Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 1 à 10 sur un total de 20

Votre recherche : *

De la "surhumanité" ? ou les conditions et la qualité de vie au travail ne sont pas réunies

Article de Robert Michit

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 550-553, mars-juin 2022, pp. 35-53.

Mots clés : Travail social : Métiers, Conditions de travail, Qualité de la vie, Identité professionnelle, Souffrance psychique, Usure professionnelle, Violence, Insécurité, Usager, Valeur, Addiction, Sexualité, Représentation sociale, Hiérarchie, Prévention

Lors du rapport fait à l'Etat, présentant les sources de la souffrance au travail (voir annexe), il était rapporté que les facteurs mettant en jeux le système de valeurs et l'insécurité du travail étaient deux facteurs importants. Nous faisons l'hypothèse que dans le travail social, ces deux facteurs sont les plus importants.

Les risques du métier : généralités

Article de Chantal Cateau

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 550-553, mars-juin 2022, pp. 9-12.

Mots clés : Travail-Emploi, Risque professionnel, Conditions de travail, Usure professionnelle, Violence, Établissement social et médicosocial, EHPAD

Selon la HAS, le risque professionnel est "une situation non-souhaitée ayant des conséquences négatives résultant de la survenue d'un ou plusieurs événements dont l'occurrence est incertaine".

Les conditions de travail du sexe. Pour une approche environnementale des risques

Article de Jenny Ros

Paru dans la revue SAS Sciences et actions sociales, n° 15, 2021-2, pp. 133-53.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Prostitution, Risque, Réduction des risques, Risque professionnel, Prévention, Conditions de travail, Sexualité, Rapport sexuel, Vulnérabilité, Violence, Suisse

Dans cet article, l'auteure propose une réflexion sur les conditions de travail du sexe dans le canton de Vaud (Suisse) et sur les risques auxquels sont confrontées les personnes exerçant ce travail. Les données (des focus groups et des observations) sont issues d’une recherche-action participative réalisée avec une association de soutien aux travailleurs et travailleuses du sexe (TdS) et leurs bénéficiaires. Les résultats soulignent que la prévention et la réduction des risques devraient davantage cibler des changements d’infrastructures à disposition des TdS ainsi que leur protection sociale et juridique afin de réduire leur vulnérabilité face à la violence.

Accès à la version en ligne

Les psychologues dans les institutions aujourd'hui

Article de Anne Sylvie Grégoire, Nadège Guidou, Nathalie Schmitt, et al.

Paru dans la revue Connexions, vol. 1, n° 113, janvier-juin 2020, pp. 47-186.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychologie, Profession, Pratique professionnelle, Psychiatrie, Santé mentale, Conditions de travail, Violence, Identité professionnelle, EHPAD, Hôpital, École, Institution, Formation, Écrit professionnel, Travail d'équipe

Depuis la création du titre de psychologue en 1985, une conjonction de facteurs scientifiques, politiques et culturels a transformé le métacadre des institutions. Le modèle gestionnaire qui s’est imposé à tous les secteurs vient bouleverser l’organisation et le sens du travail des psychologues. Quatre points méritent ici d’être interrogés :

Comment la vie psychique peut-elle être prise en compte lorsque l’appréciation de la souffrance psychique se trouve en tenailles entre des exigences d’adaptabilité et une conception objectivante ?
En quoi de nouvelles attentes institutionnelles remettent-elles en question les valeurs de la profession, quand l’exigence d’évaluation et de transparence amène les psychologues à devenir des « techniciens » ?
Quels rapports aux groupes et à l’institution sont à repenser, si les organisations demandent aux psychologues d’aider leurs propres équipes ou de participer au développement de la coopération entre les différents pôles de la vie institutionnelle ?
Enfin, quels enjeux pèsent sur la formation, alors que la validité scientifique des théories du psychisme et la pertinence clinique des méthodes de traitement sont remises en cause ?
C’est à travers toutes ces questions que ce numéro de Connexions explore la profession de psychologue aujourd’hui.

Accès à la version en ligne

Violences en ESSMS : la bonne conduite

Article de Aurélia Descamps

Paru dans la revue Direction(s), n° 162, mars 2018, pp. 22-29.

Mots clés : Travail social : Établissements, Violence, Établissement social et médicosocial, Conditions de travail, Prévention, Conflit, Management, Souffrance psychique, Communication, Agressivité, Bas Rhin

Insultes, menaces, coups... Le secteur social et médico-social est régulièrement confronté à des actes de violence de la part des usagers. Avec des effets potentiellement délétères sur les conditions de travail et la qualité de la prise en charge. Etablissements et services prennent conscience que la violence n'est pas qu'une affaire de terrain et qu'elle engage l'ensemble de l'institution.

La novlangue managériale : emprise et résistance

Livre de Agnès Vandevelde Rougale, Gilles Herreos, édité par Erès, publié en 2017.

Mots clés : Risque professionnel, Sociologie, Anthropologie, Théorie, Management, Organisation, Relation professionnelle, Conditions de travail, Souffrance psychique, Langage, Discours, Idéologie, Parole, Déni, Émotion, Violence, Psychologie du travail, Analyse institutionnelle, Linguistique, Symbolique, Pouvoir, Résistance, Confiance, Psychologie sociale

Comment dire le mal-être au travail ? Que faire des émotions ressenties au travail, celles qu’on ne peut pas exprimer parce qu’on se révèlerait « trop sensible », ou pas suffisamment « performant » ni « professionnel » ? Comment dire la peur, celle qui est jugée « irrationnelle » ? Considérés comme des « ressources humaines », les travailleurs n’arrivent plus à donner du sens à ce qu’ils vivent.
Nourri d’une recherche socio-anthropologique, cet ouvrage présente une analyse du langage utilisé dans le management en articulant les registres de la pensée, de l’éprouvé et de l’action. Avec des illustrations saisissantes et des références théoriques diversifiées, l’auteur analyse les dévastations qu’occasionne le management moderne en toute tranquillité, en toute impunité :celui-ci ne provoque pas seulement du mal-être au travail. Par l’utilisation de sa novlangue, il participe aussi et surtout au corsetage des imaginaires, au façonnage des univers symboliques, au formatage des émotions, à l’écrasement des intelligences individuelles et collectives.
Agnès Vandevelde-Rougale ne se contente pas de démonter le processus d’intériorisation du discours dominant, elle souligne le potentiel de résistance de l’individu et les voies qui s’offrent à lui pour se dégager de ces entraves langagières et faire face à la violence plus ou moins ordinaire à l’œuvre dans les organisations.
Diplômée de l’École supérieure des sciences commerciales d’Angers et docteure en anthropologie et sociologie, Agnès Vandevelde-Rougale est socio-anthropologue, chercheure associée au Laboratoire de changement social et politique (université Paris Diderot-Paris 7), membre du Comité de rédaction de la revue ¿Interrogations?, membre du Conseil d’orientation du Réseau international de sociologie clinique, membre du Bureau du réseau thématique « sociologie clinique » de l’Association française de sociologie.

Les risques psychosociaux

Livre de Gérard Vallery, Sylvain Leduc, édité par Presses universitaires de France, publié en 2012.

Mots clés : Risque professionnel, Santé, Travail, Concept, Santé mentale, Stress, Souffrance psychique, Usure professionnelle, Violence, Agressivité, Harcèlement moral, Théorie, Prévention, Conditions de travail

Les conditions de travail se sont globalement aggravées en France et en Europe. Rançon des logiques gestionnaires mises en oeuvre au sein des organisations. Depuis le milieu des années 2000, cette réalité est appréhendée sous le terme de « risques psychosociaux » ou RPS. Des recherches et interventions de plus en plus nombreuses sur les situations de travail qui génèrent ces souffrances ont permis l'émergence de concepts et d'outils pour analyser, évaluer et surtout prévenir ces risques cet ouvrage en dresse un panorama unique à ce jour, aussi éclairant qu'utile...

Accès à la version en ligne

Le harcèlement moral au travail : réponses psychosociales, organisationnelles et cliniques

Livre de Pascale Desrumaux, édité par Presses universitaires de Rennes, publié en 2011.

Mots clés : Harcèlement moral, Conditions de travail, Management, Violence, Psychologie du travail, Résilience, Victime

La relation humaine connaît de véritables mutations dans le paysage du travail autrefois valorisé source de dignité, et bien des formes d'antisocialités et de violences se développent dans le monde du travail devenu source de risques. De nombreux professionnels, intervenants et salariés éprouvent le besoin de comprendre ces nouvelles réalités et d'explorer les chemins possibles pour les endiguer. Dans cet ouvrage, Pascale Desrumaux offre dans un premier temps une synthèse de recherches permettant de définir les violences et le harcèlement, d'identifier les caractéristiques individuelles des harceleurs et des victimes de harcèlement, les caractéristiques sociales et organisationnelles. Dans un second temps, ses travaux permettent de comprendre, au travers des jugements induits par les situations de harcèlement et par les facteurs organisationnels, les raisons du développement et de la pérennisation de situations de harcèlement. L'intérêt majeur de cet ouvrage est d'intégrer les apports de la psychologie sociale (théories des jugements, du monde juste, de l'attribution, du bouc émissaire,...), de la psychologie du travail (climat d'entreprise, style de management) et de la psychologie clinique (émotions, vécu des victimes). De manière inédite, l'auteur présente une synthèse des enquêtes européennes sur le harcèlement moral ; une réflexion sur les théories explicatives du harcèlement, une présentation de modèles européens et canadiens expliquant les antisocialités au travail. Autant de pistes pour permettre aux scientifiques et aux salariés de mieux comprendre le phénomène, et aux victimes de déjouer les pièges du harcèlement, aux professionnels de développer une prévention et un traitement de la violence au travail. Ce livre intéressera non seulement les scientifiques et étudiants en sciences humaines et sociales, en GRH mais aussi les professionnels du management, du social et de l'intervention en entreprise, les psychologues cliniciens, thérapeutes et bien sûr les salariés.

Travail : les raisons de la colère

Livre de Vincent de Gaulejac, édité par Ed. du Seuil, publié en 2011.

Mots clés : Risque professionnel, Travail, Santé, Santé mentale, Valeur, Évolution, Crise économique, Changement, Identité sociale, Conditions de travail, Stress, Conflit, Harcèlement moral, Suicide, État dépressif, Violence, Souffrance psychique, Chômage, Diagnostic, Bien-être, Organisation du travail, Déni, Libéralisme, Économie, Politique sociale, Réforme, Entreprise, Service public, Hôpital, Management, Technologie de l'information et de la communication, Rentabilité, Compétition

(...) Ce livre décrit les liens entre la dimension psychologique du mal-être, les mutations organisationnelles et les transformations du capitalisme financier. La "révolution managériale" qui devait réconcilier l'homme et l'entreprise conduit à la lutte des places et au dés-enchantement. L'idéologie gestionnaire transforme l'humain en ressource au service de la rentabilité de l'entreprise. La souffrance au travail manifeste une nouvelle exploitation psychique, tout aussi réelle que l'ancienne exploitation du prolétariat dans le capitalisme industriel. (...) Face aux violences innocentes de cette "nouvelle gouvernance", les salariés semblent n'avoir pas d'autre choix que de se révolter ou de se détruire. Entre la colère et la dépression, d'autres voies sont pourtant possibles. En sociologue clinicien, l'auteur propose un diagnostic approfondi à partir duquel il définit les conditions qui permettraient de " travailler mieux pour vivre mieux ". Vincent de Gaulejac est directeur du Laboratoire de changement social à l'université Paris 7-Diderot. Membre fondateur de l'Institut international de sociologie clinique, il a écrit une vingtaine d'ouvrages dont Le Coût de l'excellence, La Lutte des places et La Société malade de la gestion. Il a reçu le prix Sorokin délivré par l'université de Lomonosov et l'association russe de sociologie en 2009.

Une société de soins : santé, travail, philosophie, politique

Livre de Jean François Petit, Fabienne Brugere, Emmanuel Langlois, et al., édité par Ed. de l'Atelier, publié en 2011.

Mots clés : Soin, Relation d'aide, Accompagnement, Concept, Courant de pensée, Éthique, Attention, Altérité, Société, Anthropologie, Bioéthique, Droit, Santé, Profession médicale, Médecine, Relation soignant-soigné, Violence, Travail, Entreprise, Conditions de travail, Harcèlement moral, Philosophie, Politique

Le care, le soin, l'éthique de la sollicitude, de l'attention à autrui, autant de termes qui font irruption dans le débat public. Élaboré à son point de départ par des féministes impliquées dans la santé, ce courant de pensée peut-il bousculer l'ordre de la société ou n'est-il condamné qu'à soigner les plaies béantes de la société de la performance et de l'hypercompétition de tous contre tous ? Cet ouvrage propose une vision plurielle et structurée de ce qui pourrait fonder une société du soin. Il définit les contours du care, explicite ce que cette pensée remet en cause dans la manière d'envisager l'humain avant d'examiner son impact critique et créatif dans deux lieux clés : les lieux de soins et le travail. En reliant ces approches, ce livre interroge les fondements de l'ordre économique, social et politique actuel. Sortir d'une vision, qui fait du calcul la mesure de toute chose et de la performance une raison d'être, impose de renoncer à l'illusion d'un individu totalement maître de sa vie et de ses choix. Construire une société du soin suppose de partir de la vulnérabilité de chacun non pour s'y complaire, mais pour grandir en humanité.