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Livre de Manuel Boucher, Jean Sébastien Alix, Michel Autès, Michel Wieviorka, et al., édité par Champ social, publié en 2022.
Mots clés : Travail social : Établissements, Travail social, Évolution, Intervention sociale, Solidarité, Libéralisme, Implication personnelle, Sciences humaines et sociales, Politique, Contrôle social, Approche historique, Idéologie, Lien social, Inégalité, Identité, Changement, Travailleur social, Subjectivité, Analyse critique, Émancipation
Ce livre a pour objectif de comprendre les mutations et les enjeux politiques, économiques, déontologiques et éthiques du travail social et de l'intervention sociale.
Alors que nous assistons à la complexification du champ social dans les pratiques d'intervention sociale (logiques hyper-gestionnaires qui impactent les modes d'intervention orientés vers l'activation des personnes accompagnées), de la formation (développement de la concurrence entre les écoles du travail social sur fond de réingénierie et d'universitarisation des diplômes) et de la recherche (débats épistémologiques et égotiques sur l'opportunité de promouvoir une recherche spécifique au travail social), ce livre qui regroupe d'importants sociologues spécialistes des questions sociales, interroge l'ambivalence actuelle du travail social combinant des logiques managériales, de responsabilisation, de moralisation, de contrôle social et d'émancipation.
À quelles conditions, malgré des contraintes culturelles, sociales, financières mais aussi politiques et idéologiques, les acteurs de l'intervention sociale, de la formation et de la recherche peuvent-ils participer au développement d'un travail social émancipateur ?
Article de Mathias Sabbe, Nathalie Schiffino, Stéphane Moyson
Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3 & 4, décembre 2021, pp. 15-26.
Mots clés : Travail social : Métiers, Maison de justice et du droit, Assistance, Travailleur social, Risque, Récidive, Implication personnelle, Déontologie, Belgique
Au sein des Maisons de justice, des assistants de justice (AJ) sont chargés de la guidance des justiciables condamnés à une mesure probatoire. Ce travail est assorti de mesures de contrôle et d’assistance. Or, la tension qui accompagne ces deux missions est accrue par la hausse des exigences administratives et une importante scrutation médiatique en cas de récidive. Cette contribution explore la marge de manœuvre dont disposent les AJ dans l’exercice de leur fonction. Une analyse thématique conduite auprès de 29 AJ francophones révèle que – malgré un nombre croissant de dossiers, un temps limité pour les traiter et un contrôle managérial grandissant – les AJ ne donnent pas nécessairement la priorité aux profils les plus commodes. Au contraire, ils agissent prioritairement auprès des justiciables les plus problématiques. Cette bienveillance discrétionnaire est discutée au regard de la street-level bureaucracy (Lipsky, 2010). Elle s’explique autant par un ethos professionnel résistant aux injonctions néomanagériales que par un certain désir de préservation personnelle.
Article de Delphine t'Serstevens, Mélanie Vandeleene
Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3 & 4, décembre 2021, pp. 68-80.
Mots clés : Travail social : Métiers, Recherche-action, Travail social, Travailleur social, Pratique professionnelle, Déontologie, Implication personnelle, Liège
Enseignantes en Haute École, nous avons pu relever, lors d’échanges avec les travailleurs sociaux de terrain, que les professionnels de l’action sociale souhaitaient échanger sur leurs pratiques dans le contexte actuel de mutations sociétales. Au travers de cet article, nous souhaitons partager une pratique reliant monde de l’enseignement et milieux professionnels. Notre intention, en tant que chercheuses formées en parallèle à l’analyse des pratiques, a été de tenter de se situer au plus près des gestes des travailleurs sociaux ; pour ce faire, nous avons développé une méthodologie toute spécifique. Cette recherche a donné lieu à la publication d’un livre présentant à la fois le contexte et les enjeux dans lesquels le travail social se développe, la méthodologie de la recherche utilisée et les résultats de celle-ci.
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 510-511, novembre-décembre 2018, pp. 151-166.
Mots clés : Travail social : Établissements, Travailleur social, Attitude, Respect, Implication personnelle, Motivation, Relation travailleur social-usager, Comportement, Équipe, Pouvoir, Travail social, Travail éducatif, Vie quotidienne, Qualité
Nous nous intéresserons ici aux comportements laxistes, négligents, désinvoltes qui peuvent être observés dans le quotidien des ESMS et qui au-delà de leur caractère toxique ont également un pouvoir élevé de contagion sous l'effet de la pression de groupe au détriment de la qualité de vie au travail...
Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 270, septembre 2018, pp. 71-76.
Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Travailleur social, Pédagogie, Recherche clinique, Implication personnelle, Écriture, Pratique professionnelle, Journal
Des travailleurs sociaux en emploi préparent un master en ligne. Ils cherchent à comprendre et penser leur quotidien de travail. La pédagogie s'appuie sur un outil original : le journal d'investigation. Celui-ci s'inscrit dans une démarche de changement social et permet de se réapproprier ce que l'on vit.
Livre de Michel Chauvière, Dominique Depenne, Martine Trapon, édité par ESF, publié en 2018.
Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Travailleur social, Motivation, Vocation, Salarié, Évolution, Compétence professionnelle, Utopie, Marché du travail, Ingénierie sociale, Éthique, Courant de pensée, Relation éducative, Altérité, Accueil, Distance, Contrôle, Émancipation, Responsabilité, Analyse critique, Démocratie, Management, Territoire, Formation, Référentiel, Employeur, Pouvoir, Université, Résistance, Posture professionnelle, Implication personnelle, Société, Sociologie, Philosophie, Rationalisation, Collectif
Dans un contexte de réingénierie des formations et des métiers du social, trois personnalités de renom diversement situées et engagées sur ce terrain engagent ici un dialogue thématique sur les arcanes du travail social. Trois points de vue correspondant à trois cultures différentes sur sept questions décisives du travail social.
Michel Chauvière, chercheur sociologue, Dominique Depenne, de formation philosophique et Martine Trapon, assistante sociale, de culture psychanalytique, aujourdhui directrice dune école pour travailleurs sociaux. Cet ouvrage explore le génie caractéristique du travail social, le terme «génie» étant à entendre dans deux acceptions indissociables : Le génie du travail social, ce sont des connaissances, des outils, des habiletés, acquis par la formation et lexpérience, visant la conception aussi bien que la mise en uvre du social en actes, au service des citoyens en difficulté. Le génie du travail social, cest aussi laccomplissement dactions singulières et de grande qualité éthique au contact direct des personnes.
Article de Ariane Alberghini, Juliette Baronnet, Alice Best, et al.
Paru dans la revue Recherche sociale, n° 223, juillet-septembre 2017, pp. 4-130.
Mots clés : Territoire-Logement, FJT, Jeune, Jeune en difficulté, Jeune travailleur, Accueil, Mixité sociale, Équipe, Équipe éducative, Travailleur social, Accompagnement, Contrat, Travail social individualisé, Action collective, Autonomie, Logement, Insertion professionnelle, Implication personnelle, Participation, Activité, Conseil de la vie sociale, Environnement, Territoire, Partenariat
Dans un contexte de fortes pressions sur le secteur de l’hébergement et du logement, le modèle spécifique des FJT est aujourd’hui régulièrement bousculé et la tentation est grande de le réduire à sa fonction « logement ». Dans le même temps, les FJT doivent faire face aux transformations de la jeunesse et aux difficultés auxquels celle-ci se trouve confrontée : l’allongement du temps de la jeunesse est concomitant d’une insertion professionnelle plus longue et moins directe, de décohabitations parentales plus tardives et moins définitives, de difficultés financières qui mettent à mal les capacités des jeunes à prendre leur indépendance et renforcent leurs incertitudes quant aux choix professionnels et familiaux. Dans ce contexte de profonds bouleversements des schémas habituels, « les repères classiques de l’entrée dans la vie adulte (études, insertion professionnelle, mise en couple, fondation d’une famille, accès à la propriété…) ne sont plus les signes avérés d’une stabilité et d’une réussite sociale » .
Ces constats ne sont pas nouveaux mais ils continuent d’interroger fortement les FJT dans leur fonctionnement et leur vocation, avec la nécessité de s’adapter quasi continuellement à des situations et des parcours pour le moins instables.
C’est pourquoi la CNAF, financeur de la prestation socio-éducative des FJT, a souhaité à travers cette étude mieux rendre compte de leur spécificité et in fine de leur plus-value en matière d’accompagnement des jeunes vers l’autonomie. Cela nécessitait d’une part, de mieux qualifier l’accompagnement proposé au sein des FJT qui souffre aujourd’hui d’un manque de lisibilité. D’autre part, cela demandait de mesurer l’adéquation de cet accompagnement aux besoins des jeunes logés, en appréhendant leurs parcours antérieurs, leurs difficultés et leurs ressources, leurs besoins et leurs attentes au regard du logement, mais aussi plus largement de l’emploi, de la vie sociale et familiale.
Livre de Philippe Gaberan, édité par Erès, publié en 2017.
Mots clés : Relation éducative, Travail éducatif, Père, Mère, Symbolique, Parole, Travail, Valeur, Éducation spécialisée, Espace, Besoin, Amour, Émotion, Affectivité, Argent, Curatelle, Éducateur spécialisé, Étude de cas, Récit de vie, Éthique, Implication personnelle, Estime de soi, Relation adulte-enfant, Travailleur social, Usager, Relation travailleur social-usager, Psychothérapie institutionnelle, Recherche-action, SAVOIR-ETRE, SAVOIR-FAIRE, MAL-ETRE
Éduquer ne signifie plus seulement « conduire vers » comme le laisse entendre l’étymologie du mot. Cet ouvrage trouve son sens à dire que l’éducateur n’est pas extérieur à la tâche qu’il accomplit. Il n’est ni chauffeur de taxi ni conducteur de bestiaux. Il n’est ni un passeur ni un berger. Il est un compagnon de route qui, en s’engageant dans la même aventure que la personne, enfant ou adulte, dont il a la charge, va partager les mêmes joies et les mêmes peines, va rencontrer les mêmes difficultés et les mêmes victoires, va découvrir en même temps qu’il les élabore les stratégies de réussite. « Éduquer » renvoie autant au partage de liens construits dans le vivre ensemble qu’à l’exercice d’une technicité qui consiste à emmener l’individu à la place où il a projeté d’être.
Cet ouvrage s’adresse à tous ceux qui ont fait le choix d’investir le métier d’éducateur, quel que soit le cadre d’où ils tirent leur autorité et dans lequel ils l’exercent. En se replaçant dans une tradition humaniste, il renoue avec l’approche philosophique du travail social, complémentaire des courants psychanalytiques contemporains.
Article de Dominique DAUBAGNA, Annie GEOFFROY, Pascale GUENEGO, et al.
Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 86, juin 2012, pp. 120-127.
Mots clés : Travail éducatif, Souffrance, Équipe pluridisciplinaire, Réseau, Travail social, Travailleur social, Implication personnelle, Enfant, Prise en charge, Témoignage, Travail d'équipe, Adolescent, RAP 31, RESEAU ADOLESCENCE ET PARTENARIAT 31, TOULOUSE
Dans cette période de crise, marquée par la souffrance au travail et le travail en souffrance, écrire sur le bonheur au travail paraît une gageure. L'équipe de coordination du Réseau adolescence et partenariat de la Haute-Garonne tente l'aventure dans un texte écrit à cinq voix. Satisfaction, plaisir, voire bonheur sont interrogés par une équipe pluridisciplinaire dont le travail consiste à renouer des liens autour de la souffrance adolescente pour les professionnels qui en assurent la prise en charge éducative et thérapeutique. La longue expérience professionnelle de chacun de ses membres et la position de tiers externes aux situations concrètes sont évoquées comme des éléments indispensables au plaisir. Le bonheur au travail ne peut être que la conséquence du regard empathique et d'une construction individuelle, renouvelée et imaginative. Les décisions prises au consensus permettent de créer une polyphonie pluriprofessionnelle.