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En ce début de XXIe siècle, la rumeur enfle en Occident : les hommes ne seraient plus des hommes, des "vrais". De ce malaise dans la part masculine de la civilisation, la virilité reste un indicateur crucial. Car c'est bien sur cet idéal de force physique et de puissance sexuelle, de maîtrise et de courage que s'est historiquement construit dans la culture ce qui passe pour la "nature de l'homme". Et qui demeure le socle la domination masculine. Il y a donc un paradoxe de la virilité contemporaine : comment comprendre que cette représentation hégémonique de la puissance masculine ait fini par apparaître aussi incertaine ? Les hommes d'aujourd'hui entendent-ils porter longtemps encore cette charge millénaire, ou vont-ils souhaiter sentir s'en alléger le poids ? Quitte à renoncer à ses avantages...
Livre de Alain Corbin, Jean Jacques Courtine, Georges Vigarello, édité par Seuil, publié en 2011.
Mots clés : HISTOIRE, VIRILITE, Modèle, Société, Homme, Sexualité, Corps, Éducation, Représentation sociale, Homosexualité, Peinture, Mythe, Classe sociale, Ouvrier, Guerre, Jeu, CONDITION MASCULINE, Identité, Enfant, Armée, Sport de combat
La période concernée par ce deuxième volume correspond à l'emprise maximale de la vertu de virilité. Le système de représentations, de valeurs et de normes qui la constitue s'impose alors avec une telle force qu'il ne saurait être véritablement contesté. Au XIXe siècle, la virilité, qui a partie liée avec la mort - mort héroïque sur le champ de bataille ou le pré carré du duel, mort provoquée par la fatigue du travailleur, mort d'épuisement de l'homme par la femme - ne constitue pas une simple vertu individuelle. Elle ordonne, irrigue la société dont elle sous-tend les valeurs. Elle induit des effets de domination. Elle structure la représentation du monde.
La virilité serait vertu. Elle viserait le "parfait", fondant sur un idéal de domination masculine une des caractéristiques des sociétés occidentales. Une puissance a été inventée, de la force physique au courage moral, imposant ses codes, ses rituels, sa formation. Elle n'est pas figée pourtant dans une histoire immobile. Les qualités se recomposent avec le temps. La société marchande ne saurait avoir le même idéal viril que la société militaire. Le courtisan ne saurait avoir le même idéal viril que le chevalier. La cour et la ville inventent des modèles décalés. Ce sont ces différences et ces changements que retrace ce premier volume, de l'Antiquité jusqu'aux Lumières, introduisant de l'histoire dans ce qui semble ne pas en avoir.
Cet ouvrage offre une initiation claire et efficace à la réflexion sociologique pour aborder les phénomènes organisationnels (antagonisme ou coopération, zèle ou absentéisme...).
Au-delà des approches psychologiques ou pragmatiques, il permet d'acquérir une grille d'analyse des comportements qui les restitue comme le résultat d'un jeu stratégique, développé par des acteurs poursuivant leur intérêt au sein de systèmes complexes.
Construit en huit chapitres progressifs, l'ouvrage présente les principaux courants théoriques (organisation scientifique du travail, école des relations humaines, analyse stratégique et systémique) ainsi que les modes de raisonnement propres à la discipline, en s'attardant plus particulièrement sur la théorie développée par Michel Crozier et sur ses applications.
Soigneusement révisée, cette troisième édition intègre en particulier un développement sur les nouvelles théories en sociologie des organisations, ainsi qu'un nouveau chapitre sur la problématique du changement organisationnel et de la co-construction.
Elle s'enrichit de nouveaux exemples et exercices.
Michel Foudriat est à la fois sociologue et enseignant. Il soutient la présentation des modèles d'analyse et des concepts par une riche sélection d'exemples, tirés de situations réelles et d'observations dans des contextes d'action très différents (champs industriels, éducatifs, sociaux ou encore développement territorial). Il propose ainsi, entre autres, une analyse de l'explosion de la navette Challenger ou des problèmes de coopération entre chercheurs et marins pêcheurs.
En prolongement de chaque chapitre, les exercices, fondés eux aussi sur des cas réels, et accompagnés de guides de réponse largement développés, permettent au lecteur d'apprendre à élaborer des hypothèses et d'acquérir pas à pas les étapes du raisonnement sociologique.
Dans nos sociétés de la mobilité et de la mondialisation, comment rendre compte de la dimension culturelle des territoires et de la complexité des espaces ? Les déterminants anthropologiques sont souvent oubliés, mais ils n'ont pas disparu : nos espaces quotidiens restent empreints de règles, obéissent à des conventions et répondent à des valeurs, le plus souvent implicites. D'où l'intérêt de cette synthèse et réflexion sur les formes et les usages de l'espace. Si toutes les sociétés ont en commun de fonder, habiter, classer, distribuer, transformer et reformuler, elles le font toutefois de diverses manières. Selon quelles logiques et avec quels enjeux ? Cette 2e édition, enrichie de nouvelles illustrations, développe plus largement la question de la représentation de l'espace. (...) Marion Segaud, sociologue, est professeure émérite à l'Université du Littoral-Côte d'Opale.