Article de Philippe Aïm, Caroline Pham Dinh, Charles Jousselin, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 239, juin 2019, pp. 29-85.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Hypnose, Communication, Psychothérapie, Psychiatrie, Souffrance, Attention, Éthique, Posture professionnelle, Relation soignant-soigné, Communication non-verbale, Formation, Détenu, Inceste
La communication hypnotique peut être définie comme l'art d'utiliser différents procédés de langage issus de l'hypnose formelle (hors transe), au cours d'un dialogue soignant-soigné, pour atteindre un objectif. Au-delà de ses aspects techniques, cette communication produit un contexte et une présence thérapeutique particulière, centrée sur les ressources du patient. En psychiatrie, cette approche est souvent adaptée par sa flexibilité et son caractère pragmatique à la diversité des situations. Éclairage théorique et expériences cliniques.
Article de Adrien Utz
Paru dans la revue Santé mentale, n° 234, janvier 2019, pp. 12-16.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Approche clinique, Relation soignant-soigné, Posture professionnelle, Psychiatrie, Valeur
Le "bon sens" clinique n'existe pas, du moins en tant que tel. Il doit être réfléchi, choisi, établi, et résulter de valeurs professionnelles partagées.
Article de Edmond Marc, Christophe Pacific, Walter Hesbeen, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 224, janvier 2018, pp. 19-79.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Soin, Psychiatrie, Affectivité, Émotion, Relation soignant-soigné, Psychanalyse, Amour, Cadre thérapeutique, Philosophie, Empathie, Altérité, Écoute, Carence affective, Attachement, Traumatisme, Posture professionnelle, Démence sénile, Éthique
N'est-il pas paradoxal, voire provocateur d'accoler tendresse et psychiatrie ? Pourtant, comment envisager de soigner sans s'engager émotionnellement ? Alors que le soin se construit essentiellement via la relation soignant-soigné, la tendresse s'inscrit comme tonalité au lien thérapeutique. Pour le soignant, oser puis parvenir à se montrer "tendre" requiert un travail sur soi et constitue en quelque sorte une éthique de la sollicitude.