C’est au milieu des années 1970 que des Québécoises, décidées à sortir le phénomène de la sphère privée, ont mis sur pied les premières maisons d’hébergement pour femmes victimes de violence conjugale. Levant le voile sur la violence des hommes à l’endroit des femmes dans les couples, problème longtemps compris comme étant d’ordre familial, elles ont développé des ressources permettant d’accueillir celles qui désiraient se soustraire à l’emprise de leur agresseur. Les maisons d’hébergement se sont ainsi imposées comme l’une des plus importantes réponses du mouvement féministe à cette problématique, au Québec et ailleurs.

L'écoute est devenue une nécessité dans ce siècle de marginalisation tous azimuts... L'auteur rapporte l'expérience d'écoute et d'accueil de la souffrance et propose un module de formation. Stéphane E. Sokeng est né en février 1951 à Baleveng, au Cameroun. Orphelin complet à six ans déjà, il est adopté par une famille américaine, qui, en 1968, lui dit à la fin de son séjour camerounais : "Quand tu seras grand, pense aux autres enfants de ta condition sociale". Diplômé de l’École internationale de journalisme de Londres, il a longtemps été éditorialiste du mensuel touristique Hôtellerie Africaine, correspondant à Dakar de l'Agence suisse Infosud et du périodique espagnol Africanaria 2000. C'est en pleine activité qu'un touriste curieux, en 1986, lui demande : "Pourquoi tant d'enfants dans les rues d'ici ?" De retour à Dakar, il a démissionné de sa rédaction pour créer Espoir Sans Frontières (ESF), dont le manuel sur l'écoute que voici est l'un des résultats concrets de son engagement.