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Parmi les nombreux changements qu'a connu la notion de famille au cours du temps, nous nous intéressons ici à la normalisation/banalisation du divorce (ou séparation). Nous postulons que, dans un contexte où ses modifications sont de moins en moins ritualisées et donc de moins en moins représentables, la famille (dont nous différencierons le caractère achronique du caractère diachronique) n'a pas accès à une représentabilité/acceptabilité sociale de sa ou ses séparations. Selon nous, elle souffre alors d'une crise identitaire dont l'enfant, parfois en plus de ses souffrances individuelles, peut être le symptôme. Reste alors aux thérapeutes à pallier ce manque de représentabilité des séparations, tout en restant lucides quant aux limites de leurs interventions.
Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 48, n° 4, pp. 723-750.
Mots clés : Sociologie, Nationalité, Naturalisation, Immigration, Intégration, Rite de passage, Rite, Institution, Sélection, Évaluation, Nation, Valeur
En s'appuyant sur une enquête de trois ans conduite dans un département de la région parisienne, les auteurs montrent que l'on peut considérer la naturalisation comme un rite de passage, consacré par une cérémonie d'intégration, mais surtout comme un rite d'institution...
La perte subite d'un(e) enfant provoque parfois des bouleversements familiaux. Le deuil de cet enfant est facilité par la mise en place de rituels thérapeutiques. Deux modèles de rituels sont présentés à partir d'exemples de suivis individuels et familiaux. Ils permettent d'activer le deuil pathologique et de préciser la place des vivants et des morts à partir d'une séparation initialisée par la thérapeute et finalement, collaborée avec l'ensemble de la famille endeuillée.