Documentation sociale

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Réponses 1 à 3 sur un total de 3

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L’enfant, épicentre de la haine familiale… s’aimer et aimer malgré tout

Article de Rémy Puyuelo

Paru dans la revue Empan, n° 105, mars 2017, pp. 34-41.

Mots clés : Enfance-Famille, Famille, Haine, Amour, Passion, Transmission, Complexe d'Œdipe

La haine familiale est au cœur des processus de transmission dont l’enfant réel et fantasmé, qui en est à la fois sujet et objet, est l’épicentre. L’art, la culture et des disciplines diverses, dont la pensée analytique, en témoignent, mais sa prise de conscience demeure toujours difficile. Le devenir du groupe familial dépend alors de la qualité de l’infantile de ses membres et de leur capacité à un travail du négatif pour être capable de s’aimer et d’aimer.

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La fratrie : mythe et réalité

Article de Bertrand Chapuis

Paru dans la revue Empan, n° 102, juin 2016, pp. 92-97.

Mots clés : Enfance-Famille, Fratrie, Psychanalyse, Inceste, Complexe d'Œdipe, Mythe, Identité, Psychothérapie, Conscience de soi

Pour que l’enfant devienne un individu responsable, sa psyché doit se construire avec des imagos organisateurs de son narcissisme et de son rapport aux autres. Mal organisés, ces imagos entrent en conflit et renvoient à la clinique de l’infantile, du conjugal, du parental et du familial. Les grands récits sur les origines confèrent aux relations fraternelles horizontales un rôle tout aussi essentiel que les relations verticales transgénérationnelles dans la construction de ces imagos.

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Transmission impossible, transmission d’un impossible

Article de Marie Jean Sauret, Marina Portuese

Paru dans la revue Empan, n° 101, mars 2016, pp. 102-107.

Mots clés : Complexe de castration, Généalogie, Lien social, Complexe d'Œdipe, Réel, Psychanalyse, Transmission

On n’est pas humain parce que seulement enfant d’humain, mais parce que chacun refait le pas que l’humanité a effectué pour subvertir son animalité. Le processus d’humanisation implique que chaque humain préserve ce qu’il est d’indéterminé de façon à ce qu’il puisse jouer de sa capacité de création dans la construction du « vivre ensemble ». Pour ce faire, est requise la « fonction paternelle » qui permet à chacun qui y consent de s’inscrire dans une généalogie. Il est impossible à la génération qui transmet les conditions d’exercice de cette fonction de contraindre la génération suivante à l’adopter. La transmission est contingente, singulière. La « modernité » a contrarié ce processus. En réponse s’est inventée la psychanalyse qui maintient à la disposition du sujet encombré les éléments nécessaires à son inscription humaine. Comment se transmettra-t-elle elle-même si elle redouble l’indétermination du sujet ? D’autant que la postmodernité, non contente de s’en prendre à la solution généalogique et, partant, à la névrose, semble chercher à disqualifier la psychanalyse elle-même.

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