Documentation sociale

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Droits et liberté des publics : vingt fois sur le métier

Article de Laetitia Delhon, Claire Heijboer

Paru dans la revue Direction(s), n° 204, janvier 2022, pp. 24-31.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Travail social, Droits des usagers, Liberté, Relation travailleur social-usager, Citoyenneté, Participation, Empowerment, Équipe, Formation, Projet, Recherche-action, Organisme de formation

La loi du 2 janvier 2002 a créé des outils d'émancipation sociale des personnes accompagnées, ouvrant la voie à la transformation de l'offre. Vingt ans plus tard, la crise sanitaire a interrogé l'avancée des acquis sur le terrain. Participation, accès à la citoyenneté et pouvoir d'agir doivent affronter de nouveaux défis.

Directrice scientifique et responsable du centre de recherche intégrée de l'Ecole pratique de service social (Cri-EPSS), Claire Heijboer a soutenu une thèse en 2019 sur l'expertise usagère. Un mouvement qui, d'après elle, ne va cesser de croître et qui amènera à une nouvelle génération d'institutions sociales et médico-sociales moins "collectivisantes".

Créée en 2015 à Marseille, l'association Just expérimente des projets innovants pour les personnes vivant avec des troubles psychiatriques, en s'appuyant sur leur pouvoir d'agir et la recherche-action participative.

En janvier 2020, l'IRTS Parmentier à Paris a embauché en CDI deux personnes anciennement accompagnées pour coconstruire et animer des modules de formation. Une initiative encore rare pour ancrer le savoir expérientiel dans les pratiques des futurs professionnels.

Aller-vers : prendre les devants

Article de Clémence Dellangnol, Jérôme Guillet

Paru dans la revue Direction(s), n° 201, octobre 2021, pp. 24-31.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Relation travailleur social-usager, Non-recours, Accès aux droits, Pratique professionnelle, Management, Prostitution, Marginalité, Exclusion sociale, Accès aux soins, Association, Réduction des risques, Mission locale pour l'emploi, Jeune

C'est le nouveau mantra des pouvoirs publics : aller vers les publics, précéder les demandes pour lutter contre le non-recours et prévenir l'aggravation des situations. Une approche enthousiasmante, propre à revigorer les pratiques professionnelles mais qui suscite de nombreuses interrogations. Avec quels moyens ? Quelles organisations ? Et surtout, aller vers... mais pour aller où ?

Quartiers populaires, festivals, forums participatifs, lotissements... Depuis 20 ans, le chercheur Jérôme Guillet multiplie les interventions dans l'espace public et forme les travailleurs sociaux à l'art "d'inviter et de se faire inviter". Selon lui, l'incitation à "aller vers" doit permettre aux professionnels d'élargir leur répertoire d'action.

A Bordeaux, l'association La Case a créé Poppy, un dispositif d'accompagnement des personnes prostituées. En se rendant directement sur les lieux d'exercice, l'équipe soutient la réduction des risques liés aux pratiques et favorise l'accès aux droits et à la santé.

Dans le cadre d'un vaste programme porté par la mission locale Rhône Sud, l'association Alynea a créé deux postes de conseillère en insertion socioprofessionnelle mobile. Objectif : ramener les jeunes invisibles vers les dispositifs de droit commun.

Le débat contradictoire : source d'affrontement ou outil précieux ?

Article de Jacques Trémintin, François Balta

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 215, janvier 2021, pp. 22-33.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Débat, Analyse critique, Opinion, Courant de pensée, Savoir, Animation, Accompagnement, Pédagogie, Liberté d'expression, Parole

S'il est essentiel de pouvoir dire à son interlocuteur que l'on n'est pas d'accord avec son opinion, il l'est tout autant de considérer que de telles divergences ne sont pas une anomalie dans les relations humaines, mais une incroyable chance pour elles. Car toute vision unilatérale du monde dans lequel nous vivons enferme l'esprit humain dans une totalité conceptuelle qui mène au totalitarisme. Alors que de la multiplicité des points de vue naît la richesse des connaissances humaines, de la réflexion et de la pensée. Pour s'en convaincre, ce dossier propose au lecteur un petit état des lieux de ce que recouvre le débat contradictoire, pour ensuite tenter d'identifier les bienfaits que son usage procure sur le terrain, tant aux professionnels de l'animation qu'aux publics qu'ils accompagnent.

Aide à domicile : enfin l'heure du big bang ?

Article de Clémence Dellangnol, Alexandra Garabige

Paru dans la revue Direction(s), n° 191, novembre 2020, pp. 24-31.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Aide à domicile, Dépendance, Personne âgée, Vieillissement, Handicap, SAAD, Management, Financement, Reconnaissance, Usure professionnelle, Coordonnateur, Handicap psychique, Autonomie, Association, Équipe, Conditions de travail

La place centrale des services d'aide et de soin à domicile auprès des personnes fragiles n'est plus à démontrer, d'autant plus avec la crise sanitaire. Financement, missions, attractivité... Ses acteurs sont décidés à remettre à plat son modèle, et défendent une vision ambitieuse de leur activité. Les pouvoirs publics suivront-ils le cap ?

Les services d'aide et d'accompagnement à domicile (Saad) des familles fragiles militent pour une meilleure reconnaissance de leur plus-value. Et font valoir leur rôle dans la prévention de la souffrance psychique et sociale.

Huis clos de l'espace intime, précarité des salariés, sous-représentation des usagers... Si les alertes des acteurs ont aussi peu d'effets, c'est parce que l'intervention à domicile cumule les facteurs d'invisibilité, estime la sociologue Alexandra Garabige. Les services ont tout intérêt à se positionner en coordonnateurs du secteur pour mieux se faire entendre.

En 2013, l'association havraise Côté cours a complété son offre globale comprenant déjà un Samsah et des habitats partagés avec un SADS, afin de faciliter l'autonomie des personnes handicapées psychiques. Ce en s'appuyant sur des professionnels spécialement formés.

En accordant plus d'autonomie aux équipes, l'association Aide à domicile pour tous de Loire-Atlantique (ADT 44) combine amélioration des conditions de travail et augmentation de la productivité. Des évolutions qui se répercutent sur les salaires des intervenants.

Pairs aidants : des tiers de confiance

Article de Aurélie Descamps

Paru dans la revue Direction(s), n° 177, juillet-août 2019, pp. 22-29.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Pair aidant, Tiers, Organisation, Travail social, Éthique, Relation d'aide, Statut, Santé mentale, Accompagnement, Handicap psychique

En vertu notamment de leurs savoirs expérientiels, les pairs aidants trouvent peu à peu leur place aux côtés des professionnels du secteur social et médico-social au service des usagers. Mais les termes de leur intervention font débat. Sur le terrain, les pratiques sont variées et les organisations, toujours bousculées.
Pour Eve Gardien, docteure en sociologie et maître de conférences à l'université Rennes 2, les pairs aidants se distinguent par leur posture éthique et relationnelle. Elle leur permet de développer, avec les usagers, des savoirs contribuant à leur mieux-être.
Au Québec, comme en France, c'est dans le champ de la santé mentale que la pair aidance est la plus institutionnalisée. Depuis dix ans, un programme soutenu par le gouvernement certifie ces intervenants et accompagne leur embauche.
Le dispositif "Un chez soi d'abord", déployé notamment à Marseille, recourt à des pairs aidants. Ils se servent des savoirs issus de leur expérience pour aider les usagers handicapés psychiques à trouver les moyens d'aller mieux et pour faciliter leurs relations avec les professionnels.

Jeunes majeurs : un avenir à reconquérir

Article de Justine Canonne, Adrien Taquet, Virginie Muniglia

Paru dans la revue Direction(s), n° 175, mai 2019, pp. 22-30.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Jeune majeur, Protection de l'enfance, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Autonomie, ASE, Politique sociale, Accompagnement social, Confiance

Les pouvoirs publics se penchent enfin sur l'inquiétante situation des jeunes majeurs sortant des dispositifs de la protection de l'enfance. Au-delà de nécessaires mesures d'urgence pour accompagner vers l'autonomie ce public particulièrement vulnérable, les professionnels font valoir l'exigence d'une véritable politique à destination de la jeunesse.

Depuis 2016, le dispositif des Toulines des Apprentis d'Auteuil préserve le lien avec des jeunes sortants de la protection de l'enfance et les accompagne dans leurs démarches du quotidien. Un programme qui a fait ses preuves et s'étend à plusieurs villes françaises.

Question-clé pour les jeunes majeurs ? L'accès au logement. Ce qui implique de mieux coordonner l'action des professionnels de l'aide sociale à l'enfance et ceux du secteur de l'accueil, de l'hébergement et de l'insertion.

Aide aux aidants : une offre à soutenir

Article de Flavie Dufour

Paru dans la revue Direction(s), n° 155, juillet-août 2017, pp. 20-27.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Aidant familial, Accompagnement, Vulnérabilité, Dépendance, Maintien à domicile, Personne âgée, Handicap, Coordination des services sociaux, Partenariat, Culture professionnelle, Mutualité Sociale Agricole, Paris, Strasbourg

En première ligne face aux difficultés des proches de personnes vulnérables, les organisations du secteur médico-social multiplient les dispositifs de repérage, de soutien et d'accompagnement. Ce foisonnement d'initiatives masque toutefois de grandes disparités liées à une absence de pilotage national et de politique concertée.