Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 1 à 10 sur un total de 13

Votre recherche : *

En finir avec les idées fausses sur les pauvres et la pauvreté

Livre de Cécile Duflot, édité par Quart Monde éditions / Ed. de l'atelier, publié en 2020.

Mots clés : Pauvreté, Représentation sociale, Stigmatisation, SDF, RSA, Revenu minimum, Revenu, Budget, Famille en difficulté, Logement, Culture, Loisir

Le "pognon de dingue" mis dans les minimas sociaux, le travail que l'on trouve dès que l'on "traverse la rue", les "centaines de milliers d'offres d'emploi vacantes"... L'actualité montre que les idées fausses sur les pauvres et la pauvreté sont toujours aussi répandues à tous les niveaux de la société. A l'heure où le contrôle des chômeurs se renforce et où l'on veut imposer du bénévolat forcé aux allocataires du REA, les personnes en précarité sont encore trop souvent convoquées au tribunal de l'opinion publique : "On peut gagner plus en alternant chômage et travail qu'en travaillant à plein-temps", "Il y a des chômeurs qui ne cherchent pas de travail", "On doit avant tout sa réussite à soi-même".
Ce livre défait la chape de plomb du fatalisme en répondant point par point à plus de 130 préjugés sur la pauvreté. Il montre que l'action pour la transition écologique et l'éradication de la misère sont un même combat. Fort de ses 80 000 exemplaires diffusés lors des trois premières éditions, ce livre entièrement remis à jour démontre, chiffres, documents officiels et travaux de chercheurs à l'appui, que la stigmatisation des pauvres repose non sur des faits, mais sur des discours qui masquent les véritables causes de la misère.
Enrichi de questions inédites, cet antidote à la mise à l'écart des pauvres propose des idées neuves pour construire une société reposant sur l'égale dignité de chacun.

En finir avec les idées fausses sur les pauvres et la pauvreté

Livre de Jean Christophe Sarrot, Marie France Zimmer, Claire Hedon, édité par Ed. de l'Atelier, publié en 2018.

Mots clés : Lien social-Précarité, Pauvreté, Société, Opinion publique, Représentation sociale, Analyse critique

Plus les inégalités augmentent, plus elles sont présentées comme le résultat d'une compétition économique où les vainqueurs démontrent leurs qualités et les vaincus leurs inaptitudes. Les pauvres sont sur le banc des accusés. S'ils sont pauvres, ce serait "de leur faute ". Le chômage, ce serait à cause d'eux, car "si l'on veut travailler, on trouve ". Les sans-domicile ? "S'ils sont à la rue, c'est qu'ils l'ont choisi".
Le manque de revenus ? "On ne vit pas trop mal avec un RSA" Au centre de ce procès, le "cancer de l'assistanat" favorisé par "un Etat qui dépense trop pour la protection sociale". Cibles privilégiées des attaques, les réfugiés, qui " viennent profiter de notre système de santé". Ce livre entièrement mis à jour par ATD Quart Monde réplique point par point à 117 idées reçues dont une trentaine inédites.
Accessible à un grand public, cet ouvrage démontre, chiffres, documents officiels et travaux de chercheurs à l'appui, que cette stigmatisation des pauvres repose non sur des faits, mais sur des discours qui masquent les véritables causes de la misère. Enrichi par les apports de 14 partenaires, cet antidote à la mise à l'écart des pauvres propose des idées neuves pour éradiquer la misère. Et si, au lieu d'élever des murs de préjugés, on construisait les ponts d'une société reposant sur l'égale dignité de chacun ? [présentation de l'éditeur]

La bonne focale : de l'utilité des cas particuliers en sciences sociales

Livre de Howard S. Becker, édité par la Découverte, publié en 2016.

Mots clés : Sociologie, Recherche en sciences sociales, Sociologue, Parcours professionnel, Courant de pensée, Méthode, Méthodologie, Analyse comparative, Observation, Enquête, Expérience, Témoignage, Pratique professionnelle, Environnement social, Étude de cas, Milieu urbain, Toxicomanie, Drogue, Médicament, Art, Esthétique, Argent, Valeur, Culture populaire, Classe sociale, Pauvreté, Déviance, Musique, Société, Pouvoir, Relation, Bureaucratie, Évolution de carrière, Enseignant, Université, TRAVAIL DE TERRAIN, Hughes (Everett), Freidson (Eliot), Moulin (Raymonde), Durkheim (Emile), Goffman (Erving)

Howard S. Becker poursuit une réflexion engagée dès le début de sa carrière sur l’usage des « cas » en sciences sociales. Les observations des sociologues de terrain portent en effet sur des cas particuliers, enracinés dans un environnement historique et social spécifique. Quelles sont les démarches intellectuelles qui permettront d’en tirer des connaissances dont la portée dépasse leur objet initial et enrichit la science sociale ? Comment utiliser les études de cas de manière comparative ? Comment mettre ces comparaisons au service de la découverte de nouvelles variables pour l’analyse sociologique ? Telles sont quelques-unes des questions méthodologiques d’intérêt général dont traite cet ouvrage. Avec simplicité et clarté, dans un style alerte où percent constamment l’humour et la distance, l’auteur propose des analyses suscitées par des anecdotes tirées de sa vie personnelle, par ses propres recherches dont il offre une forme de récapitulatif réflexif, mais aussi par celles de ses pairs et maîtres.

Agir avec les pauvres contre la misère

Livre de Bertrand Verfaillie, Christophe Géroudet, édité par Ed. de l'atelier / Ed. quart monde, publié en 2016.

Mots clés : Pauvreté, Participation, Compétence sociale, Expérience, Solidarité, Accueil, Rencontre, Famille, Accompagnement social, Atelier d'écriture, Exclusion sociale, Chômage, Groupe de parole, Représentation sociale, Action collective, Assistance, Empowerment, épicerie sociale, acteur social

Oui, les personnes pauvres ont le pouvoir d'agir contre la misère ! Leurs savoirs, leurs pratiques sont même indispensables pour imaginer des actions efficaces pour lutter contre la pauvreté. Dans le prolongement de "En finir avec les idées fausses sur les pauvres et le pauvreté", ce petit ouvrage redonne confiance dans le pouvoir d'agir de tous contre un fléau qui a besoin de l'engagement de chacun pour être éradiqué. Des accueils de personnes sans domicile, aux coformations avec les gens du voyage, aux expériences pilotes d'emploi d'utilité sociale, aux rues des cités, aux tribunes de l'Union européenne, l'auteur, qui a parcouru l'ensemble du territoire, analyse une trentaine d'actions, et les acteurs interrogés sur leurs démarches en tirent des enseignements à la fois réalistes et stimulants.

Dictionnaire des inégalités

Livre de Alain Bihr, Roland Pfefferkorn, édité par A. Colin, publié en 2014.

Mots clés : Inégalité, Système, Classe sociale, Concept, Santé, Logement, Pauvreté, Génération, Transmission, Mobilité sociale

En près de 600 entrées, ce dictionnaire interdisciplinaire offre les clés indispensables à la compréhension de la dynamique des inégalités sociales : entre classes et sexes, âges et générations, nationalités et groupes ethniques, selon les différents espaces (villes et campagnes, régions, etc.). Inédit, il donne tous les repères indispensables sur la question : repères lexicaux, conceptuels et méthodologiques, contextualisation historique et culturelle, vision explicative des inégalités, focus sur des auteurs clés, comparaisons internationales.

Au voleur ! Imaginaires et représentations du vol dans la France contemporaine (XIXe-XXe siècle)

Livre de Frédéric Chavaud, Arnaud Dominique Houte, Jean Roger Soubiran, et al., édité par Publications de la Sorbonne, publié en 2014.

Mots clés : Vol, HISTOIRE, Image, Média, Presse, Discours, Police, Droit, Justice, Magistrat, Sanction pénale, Représentation sociale, Bande, Violence, Criminalité, Société, Culture, Mode de vie, Classe sociale, Morale, Valeur, Jeune, Cinéma, Ordre social, Précarité, Pauvreté, Âge, Personne âgée, Établissement pour personnes âgées, Propriété, Milieu urbain, Milieu rural

Quoi de commun entre l'enfant qui chaparde les cerises, l'assassin qui égorge les rentiers, le domestique indélicat, le pickpocket, le rat d'hôtel, la kleptomane, le cambrioleur ? Rien, sinon cette étiquette de voleurs qui recouvre une large variété de types sociaux et d'imaginaires. À des degrés bien différents, tous font l'objet d'une réprobation morale. Car le vol dérange l'ordre social : comme l'écrit Michelle Perrot, le XIXe siècle est animé d'une véritable « obsession propriétaire » qui ne se relâche guère avant les années 1960. Le fait est connu, mais il reste trop souvent vu de loin. Comment prendre en compte les évolutions chronologiques dans une société qui s'enrichit et accède plus massivement à la propriété ? Comment envisager les spécificités géographiques (le voleur des villes n'est pas le voleur des champs, ni le maraudeur de banlieue) ? Comment distinguer, enfin, des groupes sociaux, des genres, des âges ? C'est tout le pari de cet ouvrage qui propose d'examiner, dans leur diversité, les imaginaires et les représentations du vol aux XIXe et XXe siècles, du Code pénal aux blousons noirs. De Jean Valjean aux Valseuses, en passant par Lupin et Bonnot, mais aussi par une foule de petits délinquants obscurs, il s'agit d'éclairer un envers de l'histoire de la France contemporaine.

Commun : essai sur la révolution au XXIe siècle

Livre de Pierre Dardot, Christian Laval, édité par la Découverte, publié en 2014.

Mots clés : Service public, Société, Démocratie, Propriété, Innovation sociale, Économie, Vie politique, Pauvreté, Ouvrier, Arendt (Hannah)

Partout dans le monde, des mouvements contestent l'appropriation par une petite oligarchie des ressources naturelles, des espaces et des services publics, des connaissances et des réseaux de communication. Ces luttes élèvent toutes une même exigence, reposent toutes sur un même principe : le commun. Cette émergence du commun dans l'action appelle un travail de clarification dans la pensée. Le sens actuel du commun se distingue des nombreux usages passés de cette notion, qu'ils soient philosophiques, juridiques ou théologiques : bien suprême de la cité, universalité d'essence, propriété inhérente à certaines choses, quand ce n'est pas la fin poursuivie par la création divine. Mais il est un autre fil qui rattache le commun, non à l'essence des hommes ou à la nature des choses, mais à l'activité des hommes eux-mêmes : seule une pratique de mise en commun peut décider de ce qui est « commun », réserver certaines choses à l'usage commun, produire les règles capables d'obliger les hommes. En ce sens, le commun appelle à une nouvelle institution de la société par elle-même : une révolution...

Les corps vils : expérimenter sur les êtres humains aux XVIIIe et XIXe siècles

Livre de Grégoire Chamayou, édité par la Découverte, publié en 2014.

Mots clés : Corps, Bioéthique, HISTOIRE, Science, Recherche médicale, Médecine, Déontologie, Philosophie, Expérimentation sur l'homme, Classe sociale, Marginalité, Exclusion sociale, Pauvreté, Handicap mental, Handicap

Ce sont les paralytiques, les orphelins, les bagnards, les prostituées, les esclaves, les colonisés, les fous, les détenus, les internés, les condamnés à mort, les « corps vils » qui ont historiquement servi de matériau expérimental à la science médicale moderne. Ce livre raconte cette histoire occultée par les historiens des sciences. Qui supporte en premier lieu les périls de l'innovation ? Qui en récolte les bénéfices ? À partir de cette question centrale de l'allocation sociale des risques, l'auteur interroge le lien étroit qui s'est établi, dans une logique de sacrifice des plus vulnérables, entre la pratique scientifique moderne, le racisme, le mépris de classe et la dévalorisation de vies qui ne vaudraient pas la peine d'être vécues. Comment, en même temps que se formait la rationalité scientifique, a pu se développer ce qu'il faut bien appeler des « rationalités abominables », chargées de justifier l'injustifiable ? Cette étude historique des technologies d'avilissement appelle ainsi à la constitution d'une philosophie politique de la pratique scientifique.

Les paradoxes du travail social

Livre de Michel Autes, édité par Dunod, publié en 2013.

Mots clés : Travail social, Action sociale, HISTOIRE, Service social, Éducation spécialisée, Animation, Assistant de service social, Décentralisation, Évolution, Société, Crise économique, Pauvreté, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Jeune, Économie sociale et solidaire, Représentation sociale, Citoyenneté, Chômage, Emploi, Création d'emploi, Travailleur social, Profession, Qualification professionnelle, Compétence, Intervention sociale, Sociologie, Ordre social, Démocratie, Vie politique, DSL

Célèbre et méconnu, ainsi peut-on qualifier le travail social. Cet ouvrage déplie les figures de ce paradoxe, en examine les multiples facettes, les généalogies croisées et les stratégies contradictoires. Au confluent des logiques d'action sociale et d'assistance, le travail social obéit selon l'auteur à une structure double, condition même de son efficacité, comme fabrique de cohésion et de lien. Il produit à la fois l'assignation à un ordre social et l'émancipation démocratique des individus et des groupes. Après un regard historique et chronologique sur l'évolution du travail social, Michel Autès aborde la question centrale de l'insertion l'économique qui met le travail et l'emploi au cœur des pratiques. II propose également une analyse complète des transformations des métiers de ce secteur et esquisse l'émergence d'un travail social conçu comme une politique des subjectivités. Ce livre propose une lecture du travail social en le replaçant au sein des enjeux contemporains qui articulent l'économique et le politique.
Sociologue, chercheur au CNRS-CLERSE (Centre lillois d'études et de recherches sociologiques et économiques) et à la maison européenne des sciences de l'homme et de la société (MESHS) à l'Université Lille . Adjoint chargé du développement durable et de l'économie solidaire à la mairie de Seclin (Nord), conseiller régional, il fut, de 2004 à 2010, vice-président du Conseil régional du Nord-Pas-de-Calais chargé de la prévention et de la santé.

L'invention de la violence : des peurs - des chiffres - des faits

Livre de Laurent Mucchielli, édité par Fayard, publié en 2011.

Mots clés : Violence, Sécurité, Insécurité, Sociologie, Discours, Média, Représentation sociale, Statistiques, Idéologie, Imaginaire, Vie politique, Communication, Stratégie, Délinquance juvénile, Loi, Réforme, Immigration, Racisme, Gens du voyage, Enfant de migrant, Banlieue, Islam, Stigmatisation, Homicide, Criminalité, Viol, Atteinte aux biens, Pauvreté, Inégalité, Argent, Corruption, Droit pénal, Société, Valeur, Consommation, Ghetto, Famille en difficulté, Violence institutionnelle, Classe sociale, Ordonnance du 2 février 1945

A en croire le discours ambiant, nous vivons dans une société très violente. Instrumentalisée à coups de statistiques douteuses par les discours politiques, entretenue en permanence par le traitement médiatique des faits divers, l'émotion emporte tout sur son passage. De l'insulte au meurtre, tout est appelé "violence". Chacun y va de sa solution et de son bouc émissaire... (...) si notre société est globalement moins violente qu'autrefois, d'où vient ce sentiment envahissant d'insécurité et d'impuissance face à la délinquance ? Le sociologue montre ce que ces actes et ces sentiments révèlent de l'état de notre société et ce qu'ils disent finalement de notre "vivre ensemble".
Laurent Mucchielli est sociologue, directeur de recherche au CNRS (Laboratoire méditerranéen de sociologie). Il travaille depuis une douzaine d'années sur les questions de sécurité. Il a créé en 2011 un Observatoire de la délinquance dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Auteur de nombreux livres et articles scientifiques, il est aussi le rédacteur en chef d'un site Internet très consulté.