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Le concept de santé environnementale est né de la prise de conscience des nuisances subies par notre environnement et de la forte croissance des maladies chroniques dans les pays occidentaux. Il est devenu incontournable en santé publique, notamment en termes de prévention primaire et de promotion de la santé. Les enfants étant particulièrement vulnérables à l’exposition aux polluants, l’accompagnement des familles par les infirmières puéricultrices est donc indispensable.
Article de Charles Eury, Emmanuelle Rigeade, Cécilia Creuzet, et al.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 373, janvier 2024, pp. 32-36.
Mots clés : Santé-Santé publique, Prévention sanitaire, Équipe pluridisciplinaire, Accompagnement, Adolescent, Technologie numérique, Santé, Sexualité, Soutien à la parentalité, Plateforme, Information
Les actions de prévention nécessitent une communication adaptée et personnalisée pour toucher les personnes concernées. Des outils numériques se développent ainsi pour répondre au mieux aux questions des parents ou des adolescents. Exemples avec l’application May et le site mpedia.fr qui proposent des informations sur la santé de l’enfant et un soutien à la parentalité, ainsi que le dispositif OnSEXprime dédié à la santé sexuelle des adolescents. Ces supports, validés par des professionnels, proposent des espaces d’échanges et d’accompagnement qui rassurent les familles.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 373, janvier 2024, pp. 21-24.
Mots clés : Santé-Santé publique, Environnement, Santé, Puéricultrice, Prévention sanitaire, Législation, Famille, Éducation à la santé, Accompagnement
En matière de santé environnementale, l’infirmière puéricultrice situe son intervention dans le champ de la prévention et de la promotion de la santé, en prenant en compte les déterminants de santé de chacun, et en s’appuyant sur le cadre institutionnel et les textes de référence. Les différentes actions qu’elle propose permettent aux parents d’être mieux informés afin d’adopter un comportement respectueux de leur santé et de l’environnement dans lequel grandit leur enfant.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 367, mai 2023, pp. 24-27.
Mots clés : Santé-Santé publique, Enfant, Prévention sanitaire, Peau, Cancer
Le dérèglement climatique que nous subissons entraîne une augmentation des périodes d’ensoleillement et de fortes chaleurs. Afin d’éviter la survenue de cancers de la peau à l’âge adulte, la prévention solaire vise à protéger les enfants des rayons ultra-violets en cas d’exposition au soleil. Dans ce contexte, la place des professionnels est fondamentale pour accompagner les familles afin de préserver la santé des enfants tout au long de la vie.
Article de Sabine Delepière, Valérie Faivre, Karine Pontroué
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 367, mai 2023, pp. 15-19.
Mots clés : Santé-Santé publique, Maladie chronique, Pollution, Environnement, Enfant, Santé, Prévention sanitaire, Puéricultrice, Éducation à la santé, Jouet, Alimentation, Risque
L’impact de l’environnement sur la santé humaine intervient dès la conception de l’enfant in utero et conditionne sa santé future dans sa vie d’adulte. La présence de perturbateurs endocriniens dans l’environnement comporte des risques pour la santé. En effet, ils ont des effets néfastes, notamment sur les fonctions thyroïdiennes, cérébrales, reproductives et métaboliques. Au sein de leurs missions de promotion de la santé, les puéricultrices accompagnent les enfants et les familles en les informant sur les impacts des expositions chroniques aux polluants du quotidien.
Article de Géraldine Quintin Val, Wilfried Serra, Dolorès Albarracin
Paru dans la revue Psychotropes, vol. 28, n° 3-4, 2022, pp. 121-144.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Tabac, Santé, Tabagisme, Législation, Prévention sanitaire, Déni, Abstinence, Prise en charge
La dangerosité du tabac n’a pas toujours été une évidence. Cette donnée est une découverte récente dans l’histoire française du produit. Pourtant, depuis cinquante ans, la France a multiplié les mesures de prévention contre le tabagisme qui ont porté leurs fruits : la prévalence du tabagisme a significativement baissé, même si elle reste élevée. Mais, si elles sont nécessaires, ces mesures ne semblent cependant pas suffisantes pour aider les fumeurs à arrêter. Dans ce contexte, l’étude de la place du tabac dans l’économie psychique du sujet s’impose, ce que nous proposons ici en analysant le discours de deux fumeurs. Il en ressort que la reconnaissance de la dangerosité du tabac n’empêche ni les ressentis positifs associés à la cigarette ni le déni de ses effets délétères sur le corps. Par ailleurs, le recours à la cigarette comme objet transitoire rend celle-ci nécessaire à l’équilibre psychique de certains fumeurs, qui ne peuvent s’en passer, au risque d’un effondrement. Pour ces cas-là, une prise en charge psychodynamique représente une solution possible pour en finir avec le processus d’addiction.
Alors que le tabagisme est la première cause de morbi-mortalité évitable en France et qu’il tuera prématurément un fumeur régulier sur deux, il est possible de s’interroger sur le bien-fondé de respecter la liberté de fumer, surtout dans un lieu de soin comme l’hôpital, premier lieu d’accueil des dommages sanitaires et des complications du tabac.
Après le développement du projet « hôpital sans tabac », puis « lieu de santé sans tabac », après avoir facilité la substitution nicotinique dans des objectifs de réduction ou d’arrêt de consommation, la persistance ou l’opposition de certains fumeurs hospitalisés ou travaillant à l’hôpital font se demander ce qui sous-tend ces pratiques et positionnements au-delà du comportement addictif.
Les inégalités sociales de santé sont reflétées en matière de nutrition, avec un continuum dans la distribution des comportements alimentaires, les populations plus vulnérables ayant des comportements alimentaires globalement moins favorables à la santé. La consommation de fruits et légumes en particulier montre des disparités importantes entre les groupes sociaux, et peut être considérée comme un marqueur social. Les politiques publiques, en se focalisant sur l’information nutritionnelle, peuvent contribuer à l’aggravation de ces inégalités. Il est donc essentiel d’accompagner l’information des populations par des mesures en faveur d’un environnement par défaut favorable à la santé, pour rendre évident et accessible un choix « sain ».
Dans le cadre d’un appel à projet du ministère des Solidarités et de la Santé, le centre de santé de premier recours la Case de santé à Toulouse a initié des ateliers d’accompagnement à l’autonomie en santé animés par des médiateur·trice·s en santé. Accueillant des usagers et usagères cumulant souvent les facteurs de précarité, ces ateliers véhiculent une vision globale de la santé prenant en considération ses différents déterminants. Reposant sur le partage des expériences et des ressources des usagers, les différents cycles se déploient autour d’outils issus de l’éducation populaire. Conçus comme des vecteurs d’émancipation et de socialisation politique, leur appropriation diffère suivant les trajectoires et les dispositions, c’est-à-dire les façons d’être, de faire, souvent largement inconscientes, des individus.
En France, plus de trois millions de personnes se revendiquent homosexuelles ou bisexuelles et de 200 à 300 000 enfants auraient un parent homosexuel. L’homoparentalité est au centre de nombreux débats sociopolitiques. On repère également une intensification de la recherche scientifique, dans ce domaine, au cours de ces dernières décennies. Cette revue systématique de la littérature visait deux principaux objectifs : 1) identifier les effets de l’homophobie intériorisée sur la santé mentale et l’adaptation sociale des parents homosexuels ; 2) identifier les effets de l’homophobie intériorisée sur le développement psychologique et social des enfants de parents homosexuels. La recherche a été effectuée sur un total de 87 840 publications scientifiques, portant sur l’homoparentalité, extraites des bases de données scientifiques informatisées : SciELO, PubMed, PsycINFO, SCOPUS, Medline, ProQuest et Web of Science. Dans cette étude, 79 études empiriques et expérimentales, publiées entre 1971 et 2020, ont été retenues. L’analyse des données montre que l’homophobie intériorisée est à l’origine de perturbations psychologiques chez les parents homosexuels et chez leurs enfants.