Documentation sociale

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Le Code OMS, un outil précieux pour tisser une relation de confiance avec les familles

Article de Kristina Löfgren

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 368, juin-juillet 2023, pp. 21-23.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Santé publique, OMS, Alimentation, Confiance, Nourrisson, Marketing, Hôpital, Puéricultrice, Soutien à la parentalité

Le Code international de commercialisation des substituts du lait maternel, ou Code OMS, encadre la vente et la publicité des produits commercialisés dans le but de compléter ou de remplacer le lait maternel. Dans un contexte de marketing appuyé de la part des fabricants, la puéricultrice a un rôle important dans l’accompagnement des parents, afin qu’ils puissent prendre des décisions éclairées pour l’alimentation de leur enfant. Elle se protège ainsi de potentiels conflits d’intérêt et construit une relation de confiance avec les familles.

L'allaitement maternel

Article de Charles Eury, Britta Boutry Stadelmann, Katia Saby, Estelle Ledonet al.

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 363, janvier 2023, pp. 11-36.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Santé, Nourrisson, Alimentation, Allaitement, Puéricultrice, Accompagnement, Crèche, Etablissement d'accueil du jeune enfant

- Enjeux de l’allaitement et rôle des professionnels de santé (Britta Boutry-Stadelmann)
- Posture de la puéricultrice pour un allaitement maternel instinctif (Katia Saby)
- Prescription par les infirmières puéricultrices de dispositifs médicaux de soutien à l’allaitement (Estelle Ledon)
- Évaluation d’un atelier de soutien à l’allaitement en anténatal lors d’un diagnostic de fente (Marie-Camille Coste)
- Favoriser la poursuite de l’allaitement du bébé en crèche (Claude Didierjean-Jouveau)

Perte de poids et impact du don de compléments chez les nouveau-nés allaités

Article de Dominique Leyronnas

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 356, avril 2022, pp. 30-34.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Allaitement, Nourrisson, Alimentation, Santé

La mise en route de l’allaitement maternel demande un environnement protecteur et bienveillant, facilement déstabilisé par un interventionnisme excessif et par le don de compléments qui en résulte souvent. Le poids de naissance utilisé pour discriminer les enfants dits à risque n’est pas un reflet valide de la corpulence dans une population hétérogène. La crainte de l’hypoglycémie chez le nouveau-né à terme en bonne santé est excessive car elle ne tient pas compte du rôle des carburants alternatifs dans le métabolisme néonatal. Il est donc important de reconsidérer ces interventions courantes en maternité. Car les résultats de recherche suggèrent que donner des compléments est anxiogène pour la nouvelle maman et compromet la poursuite de l’allaitement.

Les “1 000 premiers jours”, de la connaissance à l’action en santé publique

Article de Thierry Cardoso, Maud Gorza, Arielle Le Masne

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 355, mars 2022, pp. 12-18.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Périnatalité, Prévention, Soutien à la parentalité, Inégalité, Affectivité, Attachement, Psychologie du développement, Stress, Mode de vie, Nourrisson, Jeune enfant, Environnement, Alimentation, Relation enfant-parents, Santé

Dès sa création en mai 2016, Santé publique France s’est engagée pour la promotion de la santé et la prévention dans le champ de la périnatalité et de la petite enfance. Cet engagement illustre la volonté d’agir au plus tôt pour atténuer les effets et la reproductibilité intergénérationnelle des inégalités sociales et territoriales de santé. Les travaux s’ancrent dans les valeurs de développement de la santé et découlent de l’état des connaissances sur les besoins fondamentaux de l’enfant, notamment celui de relations affectives stables avec un adulte qui lui porte attention et ce, avant même la naissance.

Prématurité et oralité perturbée, une odyssée inachevée

Article de Gaëlle Grusse Dagneaux

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 345, mars 2021, pp. 12-17.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Prématurité, Oralité, Nourrisson, Soin, Fœtus, Alimentation

Neuf mois et bébé arrive, muni d’un arsenal lui permettant d’affronter un monde nouveau. Plus de “cathéter” placentaire pour assurer sa nutrition, les poumons déployés, il va pouvoir, après un premier cri, attirer l’attention pour communiquer ses besoins, qui lui étaient, jusqu’à présent, perfusés. Survie et communication, besoins alimentaires et reconnaissance en tant que petit être, le nouveau-né doit investir son oralité alimentaire et verbale pour vivre. L’oralité est comme un “kit de survie”. Mais certains bébés naissent bien avant l’heure. Leur oralité est encore en ébauche, émergente, pas suffisamment opérationnelle pour assurer leur protection. Ils auront besoin de soins spécifiques pour que se développent pleinement toutes les fonctions de leur sphère orale.

Trouble de l’oralité alimentaire du prématuré : pour un travail pluridisciplinaire en libéral

Article de Justine Veyssière, Morgane Le Peintre

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 345, mars 2021, pp. 31-35.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Oralité, Nourrisson, Prématurité, Trouble du comportement alimentaire, Alimentation, Pluridisciplinarité, Développement sensoriel, Prise en charge, Orthophoniste, Psychomotricien

Du fait de leur bagage neurologique immature et de leurs premières expériences sensorielles plutôt négatives, les bébés nés prématurément sont plus à risque de développer des troubles de l’oralité alimentaire (TOA). Le travail précoce et pluridisciplinaire est donc primordial pour mener à bien ces prises en charge. Un dispositif de travail pluridisciplinaire spécifique et complémentaire peut permettre d'accompagner au mieux ces enfants prématurés souffrant de TOA.

Un groupe de travail parents-soignants sur les troubles de l’oralité alimentaire

Article de Véronique Leblanc

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 345, mars 2021, pp. 29-30.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Oralité, Nourrisson, Association, Groupe de travail, Trouble du comportement alimentaire, Alimentation, Parents, Information, Pluridisciplinarité, Outil, Prévention, Goût, Jeu

Le groupe Miam-Miam est né dans l’espoir de réunir des parents et des soignants de toutes fonctions et de différentes régions, confrontés au quotidien aux troubles de l’oralité alimentaire des enfants. L’association a pour objectifs de partager et d’échanger les connaissances, expériences et outils pour mieux faire connaître, prendre en soins et prévenir ces troubles.

L’oralité chez le nouveau-né et son rôle dans le développement psychique de l’enfant

Article de Lisa Ouss

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 345, mars 2021, pp. 24-28.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Oralité, Nourrisson, Prématurité, Sexualité infantile, Trouble du comportement alimentaire, Alimentation, Psychanalyse, Attachement, Développement cognitif, Psychopathologie

La notion d’oralité est complexe. Si la construction des compétences et de fonctions orales de la bouche, organe ouvert sur l’extérieur et l’intérieur, est plus aisée à décrire, leur implication dans la construction psychique est encore spéculative et dépend de la façon dont nous construisons nos modèles du développement. L’oralité des psychanalystes est ainsi indissociable des théories de la sexualité infantile et de l’attachement. Les incidences de ces notions sont développées en soulignant la part respective de la réalité de l’oralité instrumentale et des dimensions psychiques ou émotionnelles. Les avatars de l’oralité sur le plan psychopathologique sont abordés, en questionnant les catégories diagnostiques actuelles. D’une meilleure caractérisation des troubles de l’oralité alimentaire vers des propositions d’accompagnement, le chemin reste long mais passera nécessairement par une démarche de compatibilité entre approches et disciplines.

Le soutien à l’oralité en service de néonatalogie

Article de Coralie Martin

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 345, mars 2021, pp. 18-23.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Oralité, Nourrisson, Prévention, Soin, Développement sensoriel, Alimentation, Trouble du comportement alimentaire, Puéricultrice, Famille, Stimulation, Goût, Sens, Soutien à la parentalité

Le soutien à l’oralité est longtemps resté au second plan dans les services de néonatalogie. Pourtant, des aversions alimentaires et des troubles de l’oralité avec un impact très lourd sur la vie de l’enfant peuvent apparaître. Comment faire en sorte que l’alimentation des enfants les plus vulnérables devienne un plaisir ? Retour d’expérience d’une puéricultrice, référente en oralité, qui travaille sur la prévention des dystimulations orales en néonatalogie, en lien avec la famille.

L'introduction des textures dans la période de diversification alimentaire en France

Article de Leslie Lemarchand, Mélanie Carnault, Sophie Kern

Paru dans la revue Enfance, vol. 72, n° 4, octobre-décembre 2020, pp. 527-548.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Alimentation, Prévention sanitaire, Nourrisson, Apprentissage précoce, Comportement alimentaire

Les recommandations de santé publique concernant l’ordre et l’âge d’introduction des textures au cours de la période de diversification alimentaire ne sont pas toujours précises et les connaissances sur l’application des préconisations sont peu documentées scientifiquement. La création du questionnaire « Inventaire des Conduites Alimentaires – ICA » pour lequel plus de 800 réponses ont été recueillies et analysées nous a permis de rendre compte des pratiques alimentaires mises en place dans les foyers français au stade de la diversification alimentaire. Deux résultats majeurs ressortent de cette étude. Le premier concerne les âges d’introduction (âge auquel un comportement émerge au sein de la population) et de consommation courante (âge auquel un comportement est observé chez plus de 75 % de l’échantillon) qui, en lien avec le développement des habiletés oro-motrices, varient selon les textures : les textures liquides et mixées sont introduites avant 4 mois alors que les autres textures le sont à partir de 5 mois. Par ailleurs, la chronologie suivante est observée pour les âges de consommation courante : la texture mixée est consommée par plus de 75 % des enfants à 6 mois, les liquides à 8 mois, les semi-solides à 10 mois et les solides à 14 mois. Le deuxième résultat confirme l’existence d’une fenêtre temporelle optimale pour l’introduction des aliments complémentaires qui se situerait autour de 10 mois.

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