Documentation sociale

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L'estime de soi, un besoin fondamental

Article de Maud Navarre, Romina Rinaldi, Marc Olano, et al.

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 330, novembre 2020, pp. 28-47.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Estime de soi, Confiance, Vulnérabilité, Amour, Parents

De l'altruisme à la solidarité

Article de Martine Fournier, Thomas Lepeltier, Romina Rinaldi, et al.

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 326, juin 2020, pp. 28-51.

Mots clés : Lien social-Précarité, Solidarité, Don, Empathie, Bilan, Bénévolat, Aidant familial

Durant l’hiver 2020, l’irruption d’un minuscule virus a bouleversé la planète. Face à une pandémie qui a fauché des milliers de vies dans le monde, on a pu assister à de nombreuses manifestations d’entraide et de solidarité. Tout comme lors d’ouragans destructeurs, de tsunamis et de tremblements de terre ravageurs ; comme aussi durant les guerres, lorsque par exemple des Justes cachaient chez eux des familles juives au péril de leur vie…

Les racines de l’altruisme ont fait l’objet de multiples théories. Faut-il y voir un penchant naturel ? La manifestation d’une empathie enracinée dans la psychologie humaine ? Ou une forme détournée d’égoïsme dans laquelle chacun trouverait des gratifications et des bénéfices personnels ? Les sociétés occidentales ont longtemps vu la compétition inscrite dans la nature humaine, et la coopération comme ressortissant de l’idéologie ou de la morale.

Depuis une vingtaine d’années pourtant, on assiste à un foisonnement de travaux faisant de la solidarité, de l’entraide et de la coopération un nouveau paradigme. De la psychologie aux neurosciences, de l’anthropologie jusqu’à l’éthologie, les recherches nous montrent un monde animal où ne règne pas que la loi de la jungle, de tout jeunes enfants doués d’empathie bienveillante, ou encore des adultes prêts à donner un organe pour sauver un inconnu… Même chez les biologistes, les gènes, longtemps considérés comme égoïstes, sont devenus altruistes ! Dans les sciences sociales cependant, les analyses critiques ne manquent pas. Bénévolat, philanthropie, solidarité font l’objet de vifs débats. Ils seraient, selon certains, la face cachée d’intérêts personnels, sociaux ou étatiques. Autrement dit, entre tenants de l’altruisme, de la bienveillance et de la générosité humaine et tenants des approches individualistes, la lutte continue !

Penser par soi-même

Article de Maud Navarre, Romina Rinaldi, Nicolas Gauvrit, et al.

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 323, mars 2020, pp. 30-51.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Pensée, Raisonnement, Information, Analyse critique, Philosophie, Valeur

Penser est un art. De l’Antiquité à nos jours, des philosophes grecs et romains jusqu’aux sciences cognitives et sociales, nombreux sont les auteurs à avoir mis l’accent sur l’importance de raisonner, discerner, exercer notre esprit critique. L’enjeu est d’autant plus fort aujourd’hui que les réseaux sociaux décuplent les informations et les possibilités de faire entendre sa voix. Chacun est incité à se distinguer des autres, en développant une réflexion originale face aux nombreux messages qui nous parviennent. Penser par soi-même devient essentiel pour se prémunir face à la propagande, au conspirationnisme et aux manipulations de toutes sortes (médiatiques, mais aussi sociales, commerciales, etc.).

Comment une pensée autonome se construit-elle et se cultive-t-elle, de l’enfance à l’âge adulte ?
Cet art s’apprend. Il fait l’objet d’un enseignement explicite dès l’école primaire. Dans l’enseignement secondaire et supérieur, le commentaire, la dissertation, le mémoire, l’exposé sont présentés comme autant d’outils pour muscler les esprits. Pour les adultes aussi, il existe des lieux, des outils, des méthodes pour développer la capacité à penser par soi-même.
Car cette aptitude n’a rien d’évident. Il faut savoir sélectionner les informations pertinentes qui peuvent nous aider à construire des réflexions bien fondées. Il faut aussi savoir que notre cerveau peut nous tromper. Des biais de cognition nous induisent en erreur, malgré nous. D’où l’utilité de savoir s’interroger à bon escient, formuler, questionner les fausses évidences. Faut-il alors douter de tout ?

Quand les émotions déraillent

Article de Claudie Bert, Romina Rinaldi, Antoine Pelissolo, et al.et al.

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 320, décembre 2019, pp. 34-57.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Émotion, État dépressif, Anxiété, Trouble bipolaire, Contrôle

L'attachement, un lien vital

Article de Marc Olano, Héloïse Junier, Romina Rinaldi, et al.

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 314, mai 2019, pp. 34-61.

Mots clés : Lien social-Précarité, Attachement, Famille, Affectivité, Biologie, Adolescent, Personne âgée, Animal, Lien social, Amitié

Aimer et être aimé, un besoin fondamental ? C’est ce que prône la théorie de l’attachement, qui hisse les relations humaines au sommet des besoins de l’enfant. Dans son développement, le petit enfant a besoin de se référer à une figure parentale qui représente un havre de paix. En fonction des relations établies avec cette figure de référence, il va construire un modèle d’attachement qui guidera ses interactions avec les autres tout au long de sa vie.
Après avoir longtemps été controversée en France, la théorie de l’attachement témoigne aujourd’hui d’un regain d’intérêt dans nombre de secteurs : neurosciences, protection de l’enfance, soins aux personnes âgées, psychologie de la personnalité, psychologie sociale… Elle semble fédérer un large éventail de théoriciens d’horizons parfois très divers....