Article de Geneviève Louisadat, Marike Geurts
Paru dans la revue Empan, n° 128, décembre 2022, pp. 77-86.
Mots clés : Enfance-Famille, Violence conjugale, Législation, Droits des femmes, Autorité parentale, Justice, Reconnaissance
Si l’on ne peut nier les avancées législatives en matière de protection des femmes victimes de violences conjugales, notamment depuis 2010, des limites apparaissent dans l’application des textes en vigueur aujourd’hui. Dans les procédures pénales comme civiles, les femmes peinent à être entendues, confrontées au « parcours de la combattante » face à une justice insuffisamment formée et qui manque de moyens. Les associations spécialisées proposent des pistes pour une justice qui entende les violences conjugales dans leur gravité dès les premiers faits dénoncés.
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Paru dans la revue Empan, n° 120, décembre 2020, pp. 119-126.
Mots clés : Lien social-Précarité, Centre social, Crise, Épidémie, Démocratie, Solidarité, Précarité, Justice, Inégalité, Innovation sociale, Réseau
La crise sanitaire a mis en exergue et accentué les inégalités face au logement, à l’éducation, à la santé, à l’accès au droit et aux loisirs, pour les familles issues des milieux populaires et notamment pour les plus démunies et les plus précaires. La politique de la Fédération des centres socioculturels de France et de son réseau, portée par des valeurs de démocratie, de solidarité, de dignité humaine, se poursuit et prendra toute sa place pour faire société et contribuer à une société plus démocratique avec plus de justice sociale.
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Article de Régis Cortesero
Paru dans la revue Empan, n° 120, décembre 2020, pp. 42-49.
Mots clés : Lien social-Précarité, Centre social, Éducation populaire, Action sociale, Justice, Référentiel, Empowerment
Les centres sociaux visent la justice sociale. Leurs orientations vers la justice s’explicitent dans les projets qui règlent leur action et les référentiels qui les nourrissent. Toutes les conceptions de la justice ne répondent cependant pas avec la même intensité à la vocation des centres sociaux d’accroître la participation et le pouvoir d’agir des personnes et des groupes. L’approche épistémique, qui promeut la parité de participation, c’est-à-dire la capacité égale des différents groupes sociaux à construire et défendre leur point de vue, apparaît la plus cohérente avec cette vocation.
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Article de Jean Bernard Paturet
Paru dans la revue Empan, n° 115, septembre 2019, pp. 15-20.
Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Travail social : Établissements, Droit, Norme, Justice, Établissement social et médicosocial, Contrainte
Un nombre sans cesse croissant de contraintes exercent pression et coercition sur les institutions sociales et médico-sociales, perturbant leur fonctionnement en produisant incertitude et souffrance tant au niveau des salariés que des cadres, en obligeant à mettre en place de nouvelles organisations qui témoignent d’une volonté de contrôle et d’une perte de confiance et conduisent à toujours plus de recherche d’assurances et de sécurité face à des recours tatillons toujours possibles. Trop de droit tue-t-il le droit ? Trop de règles détruisent-elles les règles ? Cet article voudrait contribuer à cette réflexion.
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