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L’auteur s’intéresse au devenir des soins de l’enfance à l’âge adulte : évaluation et fonctions de ces retours dans les populations d’inorganisations identitaires précoces dits « abusés narcissiques ».
Le symbole évoque une chose en son absence, il rassemble deux ou plusieurs éléments préalablement séparés. La symbolisation nécessite un travail psychique de transformation autour des termes : séparer, différencier, réunir. Elle n'est pas univoque mais polymorphe et surtout elle se transforme de façon continue en se complexifiant. Cet ouvrage parcourt les différentes modalités de la symbolisation dans les groupes thérapeutiques suivant l'âge ou la pathologie.
Les auteurs portent une attention particulière à l'origine de la symbolisation, ancrée dans le corporel et la motricité, dénommée symbolisation primaire et différenciée de la symbolisation secondaire. Cet ancrage corporel est particulièrement repérable dans des expressions sensorielles et des affects parfois violents qui saturent les séances de groupes d'enfants par un excès difficile à représenter.
Cet ouvrage se propose d'analyser dans quelles conditions cliniques le groupe favorise la symbolisation, le passage du corporel au langage, et comment les objets médiateurs peuvent ou non prendre place dans ce type de cadre-dispositif. Avec la participation de : Anne Brun, Jean-Bernard Chapelier, Didier Chaulet, Farid Dafri, Alain Gibeault, Géraldine Gouttebroze, Blandine Guettier, Fabrice Hayem, Fabien Joly, Claudine Juptner, Pierrette Laurent, Antoine Navalon, Jean-Jacques Poncelet, Catherine Potel, Emmanuel Reichmann.
N'est-il pas paradoxal, voire provocateur d'accoler tendresse et psychiatrie ? Pourtant, comment envisager de soigner sans s'engager émotionnellement ? Alors que le soin se construit essentiellement via la relation soignant-soigné, la tendresse s'inscrit comme tonalité au lien thérapeutique. Pour le soignant, oser puis parvenir à se montrer "tendre" requiert un travail sur soi et constitue en quelque sorte une éthique de la sollicitude.
L’objet de la recherche présentée dans cet article est l’analyse des situations d’échec ou d’impasse en institution de soins éducatifs et de soins psychiques avec les enfants de la Protection de l’enfance présentant des troubles sévères de l’attachement. La méthode utilisée repose sur l’analyse qualitative d’observations cliniques, réalisées en contexte de soins psychiques individuels et institutionnels. Fondé sur une approche psychodynamique référée à la métapsychologie psychanalytique, cet article présente quelques-unes des sources intersubjectives de ces échecs, en mettant en exergue les logiques propres à la relation transféro-contretransférentielle qui s’engage entre ces enfants, les professionnels et le groupe-institution. Il présente comment l’élaboration individuelle et groupale des éléments fantasmatiques des enfants et des professionnels peut permettre la relance du soin.
Paru dans la revue Dialogue, n° 218, décembre 2017, pp. 17-30.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Échec, Thérapie, Psychanalyse, Institution, Analyse de la pratique, Supervision, Soin
Une revue de la littérature met en évidence que la question de l’échec est relativement marginalisée dans le champ de la clinique psychanalytique et plus encore dans celui de la clinique des interventions et supervisions institutionnelles. L’article se propose d’en ressaisir les raisons. Il propose l’hypothèse centrale selon laquelle l’échec constitue une forme princeps de négativité et, partant, se voit contre-investi, notamment en une période culturelle privilégiant la réussite et l’excellence. En appui sur différentes configurations cliniques issues d’interventions institutionnelles conduites dans des institutions soignantes, l’article montre que différentes modalités de négativité se logent dans ce qui est recouvert par le terme englobant d’« échec ». L’échec prenant ainsi, dans la clinique, les significations extrêmement différentes de symptôme, de moment transitionnel ou enfin de situation d’anéantissement.
Paru dans la revue Dialogue, n° 216, juin 2017, pp. 81-92.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Soin, Maladie neuromusculaire, Anthropologie, Don, Psychanalyse, Relation d'aide, Care
Cet article propose d’examiner le dispositif de soin et les relations d’aide dans le contexte des maladies neuromusculaires. L’idée est de voir comment la structure de ces relations et la dissymétrie qui les caractérise sont amenées à se modifier à travers la dynamique que créent ces relations. Pour cela, avant d’examiner les enjeux relationnels à proprement parler, l’auteure met en évidence les éléments théoriques qui définissent le soin. Dans un second temps, elle confronte ce paradigme à la théorie du don d’un côté, à la psychanalyse de l’autre. En mettant en perspective ces deux modèles, elle tente de rendre compte de la négativité qui pourrait parfois traverser les relations de soin et cela à la lumière de données pratiques issues de la clinique des maladies neuromusculaires.
"Explorer les représentations et les pratiques de « l'aller mieux » dans le domaine de la santé et de la santé mentale plus particulièrement, tel est lobjectif général de cet ouvrage dont les contributions portent sur les dynamiques, les acteurs, les ressources concrètes et le vécu de la guérison, du rétablissement, du « sen sortir ».
Souvent psychologisés ou naturalisés, les processus de laller-mieux sont ici analysés comme un objet à part entière de la sociologie qui livre sur eux des éclairages nouveaux.
Ces processus sinscrivent au croisement de plusieurs domaines, celui des institutions du « normal » et du « pathologique », des politiques de soin et de care, de léthique et de lexistentiel. Aussi louvrage donne-t-il la parole à des philosophes, des professionnels, des patients, ainsi quà des innovateurs, en présentant les expériences actuelles de pair-aidance en France ou dans dautres pays." [présentation de l'éditeur]