Documentation sociale

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Comment les parents perçoivent la langue des signes

Article de Stéphanie Gobet

Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 2023/2, n° 96, juillet-septembre 2023, pp. 135-149.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Parents, Milieu ordinaire, Enfant, Surdité, Apprentissage, Langue des signes, Communauté, Groupe de référence, Bilinguisme, Représentation sociale

L’annonce de la surdité est un évènement majeur pour les parents car ils se retrouvent face à un enfant qui n’entend pas, situation linguistique inédite. La préconisation, suite au diagnostic, est, pour la plupart du temps, l’appareillage afin que l’enfant devienne entendant. La non (ou mé-) connaissance de la langue des signes et de la culture sourde fait que la modalité visuo-gestuelle est regardée au travers d’a priori liés aux conflits linguistiques. Les parents étant entendants, l’enfant doit l’être afin d’assurer un équilibre comunicationnel au sein de la famille et de la société. À partir de données recueillies lors d’entretiens semi-guidés avec des parents de Canada et de France, nous souhaitons explorer les rapports que les parents peuvent avoir avec l’apprentissage de la langue des signes, voire l’immersion dans la communauté sourde et par conséquent dans le bilinguisme sourd, et définir s’ils établissent des liens antinomiques entre l’oralisation et la langue des signes.

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De la loi au choix : l’information aux parents, point nodal pour un développement équilibré des parcours de scolarisation des élèves sourds français

Article de Marie Perini

Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 2023/2, n° 96, juillet-septembre 2023, pp. 95-116.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Enfant, Surdité, Scolarisation, Bilinguisme, Intégration scolaire, Inclusion, Écrit, Accessibilité, Représentation sociale, Langue des signes

En France, depuis la loi du 11 février 2005, les parents peuvent choisir pour leur enfant sourd entre une scolarisation bilingue LSF-français écrit et une scolarisation monolingue, français oral-français écrit. Cette loi s’est vue accompagnée ces 15 dernières années de la création progressive des dispositifs permettant la mise en place concrète d’une scolarisation bilingue. Comment expliquer alors la part toujours aussi faible de ce mode de scolarisation sur le territoire (5 % des élèves sourds environ à la rentrée 2019 selon la Dgesco) ? Il semble que, malgré l’avènement du modèle inclusif dans les textes, le regard défectologique sur la surdité reste très prégnant, empêchant les professionnels de la surdité comme les parents d’enfants sourds d’envisager l’enseignement en LSF comme une option éducative sérieuse. Pour en rendre compte, nous analyserons tour à tour les discours professionnels adressés aux parents d’enfants sourds, les discours scientifiques et les discours institutionnels. Nous exposerons ensuite certains des préjugés les plus fréquents à l’encontre de l’enseignement en LSF et tenterons d’y répondre à l’aide des données issues de la littérature scientifique récente, espérant ainsi contribuer à poser les jalons d’un choix éclairé entre deux options éducatives légitimes.

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Vivre le handicap en établissement : Résonances en termes de sexualité et d’autodétermination ?

Article de Julia Boivin, Jennifer Fournier

Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 2022/2, n° 94, Août-Décembre 2022, pp. 165-180.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Personne handicapée, Sexualité, Intimité, Institution, Établissement social et médicosocial, Autonomie, Liberté, Décision, Parents, Représentation sociale, Reconnaissance, Sujet, Dépendance, Maltraitance, Autodétermination

D’un point de vue socio-historique, la question de l’accroissement d’un choix possible et d’une liberté est corrélative à celle de la sexualité. Les formes, expressions et normes sexuelles se sont largement multipliées et diversifiées. Pour autant, ces libertés (en termes de pratiques mais aussi de liberté de parole) ou ces choix en matière de sexualité sont-ils également accessibles à toutes et tous ? Qu’en est-il pour les personnes en situation de handicap qui sont accueillies en établissement et qui dépendent d’autres qu’elles-mêmes pour les gestes de la vie quotidienne ? Prenant appui sur la parole vivante des premiers et premières concernées, nous verrons quelles sont, de leur point de vue, les entraves qui persistent concernant l’autodétermination et l’accès à une sexualité.

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« Est-ce que je peux encore dire quelque chose ? » Regards croisés sur l’autodétermination de personnes âgées avec ou sans déficience intellectuelle

Article de Hélène Geurts, Marie Claire Haelewyck

Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 2022/2, n° 94, Août-Décembre 2022, pp. 129-145.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Vieillissement, Personne âgée, Déficience cognitive, Accompagnement, Dépendance, Besoin, Individu, Autonomie, Qualité de la vie, Travailleur social, Représentation sociale, Pratique professionnelle, Établissement pour personnes âgées, Autodétermination

Il est désormais usuel de vivre plus longtemps et de connaître des changements liés à l’avancée en âge. À cet égard, il apparaît que l’autodétermination serait menacée par cette période de vie et les caractéristiques susceptibles d’y être associées. En ce sens, la vieillesse réclame notamment une adaptation des structures d’accueil, mais aussi une évolution des pratiques professionnelles. Notre article présente deux études veillant à mieux comprendre le vécu subjectif de l’avancée en âge, en lien avec le processus d’autodétermination et ce, auprès d’une population présentant une déficience intellectuelle ou non. Le croisement des résultats montre l’hétérogénéité des expériences de la vieillesse qui ne peuvent se résumer à un inéluctable déclin. Est également mise en évidence la dialectique étroite établie entre les capacités personnelles et les aménagements déployés dans l’environnement. Aussi, si les limitations individuelles peuvent influer négativement sur l’autodétermination, l’impact des facteurs environnementaux est également souligné. Accompagner la vieillesse nécessite donc d’interroger le regard porté sur l’avancée en âge et la prise en considération de la pluralité des vécus de sorte à individualiser les pratiques en exergue, tout lieu de vie confondu.

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