Documentation sociale

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Placement familial

Article de Laurette Detry, Lisa Descamp, Céline Ropars

Paru dans la revue Cahiers de l'enfance et de l'adolescence, n° 10, décembre 2023, pp. 109-137.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Déni, Grossesse, Placement familial, Enfant placé, Psychologie du développement, Attachement, Jeune enfant, Psychopathologie, Étude de cas, Conscience de soi, Temps

- Sophie ou les balbutiements de la naissance d’une vie psychique / Laurette Detry
- "Il est quelle heure ?" Quand sonne l’heure du retour, entre perte de boussole et perte d’objet d’investissement / Lisa Descamp, Céline Ropars

Trouble de la gestation psychique et expérience d’attachement mère-enfant à la suite d’un déni partiel de grossesse

Article de Oksana Palaux, Anna Cognet Kayem

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXVI, n° 2, juillet-décembre 2023, pp. 303-321.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Relation enfant-mère, Déni, Grossesse, Attachement, Psychisme, Méthodologie, Méthode qualitative

L’étude se concentre sur l’expérience d’attachement mère-enfant dans un contexte de déni partiel de grossesse. En utilisant une méthodologie qualitative, dix entretiens ont été menés auprès de deux groupes de femmes (groupe test et groupe témoin). Les résultats montrent que la découverte de la grossesse a causé une sidération et une effraction chez les femmes du groupe test, ce qui a entraîné une mise à distance du lien avec l’enfant à naître. Bien que la relation mère-enfant soit sécurisante, elle est souvent investie sur un versant fusionnel où la culpabilité empêche les mères d’envisager une séparation sereine d’avec leur enfant. Ces conclusions soulèvent des questions sur la capacité de l’enfant à s’individualiser et à se confronter à sa figure d’attachement.

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L'impact des différentes formes de déni de grossesse sur le devenir de l'enfant : une revue de littérature

Article de Juliette Gounelle, Andrea Soubelet

Paru dans la revue Devenir, vol. 35, n° 3, 2023/3, pp. 181-208.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Grossesse, Déni, Naissance, Périnatalité, Psychologie du développement

L’objectif de cette revue systématique est de déterminer les conséquences d’un déni de grossesse sur la naissance, le début de la vie, et le développement de l’enfant. Dans l’ensemble des cohortes étudiées, un nombre important de nouveaux nés ont subi des complications périnatales, en particulier de la prématurité et des retards de croissance. On observe des taux de placement et d’abandon élevés, ainsi que des pathologies médicales chroniques et des retards de langage, dont les causes sont difficiles à distinguer de celles de la prématurité. Le déni de grossesse pourrait être un facteur de risque de troubles du développement de l’enfant. Cependant, il y a toujours un manque de recherches longitudinales centrées sur l’enfant né après déni de grossesse.

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Dénis et négations de grossesse : une tentative de dégagement de l’emprise ?

Article de Sarah Seguin, Sylvain Missonnier, Sarah Vibert

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXV, n° 1, janvier-juin 2022, pp. 69-85.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Déni, Grossesse, Test, Projection, Image du corps, Sexualité, Femme, Mécanisme de défense, Emprise, Rorschach (Test de)

Les dénis et négations de grossesse, entendus comme la non prise de conscience de l’état de grossesse au-delà du premier trimestre, apparaissent comme une préoccupation actuelle. À l’aide de la méthodologie projective (Rorschach et TAT), nos hypothèses interrogent le type de fonctionnement psychique, la qualité de l’image du corps, les représentations liées à la sexualité et enfin les capacités de traitement de la perte. Nos résultats révèlent une pluralité des organisations psychiques d’une part, avec des profils plus fragiles chez les femmes qui ont dénié leur grossesse. D’autre part, des conduites psychiques communes apparaissent par rapport à un groupe témoin, menant à la conclusion que la survenue de la grossesse (chez les femmes rencontrées) et par conséquent d’un enfant, constitueraient une tentative pour se dégager de l’imago maternelle, vécue comme toute-puissante.Les dénis et négations de grossesse pourraient alors être considérés comme des mécanismes de défense, dans le sens d’une nécessité de survie psychique.

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Du déni de grossesse à l'infanticide : quand l'infans renaît en psychothérapie

Article de Elise Pelladeau, Jean Baptiste Marchand, François Pommier

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXI, n° 1/2018, janvier-juin 2018, pp. 3-18.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Infanticide, Déni, Grossesse, Identification, Transfert, Psychothérapie, Prison

Cet article traite de la prise en charge psychothérapeutique, en unité de soins, d’une jeune patiente incarcérée pour infanticide sur son bébé de six mois. Le travail thérapeutique a permis de remettre en mouvements les processus identificatoires pathologiques de la patiente dans le transfert, nous amenant à questionner l’objet d’adresse du meurtre, sa qualité, mais aussi les traumatismes précoces réédités dans la relation entre la patiente et son enfant. L’effet d’intercontenance carcérale a permis de soutenir les processus thérapeutiques à l’œuvre dans le suivi et de questionner les fonctions du cadre thérapeutique – a fortiori carcéral – dans ce type de prise en charge.

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Taire, se taire, faire taire : usages et mésusage du silence

Article de Martine Lani Bayle, Marielle Aithamon, Anthony Brault, et al.et al.

Paru dans la revue Connexions, vol. 1, n° 109, janvier-juin 2018, pp. 7-164.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Silence, Mutisme, Bruit, Psychanalyse, Musicothérapie, Ethnopsychiatrie, Interculturel, Transmission, Intergénérationnel, Famille, Migration, Adolescent, Enfant, Déni, Grossesse, Traumatisme

Dans un monde où le bruit est devenu une nuisance et une drogue, le silence apparaît autant comme un désir que comme une crainte. Il se décline d’ailleurs en de multiples versions, silence de vie et silence de mort, chez l’analysant et chez l’analyste, dans l’intériorité de la méditation et des initiations, dans les secrets de famille et les passés sous silence institutionnels… Polymorphe et polytopique, le silence laisse souvent entendre ce qui ne peut se dire ; il ouvre à la parole l’espace de l’écoute et offre à la musique la plénitude de son vide. C’est à explorer cette complexe et paradoxale multidimensionnalité du silence entre taire, se taire et faire taire que s’attachera ce numéro de Connexions.

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Déni de grossesse et accouchement sous X à l’adolescence : quels liens ?

Article de P. Desaunay, F. Guénolé, G. Andro, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 7, novembre 2016, pp. 455-463.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Enfance-Famille, Déni, Grossesse, Adolescent, Accouchement sous X, Dépression post-partum

Les adolescentes représentent une proportion importante des femmes accouchant sous X en France, et ces accouchements font suite, le plus souvent, à des grossesses déniées. Nous présentons trois situations d’adolescentes ayant accouché sous X, suivies en psychiatrie périnatale pendant leur grossesse dès la levée d’un déni partiel pour deux d’entre elles, et en post-partum immédiat d’un déni quasi-total pour la troisième. Des mécanismes de défense persistent après la découverte de la grossesse chez ces trois adolescentes, parfois au-delà de l’accouchement. Ces grossesses sont vécues comme une difficulté pour ces adolescentes et également pour leurs parents, dans des contextes familiaux de souffrances psychologiques anciennes ou de relations troublées. Nous discutons les conséquences du déni sur les processus psychiques de la grossesse, et supposons que la durée longue du déni pourrait modifier la relation d’objet de la femme enceinte au fœtus. Après la levée du déni, de nouvelles pensées de l’adolescente, en lien avec la réalité de l’enfant ou les réactions parentales, favoriseraient la mise en œuvre de nouveaux mécanismes de défense. Nous discutons la place de ces mécanismes de défenses et de l’agir dans le choix de l’accouchement sous X à l’adolescence, en regard du libre arbitre et de l’autonomie de décision. Dans la perspective du processus de séparation–individuation de l’adolescence, ces grossesses fortuites pourraient être perçues comme risquant d’entraîner une rupture brutale des liens entre l’adolescente et sa famille. L’accouchement sous X permettrait alors de maintenir intactes les relations et le statut de chacun au sein de la famille. Au cours des suivis que nous proposons après la découverte d’un déni de grossesse, le souhait exprimé par certaines femmes d’accoucher sous X introduit une réflexion éthique dans l’espace de la consultation.