Documentation sociale

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Les contributions mutuelles entre les ONG locales et les entreprises : un facteur de crédibilité du rapportage social fondé sur trois piliers

Article de Olivier Braun, Agnès Ceccarelli, Christine Morin Esteves

Paru dans la revue Revue internationale de psychologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXVIII, n° 72, 2022, pp. 5-25.

Mots clés : Travail-Emploi, Entreprise, ONG, Développement durable, Valeur sociale, Management, Marketing, Indicateur, Norme sociale, Développement local

Les critiques portant sur la qualité des informations extra financières divulguées aux parties prenantes, y compris aux O.N.G, sont constantes. Le manque de crédibilité du rapportage social revêt autant des enjeux financiers que des enjeux d’opérationnalisation du développement durable. La collaboration des O.N.G à l’échelle territoriale, locale, avec les entreprises est peu abordée dans les recherches empiriques de même que leur contribution mutuelle à la crédibilisation du rapportage social. Notre recherche qualitative réunit des experts du développement durable et des représentants des O.N.G locales dans un espace de dialogue dont les confrontations font ressortir des réflexions qui aideront les entreprises à améliorer la qualité de leur rapportage social. Nous montrons du point de vue managérial que la crédibilité s’appuie d’une part sur une collaboration nourrie entreprises/O.N.G locales selon trois dimensions : une posture collaborative, des moyens et des objectifs communs puis des valeurs partagées. D’autre part, nous montrons que les O.N.G contribuent par leurs actions à la construction du contenu du rapportage social. Notre apport académique concerne la crédibilité du rapportage social qui se cristallise sur trois piliers : son instrumentalisation, sa construction et la divulgation des informations.

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Éveiller à l’éthique pour former des managers inclusifs

Article de Maria Giuseppina Bruna, Abderrahman Jahmane

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXVI, n° 66, 2021, pp. 57-89.

Mots clés : Travail-Emploi, Management, Travail, Éthique, Entreprise, Valeur sociale, Altérité, Inclusion

La notion d’éthique au travail fait appel à une axiologie qui enfante toute une vision du monde. De celle-ci découle une conception des responsabilités incombant à l’entreprise envers ses parties prenantes. Empiriquement fondé, cet article interroge les représentations et les perceptions de l’éthique au travail partagées par une cohorte d’apprenants en Cycle Master d’une Grande École française en management. Le corpus est constitué de 155 Rapports d’étonnement Éthique & RSE réalisés par ces apprentis-managers dans le cadre de leurs alternances ou stages curriculaires. Le traitement des données a articulé une analyse manuelle de contenu et l’usage des logiciels lexicographiques ALCESTE et IRAMUTEQ. Les résultats dévoilent que, en dépit d’une législation encadrant la conduite des affaires et constitutionnalisant les Droits de l’Homme et de l’Environnement et malgré une pression institutionnelle, médiatique et citoyenne croissante, la mise en œuvre des engagements sociétaux des entreprises laisse parfois à désirer. Certes, de bonnes pratiques ont été révélées en matière d’égalité femmes-hommes et d’inclusion sociale, de développement durable et de QVT (sources d’étonnement positif). Des pratiques outrageuses (au droit et à l’éthique) ont, néanmoins, été recensées (sources d’étonnement négatif) : elles donnent à voir un double décalage entre, d’une part, promesses et programmes et, de l’autre, plans d’action et pratiques effectives. Elles dévoilent, en outre, l’hystérésis des comportements organisationnels. Le paradigme interprétatif proposé fait appel à un double cadrage renvoyant à l’éthique au travail ainsi qu’à une lecture lévinassienne des enjeux de reconnaissance de l’altérité et de Justice en milieu professionnel.

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La sensibilisation des entrepreneurs à la RSE par les structures d’accompagnement au travers de la création de sens

Article de Rosalie Douyon, Agnès Paradas

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et des gestion des comportements organisationnels, vol. XXVI, n° 65, 2020, pp. 41-68.

Mots clés : Travail-Emploi, Entreprise, Création d'entreprise, Valeur sociale, Accompagnement, Responsabilité

Les travaux sur la RSE en PME se sont multipliés ces dernières années, mettant l’accent sur le profil des dirigeants et sur la PME en tant que structure. Cependant, ces travaux se sont peu intéressés aux entrepreneurs en phase de création d’entreprise et aux structures qui les accompagnent. De nombreuses interrogations persistent sur la formation des entrepreneurs à la RSE et donc sur le rôle des structures d’accompagnement à l’entrepreneuriat. Ainsi, cette étude a pour objectif de comprendre la démarche de sensibilisation RSE des entrepreneurs par les structures d’accompagnement, à travers les contours de la création de sens (sensemaking). Une analyse conceptuelle sur la notion de sensemaking et une étude exploratoire menée auprès de 20 acteurs (10 structures d’accompagnement et 10 entrepreneurs) ont permis de montrer que les acteurs ont un mécanisme de création de sens RSE basé sur les préoccupations sociales. Elles ont mis en évidence, également, que la démarche de sensibilisation des entrepreneurs par les structures s’inscrit dans une vision formelle et dissociée de la RSE.

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Pour de nouveaux outils de critique sociale de l’entreprise

Article de Adélaïde de Lastic

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXV, n° 60, printemps 2019, pp. 81-96.

Mots clés : Travail-Emploi, Organisation du travail, Management, Analyse critique, Idéologie, Rôle, Valeur sociale, Entreprise

Depuis le début du XXIe siècle, l’entreprise évolue considérablement. Sont impliqués par cette évolution aussi bien les individus qui y travaillent que l’organisation de travail et le contexte socio-économique dans lequel elle évolue. Actuellement, la réalité de l’entreprise semble échapper aux catégories avec lesquelles on la pense. Schématiquement, deux idéologies symétriques se disputent le terrain de l’analyse de l’organisation. L’une, anti-entreprise, présente une vision marxisante de l’entreprise comme grand capital cherchant à dominer les travailleurs. Son pendant pro-entreprise donne à voir l’image d’une entité tournée vers le bonheur des salariés. Dans un cas comme dans l’autre, il est attribué à l’entreprise un rôle qui n’est pas le sien et qui dépasse sa portée effective. Les formes actuelles d’entreprise présentent des améliorations certaines mais elles sont aussi le théâtre de nouvelles formes de mal et la cause de graves dysfonctionnements sociétaux qui appellent une analyse et une critique constructive, capable de donner la base d’une résolution des problèmes effective. Entre valeurs du contemporain et nouvelles formes de mal-être au travail, quels pourraient être les outils d’une critique sociale actuelle de l’entreprise permettant une analyse plus juste et visant à répondre aux maux des organisations de travail contemporaines ?

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GESS - Gestion des Entreprises Sociales et Solidaires

Livre de Amina Beji Becheur, Pénélope Codello, Pascale Chateau Terrisse, édité par Ems, publié en 2018.

Mots clés : Travail-Emploi, Économie sociale et solidaire, Entreprise, Gestion, Valeur sociale, Ressources humaines, Innovation sociale, Contrôle, Marketing, Mutuelle, Insertion par l'économique, Coopérative, Organisation du travail, Gouvernance, Performance

La gestion est-elle un mal ou un remède pour les entreprises sociales et solidaires ? Les entreprises sociales et solidaires sont-elles des modèles d'apprentissage pour la gestion ? Nous amènent-elles à penser la gestion autrement ? Cet ouvrage vise à dépasser les tabous liés à la gestion dans l'entreprise sociale et solidaire. Collectif de chercheurs en sciences humaines et sociales (académiques et/ou praticiens), notre ambition est de porter un regard critique sur la gestion des entreprises sociales et solidaires.
Sur la base de l'étude de nombreux cas (mutuelles, associations, coopératives de consommateurs, banques coopératives, Scop, Scie, etc.), il s'agit de questionner et comprendre les dispositifs et les pratiques de gestion des entreprises sociales et solidaires. La réflexion des auteurs s'est construite autour des questionnements suivants : Que nous apprennent les entreprises sociales et solidaires sur la gestion des organisations ? Qu'ont-elles mis en oeuvre de spécifique ? Existe-t-il déjà des "pépites"à observer, à essaimer issues de leurs pratiques de gestion ? Le phénomène d'isomorphisme avec les modèles d'entreprise capitaliste est-il si important ? Si oui, est-il un problème ? Pourquoi ? Et comment construire d'autres modes de gestion ? Quelles questions les organisations doivent-elles se poser pour dépasser les tensions inhérentes à l'hybridité entre économique, social ou solidaire ? Que doivent-elles inventer ? L'ouvrage se compose d'essais qui visent à défendre des points de vue sur des sujets récurrents et importants pour les entreprises sociales et solidaires.
Ces derniers sont organisés en quatre thèmes : dépasser les tabous pour une gestion utile au projet social ou solidaire ; gestion pour et par la valeur sociale ; comment organiser durablement la gouvernance démocratique ; penser autrement la gestion des ressources humaines dans l'entreprise sociale et solidaire. Ces questions, nous l'espérons, feront sens et aideront tant dans la compréhension des phénomènes que dans la prise de décisions et la formation pour une gestion au service des entreprises sociales et solidaires.

La génération Y

Article de David Moriez, Catherine Voynnet Fourboul, Mohamadou Boubakary, et al.

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXII, n° 53, printemps 2016, pp. 29-228.

Mots clés : Travail-Emploi, Travail social : Établissements, Génération, Comportement, Entreprise, Management, Valeur sociale, Motivation, Marché du travail, Insertion professionnelle, Conditions de travail, Évolution de carrière, Évaluation

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