Article de Vanessa Ginestet
Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 98, juin 2015, pp. 93-100.
Mots clés : Accompagnement social, Droit d'asile, Assistant de service social, Centre d'accueil pour demandeurs d'asile, Langage, Souffrance psychique, Dignité, Corps
Être assistante sociale en cada, c’est faire le pari d’accompagner très vite la vie sociale globale de demandeurs d’asile allophones très déracinés, en souffrance et en attente de reconnaissance. Il s’agit de les soutenir, mais sans être aidé d’interprètes, tout en préservant dignité et bientraitance de ces humains. Un pari impossible et qui fait du corps, pour ma part, un outil de travail palliatif censé aider à la subjectivité.
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