Article de L. Chami, A. Pham Scottez, J. Silva
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 70, n° 4, juin 2022, pp. 177-182.
Mots clés : Adolescent, Psychiatrie, Souffrance psychique, Crise, Accès aux soins, Urgence, Prise en charge, Suicide, Précarité, Isolement
Depuis sa création, le centre psychiatrique d’orientation et d’accueil (CPOA) reçoit et prend en charge les patients mineurs de 16 à 18 ans. Parmi eux le taux de patients mineurs non accompagnés (MNA) n’a cessé d’augmenter, passant de 10 % en 2016 à 12 % en 2018. La rencontre des patients MNA survient le plus souvent à l’acmé de la crise, quand leurs ressources personnelles sont dépassées et que ces jeunes expriment un état de souffrance psychique sévère.
Article de Roselyne Van Eecke
Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 183, novembre 2017, pp. 74-80.
Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Accueil collectif de mineurs, Risque, Urgence, Accident, Responsabilité, Stress, Législation, Information
L'événement grave est une des principales craintes du directeur d'accueil collectif de mineurs. La gestion de l'urgence et du drame, la médiatisation qui accompagne tout accident survenu dans une collectivité, la mise en jeu de la responsabilité qui se résume trop souvent à rechercher un coupables sont des facteurs de stress importants. Rappelons les obligations réglementaires en cas d'événements grave, et tentons une typologie des accidents récents qui pourra utilement aider le lecteur à se poser la bonne question : qu'aurais-je pu faire pour éviter le pire ?
Article de Mélania Andronicos, Jacques Besson, Monique Seguin
Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 56, n° 1, janvier-mars 2017, pp. 54-65.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Accompagnement de la personne et identité, Souffrance psychique, Suicide, Urgence, Télécommunication, Technologie de l'information et de la communication, Analyse comparative, Langage
Le but de cette étude est de contribuer à la compréhension du dépistage du comportement suicidaire dans un contexte d’appel d’urgence. Pour mener à bien ce travail, nous avons procédé à l’analyse d’appels téléphoniques de personnes suicidaires ayant eu recours à un centre d’appels d’urgence psychiatrique. Sur la totalité des 2 521 appels psychiatriques répertoriés au cours d’une année, seuls les contacts directs avec les personnes en crise suicidaire ont été retenus pour la retranscription. Au total, 102 appels répondaient aux critères de sélection et ont été pris en compte dans l’analyse. Les résultats de notre étude font ressortir la complexité de l’acte suicidaire et légitiment l’hypothèse que les outils prédictifs peuvent avoir une certaine efficacité dans l’analyse des facteurs de risque. Ils ne permettent cependant pas d’obtenir le niveau de précision nécessaire pour l’analyse de l’urgence et de la dangerosité.