Documentation sociale

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La fabrique des "troubles spécifiques des apprentissages" en quartier populaire urbain. Usages sociaux des diagnostics et analyse de leurs effets sur les trajectoires d’enfants

Article de Jean Marc Goudet

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2021, pp. 89-106.

Mots clés : Santé-Santé publique, Apprentissage, Quartier, Milieu urbain, Scolarité, Enfant, Santé, Inégalité, Diagnostic, Classe sociale, École

Les troubles des apprentissages sont considérés comme des déterminants à la scolarité des enfants, elle-même perçue comme un facteur important de leur santé. Pour autant, ces troubles se constituent dans les sociétés industrialisées selon une imbrication de mécanismes biologiques, sociaux et scolaires qui restent encore mal décrits dans la littérature et qui peuvent donner lieu à une variété de prise en charge médicale et scolaire. À partir de données de terrain issues d’une ethnographie réalisée dans un quartier populaire d’une métropole, nous analysons les trajectoires médicale et scolaire contrastées de deux enfants. Cela permet de montrer l’importance que revêt l’étude des rapports des familles aux institutions scolaires, médicales et paramédicales dans l’analyse de la construction sociale des inégalités sociales de santé. Les dispositions sociales des familles et l’offre locale médicale et scolaire s’articulent sous la forme de « configurations locales de soin ». Celles-ci s’avèrent centrales pour saisir les différences d’états de santé en contexte scolaire, à une période donnée de la trajectoire médico-scolaire de l’enfant.

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Objectifs et mise en œuvre d’un parcours de santé pour l’enfant

Article de Elisa Guises

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 349, août-septembre 2021, pp. 12-16.

Mots clés : Enfance-Famille, Santé-Santé publique, Éducation à la santé, Suivi médical, Enfant, PMI, École, Réfèrent, Puéricultrice, Bilan de santé, Carnet de santé

Aujourd’hui, l’expression “parcours de santé” fait partie du vocabulaire de tous les professionnels médicaux et paramédicaux. Elle paraît pourtant assez récente et, bien qu’elle soit devenue d’un usage courant, recouvre de multiples acceptions. Comprendre ce que l’on entend actuellement par parcours de santé va permettre d’objectiver ce qu’il pourrait être pour l’enfant.

Deuil d’un enfant dans la famille : une prise en charge psychanalytique groupale comme issue possible ?

Article de Sandrine Guilleux Keller, Karin Aubry

Paru dans la revue Dialogue, n° 229, septembre 2020, pp. 103-121.

Mots clés : Enfance-Famille, Santé-Santé publique, Deuil, Perte, Famille, Enfant, Psychanalyse, Thérapie de groupe, Culpabilité, Thérapie familiale, Traumatisme

Cet article aborde la question du deuil et plus particulièrement du deuil d’un enfant dans une famille. Ce deuil traumatique vient bouleverser l’ordre générationnel. Il confronte l’ensemble du groupe familial à un impensable. Comment peut-on accompagner au mieux une famille frappée par un tel drame ? Est-il pertinent de prendre en charge l’ensemble de la famille ? La plupart des auteurs qui ont travaillé ces questions sont d’orientation systémique. Les auteures, psychologues et thérapeutes familiales psychanalytiques, se proposent ici d’aborder cette thématique sous l’angle de la théorie psychanalytique individuelle et groupale. Elles illustrent leurs propos au travers d’une situation clinique afin de montrer l’évolution du travail de deuil au sein d’une famille confrontée à la perte d’un enfant.

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Quel cadrage pour penser les variations du développement sexuel dans les politiques publiques : droits humains ou maladies rares ?

Article de Gaëlle Larrieu

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2020, pp. 89-112.

Mots clés : Santé-Santé publique, Chirurgie, Identité sexuelle, Bioéthique, Enfant, Corps, Sexe, Maladie rare, Média, Consentement

Dans le cadre de la révision des lois françaises de bioéthique à partir de 2018, la prise en charge médicale des variations du développement sexuel a été mise à l’agenda en tant que problème public. La question au cœur des débats concerne les opérations chirurgicales visant à modifier les caractéristiques sexuelles des enfants sans leur consentement. En s’appuyant sur des documents institutionnels, une analyse de la presse écrite et des entretiens, cet article met en évidence différents cadres d’analyse pour penser les variations du développement sexuel au sein des politiques publiques. En effet, elles peuvent être appréhendées sous un angle médical en tant qu’anomalies du développement génital ou sous un angle social en tant qu’intersexuation. Ce cadrage implique un mode d’intervention différent sur les corps.

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Les nouvelles obligations vaccinales

Article de Sébastien Colson, Magid Hérida, Caroline Bussière, et al.

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 317, mai 2018, pp. 11-24.

Mots clés : Santé-Santé publique, Vaccination, Santé publique, Prévention sanitaire, Législation, Maladie infectieuse, Enfant, Enfant malade, Politique sanitaire, Pédagogie, Débat, Contrôle, Accès aux soins, Puéricultrice, Précarité, Professionnel de l'enfance

La vaccination est l'une des mesures de santé publique qui, depuis des décennies, permettent de protéger contre des maladies infectieuses graves, en France comme dans le reste du monde. Cependant, la défiance de la population a engendré une couverture vaccinale moins optimale ces dernières années. De nouvelles obligations sont entrées en vigueur depuis le 1er janvier 2018. Les infirmières puéricultrices se trouvent en première ligne pour apporter des réponses quant à ces nouvelles dispositions aux familles, mais aussi aux autres professionnels de l'enfance.

L'impact des relations précoces sur le développement cérébral : le trouble réactionnel de l'attachement vu par les neurosciences

Article de Véronique Neuville, Guadalupe Puentes Neuman, Miguel M. Terradas

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LX, n° 2/2017, juin-décembre 2017, pp. 417-436.

Mots clés : Santé-Santé publique, Attachement, Neurologie, [DEVELOPPEMENT DE LA PERSONNE], Cerveau, Développement cognitif, Enfant

L’attachement demeure un vaste champ de recherche de par l’importance de la qualité des relations précoces sur le développement de l’individu. Depuis l’émergence des connaissances concernant les neurosciences, de nouvelles perspectives s’ouvrent quant à l’impact des troubles d’attachement, et plus particulièrement du trouble réactionnel de l’attachement, sur le développement des structures cérébrales de l’enfant. Actuellement, les recherches semblent converger vers des perturbations, pouvant devenir permanentes, des systèmes de régulation des émotions au niveau limbique telles que la peur et l’anxiété, mais également du fonctionnement des structures corticales supérieures altérant les capacités d’attention, le contrôle des comportements, les habiletés sociales, les capacités réflexives et les apprentissages. Cet article présente une synthèse des connaissances actuelles concernant l’impact des relations d’attachement perturbées sur le développement cérébral et la santé mentale de l’individu.

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L'appropriation subjective de la maladie en pédiatrie : la fonction transitionnelle du psychologue de liaison

Article de Isabelle Lambotte, Véronique Delvenne, Lotta de Coster, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LIX, n° 2, juin-décembre 2016, pp. 617-627.

Mots clés : Enfance-Famille, Santé-Santé publique, Enfant, Maladie, Psychologue, Hospitalisation

Le travail du psychologue de liaison avec l’enfant malade hospitalisé est de rendre possible un dégagement et une transformation des traumatismes psychiques potentiels, créés par le contexte de la maladie (annonce de diagnostics graves, séparation, douleurs, angoisses de mort, etc.), et de faciliter l’émergence du processus psychique d’appropriation subjective. Il s’agit d’inscrire le travail du clinicien dans une dimension transitionnelle à différents niveaux. D’abord, en accompagnant l’enfant, les parents, la fratrie, le soignant dans le cadre hospitalier, puis en installant les conditions « suffisamment bonnes » favorables à l’appropriation subjective de la maladie par l’enfant et son entourage, dans un travail de symbolisation, de contenance et de créativité.

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Accompagnement de l’enfant malade en fin de vie et soutien de sa famille en réanimation pédiatrique en France

Article de P. Hubert

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 5, septembre 2016, pp. 331-336.

Mots clés : Santé-Santé publique, Enfance-Famille, Enfant, Fin de vie, Accompagnement de fin de vie, Famille, Pédiatrie, Maladie, Soins palliatifs

L’auteur présente un panorama de l’évolution des réflexions et des pratiques au sein des unités de réanimation pédiatrique à la fois par rapport aux limitations et arrêts des traitements (LAT) et à la place des parents dans ces décisions. Les recommandations professionnelles et les exigences légales y ont très vraisemblablement contribué, mais il convient de ne pas sous-estimer l’importance de la réflexion éthique menée par de nombreuses équipes soignantes de réanimation pédiatrique et néonatale, qui ont su s’enrichir de la contribution de parents, de pédopsychiatres et de professionnels de soins palliatifs. Partant de l’idée que cette décision était trop lourde pour les familles, et qu’il fallait leur éviter d’y être associé pour les protéger, on en est aujourd’hui à l’information et au recueil de l’assentiment ou de la non-opposition des parents de l’enfant malade vis-à-vis d’une LAT. C’est une exigence morale et légale non contestée, même si la législation française a statué que la décision de LAT revenait in fine au médecin. L’attitude recommandée envers les parents s’écarte de toute approche systématique pour privilégier une approche personnalisée, leur laissant le libre choix de leur niveau d’implication vis-à-vis de la décision de l’équipe soignante. Cela se traduit aussi par la présence possible des parents auprès de leur enfant, le respect d’un délai « suffisamment long » (de l’ordre de 24 à 48 heures) entre le moment où l’équipe soignante décide collégialement, avec l’accord des parents, de ne pas poursuivre un traitement, et le moment de son arrêt effectif. Cette attitude suppose une grande cohésion d’équipe où infirmiers et médecins sont ensemble auprès des familles et des enfants, ce qui nécessite aussi que les équipes confrontées à des décisions aussi difficiles puissent être aidées.