Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.
Paru dans la revue Idées économiques et sociales, n° 184, juin 2016, pp. 43-49.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Sciences humaines et sociales, Économie, Valeur sociale, Sociologie, Transversalité, Pluridisciplinarité, Théorie, Recherche sociale
Pour André Orléan et Bernard Lahire, la valeur économique des biens échangés est avant tout sociale. Une meilleure compréhension de l'économie doit donc se faire par une confrontation, voire une union, avec les autres sciences sociales, en reconnaissant, comme le suggérait Emile Durkheim, que "l'idée de valeur économique et celle de valeur religieuse ne doivent pas être sans rapport".
Livre de Emmanuel Gratton, Alex Lainé, Annemarie Trekker, édité par L'Harmattan, publié en 2016.
Mots clés : Récit de vie, Accompagnement, Émancipation, Travail social, Formation, Pratique professionnelle, Théorie, Méthode, Méthodologie, Éthique, Identité, Atelier d'écriture, Écriture, Oralité, Résilience, Projet de vie, Transfert, Psychothérapie, Recherche en sciences sociales, Sciences humaines et sociales, Roman familial, Narration
Les démarches biographiques ont connu un fort développement au cours des trente dernières années. Cela dans plusieurs domaines : en approche existentielle et narrative sur le mode individuel ou en collectif, dans le champ du travail et de la formation, mais aussi dans les différents champs du travail social.
Paru dans la revue Sciences humaines, n° 144, février 2015, pp. 48-53.
Mots clés : Biographie, Théorie, Pensée, Imaginaire, Déterminisme, Héritage, Transversalité, Sciences humaines et sociales, CASTORIADIS (CORNELIUS)
"Philosophe et psychanalyste, Cornelius Castoriadis (1922-1997) a remis la démocratie au centre de la pensée politique, en s'appuyant sur les notions d'institution, d'imaginaire et d'autonomie."
En 1891, le sociologue finlandais Edward Westermarck publie The history of human marriage, considéré comme l'un des textes fondateurs des études modernes sur la famille dans la mesure où il rompt nettement avec certains présupposés évolutionnistes. Dans cet ouvrage, Westermarck affirme que la prohibition de l'inceste provient d'une aversion innée pour les rapports sexuels entre les personnes ayant vécu ensemble depuis leur prime jeunesse. Très vite, cette affirmation a été contestée, notamment par Emile Durkheim et Sigmund Freud. Il en a résulté une importante discussion, constituant l'une des matrices des débats sociologie/psychanalyse. Nous restituons ici le déroulement et la configuration de cette controverse, pour en dégager ensuite les principaux enjeux : la signification inconsciente de la crainte de l'inceste, la dimension culturelle de la prohibition, le statut social de la transgression. Ceci conduit à souligner les différences dans le traitement de la thématique de l'inceste, non seulement entre les sciences sociales et la psychanalyse, mais aussi à l'intérieur des sciences sociales, entre la sociologie et l'anthropologie. L'aspect nécessairement transférentiel d'une telle problématique est mis en relief.
A l'âge où les sciences du cerveau et de la cognition apportent de fascinantes révélations sur les fondements matériels de la nature humaine, est-il possible pour la sociologie de continuer à réfléchir en vase clos, hors de l'effervescence scientifique qu'entraînent ces découvertes ? Les auteurs qui s'expriment dans cet ouvrage exposent leurs points de vue argumentés sur le lien entre sciences de la cognition et sciences du social et sur les conditions d'élaboration d'une véritable sociologie cognitive.La diversité des perspectives offre un état des lieux passionnant sur une "querelle des disciplines" qui n'a jamais vraiment cessé de hanter la sociologie. Fabrice Clément est professeur à l'université de Neuchâtel, où il codirige le Centre de sciences cognitives, et membre associé de l'Institut Jean Nicod (CNRS-EHESS-ENS).Ses recherches visent à surmonter les frontières disciplinaires afin d'enrichir notre compréhension des processus cognitifs et des phénomènes sociaux. Laurence Kaufmann est professeur de sociologie à l'université de Lausanne et membre associée de l'institut Marcel Mauss (CEMS-EHESS). Ses dernières publications portent sur la constitution et la maintenance des collectifs, sur l'ontogenèse du raisonnement déontique et sur les différentes conceptualisations de "l'esprit social".
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2010, pp. 75-84.
Mots clés : Travail social, Évolution, Politique sociale, Action sociale, Courant de pensée, Recherche, Pratique professionnelle, Relation d'aide, Technologie de l'information et de la communication, Conscience de soi, État, Autonomie, Théorie, Sciences humaines et sociales, Formation, Travailleur social, PRATIQUE DE TRAVAIL SOCIAL, ROYAUME UNI DE GRANDE BRETAGNE ET D'IRLANDE DU NORD