Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 1 à 8 sur un total de 8

Votre recherche : *

La formation comme champ de lutte

Article de Clément Petitjean, Karel Yon, Pierre Rouxel, et al.

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 248, juin 2023, pp. 4-85.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Formation, Militantisme, Syndicalisme, Action collective, Stage, Médecin, Interruption médicale de grossesse, Sociologie du travail, Etats Unis d'Amérique, Argentine

- Luttes dans la formation militante / Clément Petitjean, Karel Yon
- Apprendre à faire et à penser en organizer : Ethnographie d’un stage de formation à la Midwest Academy / Clément Petitjean
- Mettre en débat la représentation syndicale : La transmission d’un sens syndical alternatif dans un Bachillerato Popular en Argentine / Pierre Rouxel
- Déformation militante du travail médical : À propos des conflits entre médecins et profanes autour de la pratique de l’avortement (1972-1984) / Lucile Ruault
- Des syndicalistes aux « professionnels des relations professionnelles » ? Les premiers temps de l’école de relations industrielles de Cornell / Karel Yon

Accès à la version en ligne

Les acteurs noirs et le monde du théâtre : conventions de représentation et stratification de l’emploi (baie de San Francisco, 1985-2015)

Article de Celia Bense Ferreira Alves

Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 61, n° 3, juillet-septembre 2020, pp. 373-404.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Emploi, Théâtre, Négociation, Origine, Ethnie, Art, Sociologie, Etats Unis d'Amérique

Cet article décrit le processus par lequel les relations entre race et marché de l’emploi théâtral évoluent. À partir d’une enquête sur le monde du théâtre de la baie de San Francisco et en se concentrant sur les acteurs noirs, leur emploi et leur carrière, il montre que le changement répond à une dynamique complexe liée au mécanisme de négociation des conventions de représentation phénotypique. Celui-ci est contraint par un facteur structurel, la stratification théâtrale. La négociation a lieu dans des arènes, les spectacles. Elle implique deux groupes défendant des intérêts distincts et qui, de par la division du travail de production spectaculaire, entretiennent un rapport fortement asymétrique à la négociation. Deux catégories analytiques en rendent compte : les organisateurs et les modeleurs. Les organisateurs sont ceux qui préparent, structurent et définissent les limites de la négociation des conventions de représentation phénotypique. Dans cet espace, les modeleurs façonnent ces conventions en utilisant leur corps et leur technique. Il n’y a renouvellement des conventions que lorsque le résultat de la négociation est validé au sommet de la hiérarchie théâtrale, principalement occupé par des organisateurs blancs.

Accès à la version en ligne

Proximité spatiale, distance raciale : analyser la spatialisation des infractions racistes

Article de Abdellali Hajjat, Cécile Rodriguez, Narguesse Keyhani

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 60-3, juillet-septembre 2019, pp. 341-383.

Mots clés : Racisme, Ethnie, Quartier, Conflit, Classe sociale, Sexe, Espace, Économie, Démographie, Etats Unis d'Amérique, Grande Bretagne, France

Cet article soulève la question de la relation entre la probabilité d'occurrence des infractions racistes et les caractéristiques sociodémographiques du territoire. Il s'agit d'abord de faire un état des lieux de la littérature étasunienne et britannique sur la spatialisation des actes racistes en dégageant trois pôles (surdétermination des variables économiques, des variables démographiques, et combinaison des variables économiques et démographiques) et une série d'hypothèses (pouvoir menaçant, pouvoir différentiel, « quartier à défendre »), puis de tester celles-ci à partir du cas français. L'analyse des données géographiques issues d'une enquête collective, portant sur 483 affaires d'infractions racistes traitées dans deux tribunaux correctionnels français, et leur traitement statistique (tris croisés et régression logistique) contestent la thèse du « quartier à défendre », la plus partagée dans la littérature existante, parce qu'elle ne rend compte que d'une partie des actes racistes. Il est préférable de distinguer « racisme de proximité » et « racisme à distance » ainsi que quatre configurations spatiales spécifiques : de voisinage, de « conquête », de « défense » et de neutralité territoriale. Le croisement des données spatiales avec une série d'indicateurs met en lumière l'influence de variables à la fois économiques, sociales et démographiques dans l'occurrence des actes racistes. Ainsi, en prolongeant l'analyse de Jean-Claude Chamboredon et Madeleine Lemaire sur les conflits sociaux dans les grands ensembles français, l'article montre que la proximité spatiale s'articule avec distance sociale et raciale, favorisant les infractions racistes

Accès à la version en ligne

Enfiler les gants de la respectabilité : accumulation et usages du capital culturel dans les quartiers populaires (France/États-Unis)

Article de Akim Oualhaci

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 228, juin 2019, pp. 56-75.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Quartier, Socialisation, Mobilité sociale, Identité culturelle, Sport de combat, Enquête, Analyse comparative, Ethnométhodologie, Violence, Corps, Santé, Etats Unis d'Amérique, France

À partir d’une enquête ethnographique dans deux salles de boxe situées dans des quartiers populaires en France et aux États-Unis, cet article montre en quoi la socialisation à la boxe relève d’une transmission de capital culturel. La proximité sociale entre entraîneurs et boxeurs facilite le travail de socialisation de ces derniers qui s’engagent dans une transformation de soi indissociablement corporelle et culturelle. En retour, l’accumulation de capital culturel produit des effets différenciés sur les espaces sociaux étudiés. L’ethnographie comparée met en lumière des points de convergence et de divergence dans les principes constitutifs de la stratification sociale des jeunesses populaires racisées en France et aux États-Unis. L’analyse du processus d’accumulation du capital culturel montre en quoi les destins sociaux possibles divergent pour les boxeurs aux États-Unis et en France : pour les premiers, ce processus ouvre davantage d’espoir de mobilité sociale et résidentielle ; pour les seconds, il donne plus accès à des statuts locaux.

Accès à la version en ligne

Capital social et migration

Article de Hugo Bréant, Sébastien Chauvin, Ana Portilla, et al.

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 225, décembre 2018, pp. 4-100.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Migration, Statut social, Réseau, Inégalité, Mobilité géographique, Scolarité, Sociabilité, Religion, Groupe d'appartenance, Retour au pays, Mobilité sociale, Sayad (Abdelmalek), Russie, Suisse, Etats Unis d'Amérique, Sénégal, Algérie

Accès à la version en ligne

"Au nom de la famille" : entretien avec Judith Stacey

Article de Judith Stacey, Arnaud Lerch

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 214, septembre 2016, pp. 94-103.

Mots clés : Enfance-Famille, Famille, Politique familiale, Homoparentalité, Sociologie, Recherche en sciences sociales, Etats Unis d'Amérique

A partir de terrains et de méthodes variés (ethnographie, sociologie historique, cultural studies), Judith Stacey a mené des recherches portant notamment sur les thèmes de la famille, du genre, de la sexualité et du féminisme. Son travail et son engagement pour ce qu’elle appelle « l’activisme intellectuel » l’ont amenée à participer très directement aux débats étasuniens sur la famille, au cœur d’enjeux indissociablement politiques, économiques et raciaux. On assiste à partir des années 1990 à l’émergence dans l’espace public et au déploie-ment à travers l’espace politique d’un nouveau discours familialiste, se revendiquant de la science plutôt que de la religion ou de la morale pour promouvoir les valeurs familiales, le modèle de la famille nucléaire traditionnelle et dénoncer les impacts sociaux des nouvelles réalités familiales. Des effets de la banalisation du divorce et des familles monoparentales à la reconnaissance de l’homoparentalité, les sciences sociales ont été convoquées de manière croissante dans ces débats, tantôt comme outil de légitimation des politiques publiques et des évolutions législatives, tantôt comme argument d’autorité au service des mobilisations de tous bords. Judith Stacey revient dans cet entretien sur 25 ans de « guerres de la famille », les controverses scientifiques qui les ont ponctué et auxquelles son travail a été directement mêlé, ainsi que sur les profondes évolutions culturelles qui en ont été la trame.

Accès à la version en ligne

Le poids des corps

Article de José Luis Moreno Pesta, Dieter Vanderbroeck, Nicolas Larchet, et al.

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 208, juin 2015, pp. 4-105.

Mots clés : Obésité, Corps, Classe sociale, Stigmatisation, Identité sociale, Violence, Milieu urbain, Alimentation, Commune, Télévision, Représentation sociale, Mère, Norme sociale, Rôle, Identité professionnelle, Etats Unis d'Amérique

Accès à la version en ligne

Violence conjugale, genre et criminalisation : synthèse des débats américains

Article de François Bonnet

Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 56, n° 2, avril-juin 2015, pp. 357-383.

Mots clés : Enfance-Famille, Violence conjugale, Littérature, Analyse comparative, Enquête, Criminalité, Violence, Famille, Définition, Couple, Objet de recherche, Pauvreté, Femme, Méthodologie, Genre, Etats Unis d'Amérique

Ce travail porte sur la littérature américaine sur les violences conjugales. Plusieurs grandes enquêtes ont été menées par des chercheur-e-s aux orientations théoriques différentes (violences familiales versus violence contre les femmes), et les résultats de ces enquêtes ont fait l’objet de débats. Cette revue de littérature entend restituer ces débats – sur la symétrie de genre et la bidirectionnalité des violences, sur leur définition, sur leur étiologie, sur leur traitement pénal – afin de contribuer à la construction de l’objet « violences conjugales ». La réprobation que suscitent ces violences constitue un objet d’analyse en soi.

Accès à la version en ligne