Documentation sociale

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Réponses 1 à 10 sur un total de 13

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Des chiens guides offerts aux enfants déficients visuels

Article de Chantal Roubaud

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 347, mai 2021, pp. 23-25.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Enfant handicapé, Handicap sensoriel, Handicap visuel, Animal, Autonomie, Autisme, École, Sécurité

L’unique école de chiens guides européenne qui les éduque pour les offrir aux enfants aveugles ou malvoyants est française. L’équipe de professionnels de la fondation Frédéric-Gaillanne travaille avec les jeunes dans le cadre de stages de découverte, pour former de futurs binômes. L’enfant repart ensuite chez lui accompagné de son chien guide, qui sera à ses côtés pour tous ses trajets. Avec, à la clé, plus d’autonomie, de confiance et de sérénité pour l’avenir.

La zoothérapie adaptée à l’enfant

Article de François Beiger

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 334, février 2020, pp. 12-14.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Zoothérapie, Médiation, Animal, Attachement, Objet transitionnel, Jouet, Développement sensoriel, Jeu, Rire, Affectivité, Empathie, Stimulation

La zoothérapie est un soin alternatif non médicamenteux qui se pratique avec un animal soigneusement sélectionné et éduqué pour qu’il soit le médiateur du thérapeute formé à cette discipline. Parmi les animaux le plus adaptés aux enfants, le chien, les équidés, comme le poney et l’âne, et le cochon d’Inde occupent une place importante.

L’animal en établissement d’accueil du jeune enfant

Article de Mélanie Van Thienen, Emmanuelle Mondin

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 334, février 2020, pp. 25-26.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Animal, Bien-être, Communication, Etablissement d'accueil du jeune enfant, Projet, Affectivité, Professionnel de l'enfance, Soin

Les animaux ont un effet bénéfique sur le développement des enfants aux niveaux affectif, relationnel et cognitif. En effet, le fait de caresser un chien ou un chat ou d’observer des poissons dans un aquarium apaise, abaisse le rythme cardiaque et la pression artérielle. Bien qu’aucun texte de loi n’interdise aux animaux l’accès aux établissements d’accueil du jeune enfant, il peut s’avérer compliqué de les inclure dans un projet permanent.

L’animal dans la classe

Article de Célia Spitzer

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 334, février 2020, pp. 23-24.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Animal, École, Projet pédagogique, Responsabilité, Solidarité, Classe

De surprenants camarades de classe sont accueillis parfois dans les écoles. Un poisson, un rongeur, une tortue ou autres provoquent l’excitation des enfants et la surprise des parents, voire leur mécontentement. Pourtant, l’arrivée d’un animal a bien des vertus pédagogiques. Rares sont les professionnels qui l’ont compris et tentent l’expérience. Une professeure des écoles de classe primaire raconte le projet mis en place dans sa classe et les bienfaits que cela apporte aux enfants.

Le cheval, un formidable allié pour aider l’enfant à dépasser ses difficultés

Article de Caroline Moret

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 334, février 2020, pp. 18-22.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Animal, Équithérapie, Estime de soi, Médiation, Phobie, École

En médiation équine, les approches pour accompagner des publics en difficulté sont variées. Parmi celles-ci, l’équithérapie est un soin fondé sur des axes psychologiques ou corporels, souvent proposé à des enfants. Le cheval est une source de motivation favorisant la qualité du suivi. Illustration par le cas clinique d’une jeune fille de 7 ans suivie en équithérapie pour une phobie scolaire.

L’animal et la famille

Article de Caroline Bresson

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 334, février 2020, pp. 15-17.

Mots clés : Enfance-Famille, Animal, Famille, Enfant, Éducation, Attachement, Communication non-verbale, Confiance, Émotion, Besoin, Affectivité

Parmi les animaux domestiques en France, les chiens et les chats sont les plus fréquents, mais de nouveaux animaux de compagnie, comme les reptiles, s’ajoutent à la liste des poissons, des rongeurs et des autres animaux de ferme. L’être humain vit avec des animaux, petits ou grands, depuis longtemps. Mais se comprennent-ils vraiment ? Mesurent-ils réellement l’impact de leur rencontre ?

Impact de la médiation animale sur le caregiving de mères détenues avec leur bébé : une étude pilote

Article de Alexe Signori, Catherine Sadoun Haillard, Laëtitia Bailly, et al.

Paru dans la revue Devenir, vol. 32, n° 3, 2020, pp. 163-179.

Mots clés : Enfance-Famille, Médiation, Animal, Mère, Relation enfant-mère, Prison, Care, Nourrisson, Soin

L’objectif de cette étude préliminaire était d’étudier l’impact de trois séances de médiation animale par le chien sur le caregiving de six mères détenues avec leur bébé au sein de la nurserie d’une maison d’arrêt. Les résultats préliminaires ont montré une tendance à l’augmentation du sentiment de compétence parentale et des occurrences de comportements de soin des mères. Cela pourrait s’expliquer par le rôle de support social que jouerait le chien, améliorant la santé psychique des mères et engendrant un caregiving de meilleure qualité. Par ailleurs, l’ensemble des participantes présentait un attachement insécure préoccupé. Cette recherche mériterait d’être reproduite avec un échantillon plus large afin de confirmer ces premiers résultats.

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Impact des interventions assistées d'un animal sur le résident

Article de Jan Chrusciel, Aude Letty, Stéphane Sanchez, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 140, novembre-décembre 2019, 12-14.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement, Animal, Autonomie, Bien-être, Démence sénile, Dépendance, EHPAD, Étude de cas, Isolement, Maladie d'Alzheimer, Personne âgée, Prise en charge, Psychothérapie, Qualité de la vie, Robot, Vieillissement, Zoothérapie

Les interventions assistées par l’animal ont pour finalité le bien-être des personnes. L’objectif est de faire le point sur les études concernant cette pratique dans la population des anciens vivant en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes. La thérapie assistée par l’animal, utilisable par un personnel préalablement formé, pourrait être un outil adapté à la personne âgée institutionnalisée souffrant de solitude.

Humanité & animalité

Article de Salvador Juan

Paru dans la revue L'Homme et la société, vol. 2, n° 210, 2019, pp. 27-164.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Animal, Anthropologie, Écologie, Rite, Mort, Attachement, Souffrance, Bioéthique, Groupe de pression, Comportement alimentaire

Dans un contexte de déclin de la biodiversité et d’extinction de différentes espèces animales, qu’accompagne une multiplication des animaux de compagnie depuis soixante ans (la moitié des habitants en possèdent au moins un, de nos jours, en France), se réanime un débat très ancien sur les relations entre humanité et animalité. Beaucoup de personnes donnent des noms humains à leurs animaux de compagnie, transgressant ainsi un vieil interdit tacite qui tend à disparaître. La prise en compte de la souffrance animale est considérée de nos jours comme de plus en plus légitime ; elle met en cause l’élevage et favorise différentes formes de végétarisme. On nomme « animalisme » ce vaste mouvement d’attention aux animaux et de volonté d’égalité entre eux et les humains.
Cependant, l’animalisme consacre une égalité paradoxale en cela qu’elle nie aux humains – nonobstant qualités d’animaux – le droit d’être carnivores, droit qu’elle reconnaît pourtant à d’autres animaux. Cet animalisme ordinaire a un versant plus scientifique. De nombreux auteurs, se revendiquant de l’interspécisme et de l’éthique de l’environnement ou encore de l’éthologie, quelquefois de la psychologie évolutionniste ou de la paléontologie, mettent en cause aujourd’hui le clivage fondateur de l’humanisme et de la hiérarchie des espèces, renouant ainsi avec la sociobiologie des années 1970. Ils alimentent la réflexion de certaines fractions du mouvement de défense des animaux, ainsi que du mouvement écologiste (notamment « l’écologie profonde »). Le grand retour du naturalisme dans les sciences humaines met aujourd’hui en question les fondements de la socio-anthropologie en niant toute spécificité ou toute essence particulière à l’humain. Mais, en prétendant que les animaux ont une culture, créent des institutions équivalant aux nôtres, ne favorise-t-on pas l’anthropomorphisme et ne commet-on pas de grossières erreurs anthropologiques ?

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