliations et fronts communs qui se constituent et se métamorphosent au sein de deux sphères d'influence importantes sont mis en lumière, soit celles de la science et de l'intervention sociale.
Paru dans la revue Déviance et société, vol. 33, n° 2, pp. 137-139.
Mots clés : Psychiatrie, Psychopathologie, Classification, Diagnostic, Modèle, Méthode, Analyse critique, Légitimation, Épistémologie, DSM, DSM-IV, APA (ASSOCIATION AMERICAINE DE PSYCHIATRIE)
Publié par l'Association américaine de psychiatrie (APA), le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, mieux connu sous l'abréviation « DSM », s'impose comme l'instrument par excellence, tant dans le monde de la recherche scientifique que dans celui des pratiques cliniques. Depuis la première version de 1952 jusqu'à nos jours, le manuel a subi des révisions successives. La publication récente sur un site internet officiel du projet de la future nouvelle version (DSM-V), annoncée pour 2013, constitue un événement dit « historique » parce qu'il rendrait enfin transparent le processus de révision et s'ouvrirait ainsi à la critique du plus grand nombre, censée garantir la construction démocratique d'un manuel toujours plus rigoureux. Si la critique apparaît à la fois vive et polémiste dans le monde anglo-saxon, elle se montre beaucoup plus discrète dans le monde francophone alors que le manuel y est très utilisé et constitue indéniablement une référence incontournable. Le but de l'article est de poser les jalons d'une théorie critique du DSM, de ses conceptions et développements en vue d'un tant soit peu relativiser son caractère monopolistique.
Paru dans la revue L'Information psychiatrique, vol. 86, n° 7, septembre 2010, pp. 635-640.
Mots clés : Psychiatrie, Classification, Diagnostic, HISTOIRE
Emiettement, dédifférenciation, numérisation, le DSM fait subir à la clinique psychiatrique un curieux traitement, le prix d'une prétendue « fiabilité », soit d'un passage revendiqué à la science. On se propose d'éclaircir l'énigme du succès mondial de cette entreprise en en restituant le contexte historique et épistémologique : la crise terminale des années 1920-1930, qui vit l'effondrement des postulats fondateurs de la clinique psychiatrique, en particulier le concept organisateur d'entité morbide et la métaphore médicale structurante du normal et du pathologique. Savoir consistant mais épistémologiquement informe, la clinique psychiatrique se survivait depuis, mais en étant bien sûr hors d'état de répondre aux attentes de précision d'une société toujours plus encadrée juridiquement et administrativement. Le DSM est le résultat de cette impasse : un semblant qui conjugue le fantasme d'une réponse scientifique dans un contexte non de progrès mais de régression de la connaissance à la jubilation d'une revanche médicale sur Freud.