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Article de Leslie Lemarchand, Mélanie Carnault, Sophie Kern
Paru dans la revue Enfance, vol. 72, n° 4, octobre-décembre 2020, pp. 527-548.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Alimentation, Prévention sanitaire, Nourrisson, Apprentissage précoce, Comportement alimentaire
Les recommandations de santé publique concernant l’ordre et l’âge d’introduction des textures au cours de la période de diversification alimentaire ne sont pas toujours précises et les connaissances sur l’application des préconisations sont peu documentées scientifiquement. La création du questionnaire « Inventaire des Conduites Alimentaires – ICA » pour lequel plus de 800 réponses ont été recueillies et analysées nous a permis de rendre compte des pratiques alimentaires mises en place dans les foyers français au stade de la diversification alimentaire. Deux résultats majeurs ressortent de cette étude. Le premier concerne les âges d’introduction (âge auquel un comportement émerge au sein de la population) et de consommation courante (âge auquel un comportement est observé chez plus de 75 % de l’échantillon) qui, en lien avec le développement des habiletés oro-motrices, varient selon les textures : les textures liquides et mixées sont introduites avant 4 mois alors que les autres textures le sont à partir de 5 mois. Par ailleurs, la chronologie suivante est observée pour les âges de consommation courante : la texture mixée est consommée par plus de 75 % des enfants à 6 mois, les liquides à 8 mois, les semi-solides à 10 mois et les solides à 14 mois. Le deuxième résultat confirme l’existence d’une fenêtre temporelle optimale pour l’introduction des aliments complémentaires qui se situerait autour de 10 mois.
Article de Sabrina Aouici, Dominique Argoud, Claudine Attias Donfut, et al.et al.
Paru dans la revue Retraite et société, vol. 2, n° 82, 2019, 166 p..
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Lien social-Précarité, Personne âgée, Vieillissement, Exclusion sociale, Inégalité, Lien social, Pauvreté, Précarité, Isolement, Alimentation, Sociabilité, Niveau de vie, Minimum vieillesse, Retraite, Allemagne, France, Europe
Le second volume du numéro consacré à l’exclusion sociale des personnes âgées est tout aussi ouvert que le précédent aux collaborations internationales. À l’heure où se clôturent devant la Commission européenne les quatre années du programme de recherche intitulé Réduire l’exclusion sociale des personnes âgées (ROSEnet), cet opus aborde principalement la question de la solitude et de l’isolement dans la vieillesse en s’intéressant à ses causes possibles ou probables comme la précarité, ainsi qu’à son évolution dans le temps. Il évoque aussi les difficultés que rencontrent outre-Rhin certaines personnes âgées dans la participation sociale et la prise en charge sanitaire, des facteurs susceptibles de renforcer leur isolement. Autre écueil pouvant mener la personne âgée à s’isoler : la dénutrition, sujet du dernier article de la partie scientifique.
Le concept d’exclusion sociale est complexe mais il se révèle très pertinent dans son application à la problématique du vieillissement. C’est pourquoi il est si important aujourd’hui d’envisager quels pourraient être les leviers pour le combattre et y remédier, à l’échelle de l’Europe.
Paru dans la revue Actualité et dossier en santé publique (ADSP), n° 91, juin 2015, pp. 9-62.
Mots clés : Santé, Santé publique, DOM-TOM, Démographie, Politique sanitaire, Organisation, Tabagisme, Vieillissement, Inégalité, Cancer, Maladie cardiovasculaire, Maladie chronique, Alimentation, Recherche médicale, GUADELOUPE, GUYANE, MARTINIQUE, MAYOTTE, LA REUNION, SAINT PIERRE ET MIQUELON, POLYNESIE FRANCAISE, ILES WALLIS ET FUTUNA, NOUVELLE CALEDONIE
L’outre-mer est souvent imaginé comme homogène, avec une population jeune et une démographie galopante, or ces régions ont des profils extrêmement variés. Le dossier qui leur est consacré se veut informatif, il présente la géographie, la démographie et les statuts administratifs dont relèvent ces territoires contrastés.
L’état de santé des populations y est abordé sous l’angle des spécificités des pathologies, souvent majorées par les conditions de vie et la précarité d’un nombre important de la population, et des réponses apportées en termes d’organisation sanitaire.
La recherche, très présente, est basée sur les problématiques et les priorités de santé publique de ces territoires et de leur environnement régional.