Article de Vincent Di Rocco, Anne Brun, Christine Falquet, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 226, mars 2018, pp. 23-72.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie, Activité, Atelier, Art-thérapie, Médiation, Psychothérapie, Créativité, Thérapie, Cadre thérapeutique, Équipe soignante, Ergothérapeute, Infirmier psychiatrique, Autisme, Évaluation, Repas, Relation soignant-soigné
Fruit de la créativité et de l'inventivité des soignants, les activités occupent une grande place dans les soins en psychiatrie, mais elles paraissent parfois relever du "bricolage clinique". Comment les envisager au quotidien et sur quelles bases théoriques ? Comment en définir le cadre ? Comment évaluer leur impact thérapeutique sur le plan individuel et collectif ? Qu'elles soient thérapeutiques ou occupationnelles, ces activités grâce à une relation médiatisée, ouvrent des espaces de rencontres et de transformations.
Article de Gaëlle Riou
Paru dans la revue Santé mentale, hors-série n° spécial formation, août 2017, pp. 26-31.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Ergonomie, Psychiatrie, Activité, Créativité, Thérapie, Approche clinique
Depuis plus de 30 ans, les ergothérapeutes du monde entier se réfèrent aux modèles conceptuels centrés sur l'occupation. Le point sur une science méconnue en France, qui inscrit la profession dans une pratique fondée sur les preuves.
Article de Richard Wittorski
Paru dans la revue Forum, n° 148, mai 2016, pp. 44-51.
Mots clés : Pluridisciplinarité, Activité, Professionnalisation, Management, Identité professionnelle, Partenariat, Projet d'établissement, Travail social
L'auteur cherche ici à montrer que les mutations du travail et des modes de management des organisations conduisent les décideurs à mettre en place des projets de professionnalisation fondés sur l'interdisciplinarité définie par une forme d'injonction à la coopération entre professionnels de métiers différents. Ce qui tend à être vécu par les professionnels comme une déprofessionnalisation au sens d'une remise en cause de leur autonomie et des cultures de métier. Nous plaidons pour un déplacement du regard du métier attendu ou revendiqué vers le métier réel dans ses interactions quotidiennes avec les autres métiers. Une démarche de recherche s'appuyant sur l'analyse de l'inter-activité des professionnels pourrait sans doute rendre possible alors une dynamique de (re)professionnalisation aux mains des acteurs.