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Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 168, juillet-août 2024, pp. 27-30.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, Soin, Accès aux soins, Refus, Maladie neurologique, Maladie d'Alzheimer, Déficience cognitive, Relation soignant-soigné, Aidant, Prise en charge, Éthique, Étude de cas, Approche clinique, Infirmier, Pratique professionnelle, Adaptation, Loi, Évaluation, Risque, Traitement médical, Communication
Les refus de soins sont fréquents en gériatrie, surtout chez les personnes atteintes d’une maladie neurocognitive, en particulier aux stades avancés. Ces refus de soins sont éprouvants au quotidien, tant pour les personnes elles-mêmes que pour leurs soignants et leurs aidants. Bien qu’ils puissent être prévenus, l’absence de stratégie simple et unique pour les surmonter constitue un réel défi pour les professionnels et les aidants. Leur prise en charge justifie d’une approche pour l’essentiel non pharmacologique, toujours interdisciplinaire, humaniste et empreinte d’éthique.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 167, mai-juin 2024, pp. 23-28.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Hospitalisation, Empowerment, Participation, Méthode qualitative, Pratique professionnelle, Étude de cas, Réadaptation, Soin, Besoin, Santé, Recherche, Méthodologie, Analyse comparative, Statistiques, Liberté, Émotion, Comportement, Analyse de la pratique, Relation soignant-soigné, Participation des usagers
L’hospitalisation représente une étape de vie à laquelle peuvent faire face les personnes âgées ; cette expérience est trop souvent accompagnée d’un déclin tant physique que psychologique. Fondé sur la théorie de l’autodétermination, l’objectif était de caractériser qualitativement le soutien à l’autodétermination dans les services de soins de suite et de réadaptation (comportements et attitudes des professionnels de santé et perception de ces derniers par les patients).
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 167, mai-juin 2024, pp. 19-22.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Déficience cognitive, Émotion, Dispositif, Thérapie, Projet thérapeutique, Approche clinique, Approche cognitive, Prise en charge, Psychologie, Rythme, Adaptation, Compétence, Éducation thérapeutique du patient, Trouble du comportement, Psychopathologie, Méthodologie, Relation soignant-soigné, Participation, Empowerment, Besoin, Confiance, Empathie
L’approche cognitivo-comportementale est particulièrement adaptée aux seniors en quête d’une solution thérapeutique à court terme pour faire face à de nombreux troubles émotionnels, sans forcément recourir à des médicaments psychotropes.L’un des avantages majeurs de ce type de prise en charge psychologique est qu’il aide les personnes âgées à développer des compétences d’adaptation qui peuvent être bénéfiques sur le court et sur le long terme. Toutefois, quelques ajustements sont parfois nécessaires pour atteindre cet objectif.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 167, mai-juin 2024, pp. 8-13.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Maladie chronique, Trouble du comportement, Déficience cognitive, Approche systémique, Symptôme, Prévention, Prise en charge, Accompagnement, Psychopathologie, Care, Soin, Relation soignant-soigné, Environnement, Participation, Empowerment, Dispositif, Définition, Observation
Accompagner les personnes atteintes de maladie d’Alzheimer et de maladies apparentées est un parcours complexe, celui d’une maladie chronique. Les troubles psychologiques et comportementaux liés à la maladie peuvent apparaître dans toutes les maladies neuro-évolutives à des degrés variables et dépendent de nombreux facteurs qu’il faut appréhender et comprendre pour agir de manière adaptée. Nous proposons une lecture systémique des symptômes psychologiques et comportementaux en vue de prévenir leur apparition ou d’amoindrir leur gravité.
Deux psychologues font part d’un dispositif de réunion original au sein d’un hôpital de jour pour adolescents. Il s’agit d’une réunion dite de « régulation » bihebdomadaire, dont le cadre permet à chaque soignant d’aborder des difficultés ou des trouvailles dans le soin des patients. Les auteurs proposent à travers cet exemple de montrer comment peut se travailler le cadre thérapeutique ainsi que l’intérêt d’un ajustement des soins au plus près de la clinique quotidienne des patients.
Article de Catherine Ferchaud, Amélie Lartaud, Audrey Vettes
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 166, mars-avril 2024, pp. 42-45.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Déficience cognitive, Équipe pluridisciplinaire, Diagnostic, Relation soignant-soigné, Prise en charge, Approche clinique, Accueil de jour, Centre de santé, Soin, Traitement médical, Médecin, Qualité de la vie, Étude de cas
L’accompagnement professionnel de personnes âgées fragilisées par des troubles cognitifs se doit d’être global et repose sur de multiples intervenants dont la mise en lien active est indispensable. Deux cas cliniques montrent comment l’accompagnement d’un centre d’accueil de jour thérapeutique conjugué à celui des médecins spécialistes permet d’améliorer la qualité de vie des patients et de leur famille en contribuant à affiner le diagnostic ou à ajuster le traitement.
Dossier composé de 2 articles :
- Ouvertures sensibles et mouvements symboligènes dans le travail du contretransfert corporel : rencontre avec Lila
- La balnéothérapie mère-enfant : soigner le lien : Un espace de holding pour une dyade en souffrance
Avant de parler des réunions d’équipe comme moyen de traiter affects et émotions, Pierre Delion explique le double transfert construit par la relation entre un patient et un soignant. La réunion ne peut être un outil thérapeutique qu’à certaines conditions non négociables. Si c’est le cas, elle favorise l’engagement des soignants au bénéfice des patients, prolonge leur formation et évite aux soignants de supporter une surcharge d’affects envahissants qui risque de les fragiliser dans leurs limites.