Documentation sociale

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Les enfants et la mafia : une initiative italienne visant à garantir les droits des enfants dans des contextes et des familles marqués par l'ultra-violence de la mafia

Article de Faustino Rizzo, Paola Milani

Paru dans la revue Forum, n° 170, décembre 2023, pp. 89-99.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Violence, Justice des mineurs, Responsabilité, Parents, Criminalité, Conditions de vie, Droits de l'enfant, Vulnérabilité, Mère, Résilience, Projet de vie, Italie

Les mesures de protection mises en place en Italie par le Tribunal pour les Mineurs de Reggio de Calabre ont permis de reconnaître une vulnérabilité spécifique due à la prédominance de l'ultra-violence mafieuse. L'observation du phénomène mafieux du point de vue de la justice des mineurs a révélé les préjudices concrets subis par les enfants nés dans des familles appartenant ou étant proches de la 'Ndrangheta, la mafia calabraise.

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Vulnérabilité des professionnels, vulnérabilité des familles. Éthique et responsabilité en protection de l’enfance

Article de Khalid Boudarse

Paru dans la revue Dialogue, n° 241, septembre 2023, pp. 79-94.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Éthique, Morale, Valeur, Norme sociale, Vulnérabilité, Estime de soi, Protection de l'enfance, Responsabilité, Culpabilité, AEMO, Travailleur social, AED, MJIE, Posture professionnelle, Philosophie, Ricoeur (Paul)

En visant une modélisation conceptuelle, cet écrit théorique aborde la vulnérabilité du professionnel de la protection de l’enfance à travers le prisme de son éthique. Dans une dynamique socioculturelle parfois trouble, ce professionnel fait face à la vulnérabilité des familles mais aussi à la sienne propre. Nous soutenons qu’il est fragilisé par un contexte qui altère fortement le déploiement du triptyque qui forme la base de ses actions socio-psycho-éducatives – orientation scolaire spécialisée/soins psychiques/placement. Comment alors s’estimer soi-même comme personne et comme professionnel en évaluant ses actions à l’aune d’une visée éthique pour le moins contrariée par des normes porteuses de nouveaux idéaux ? L’auteur conclut l’article en soulignant le risque de culpabilité que le professionnel peut endosser, à tort. Il plaide enfin pour une éthique à la fois prescriptive, armée de concepts philosophiques, et réflexive, enrichie par les rugosités du terrain, afin d’aborder de front les nouveaux antagonismes qui s’emparent du champ de la protection de l’enfance.

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Un usage dévoyé de la « mainlevée » en protection de l’enfance ? : distribution des (in)capacités d’agir et responsabilité des acteurs

Article de Claire Autant Dorier

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 23, automne 2019, n.p. n.p..

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Protection de l'enfance, AEMO, Fin de la prise en charge, Responsabilité, Empowerment, Enquête, Auvergne Rhône Alpes

Notre recherche a porté sur une association qui exerce des mesures d’aide éducative en milieu ouvert. Elle proposait d’étudier comment s’opèrent des processus de traduction de la demande des usagers à cet échelon de mise en œuvre des politiques sociales en s’inspirant des travaux sur le non-recours au droit.
L’article présente un aspect pointé comme problématique par les professionnels : des décisions de « mainlevée » prises dans des situations où « on ne sait plus quoi faire ». Alors que la mainlevée devrait être prononcée quand il n’y a plus besoin de protection ou plus de demande d’aide, ici elle signerait le renoncement à accompagner et permettrait de ne plus engager de moyens face à un constat d’impuissance. Ces situations paraissent révélatrices des tensions entre l’injonction à « faire avec » les familles, le souci de protection des enfants et les difficultés à mobiliser les bonnes ressources au bon moment. Un cas est alors examiné en détail : l’article décrit par quelles (dis)qualifications les acteurs éducatifs passent et conduisent ainsi à pointer l’incapacité et à responsabiliser les seuls parents.
Or, la reconstitution chronologique du dossier montre des moments d’accélération ou de césure du suivi et fait apparaître que chacun des acteurs (parents, enfants, éducatrices, juges) a été tour à tour capable ou incapable d’agir selon les cadrages et recadrages de la situation. La responsabilité et la capacité d’agir apparaissent dès lors distribuées entre les acteurs et plus largement entre les actants (rapports, ordonnance, temps de travail, couteaux, institutions, partenaires, territoire… ; ce qu’il conviendrait de mieux reconnaître : d’une part en laissant davantage ouverts les échanges dans un travail « pour autrui » inspiré du care ; d’autre part en développant effectivement un travail communautaire « capacitant ».

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Danger en protection de l'enfance : dénis et intrumentalisations perverses

Livre de Hélène Romano, Eugénie Izard, Maurice Berger, et al., édité par Dunod, publié en 2016.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant maltraité, Écoute, Victime, Violence, Travail social, Responsabilité, Protection de l'enfance, Maltraitance, Pratique professionnelle, Déni, Perversion, Violence conjugale, Violence institutionnelle, Relation enfant-parents, Aliénation parentale, Outreau

La protection de l’enfance, en ce début de xxie siècle, est marquée par une régression majeure. L’évaluation du témoignage des enfants victimes de maltraitance conclut de plus en plus souvent au déni de la réalité de ces violences. Après la mode de l’aliénation parentale et des enfants menteurs, c’est désormais le règne des « faux souvenirs ». Les parents protecteurs se trouvent d’emblée suspectés d’instrumentaliser leurs enfants, et les professionnels, qui soutiennent l’enfant, d’être partisans ou partiaux ; pendant que les auteurs s’érigent en victimes.
Ces dérives, qui ont évolué pendant des années de façon insidieuse, s’imposent désormais au grand jour. Sur le terrain, dénis, instrumentalisations perverses des situations, des procédures, et référentiels professionnels biaisés, entravent considérablement la protection des enfants et le travail des intervenants. C’est de ce constat, et de l’urgence d’en comprendre les mécanismes et les enjeux, que résulte ce livre d’alerte, co-écrit par des professionnels engagés dans le respect de l’intégrité et de la responsabilité : pour que la protection de l’enfance devienne, enfin, une réalité, et que la vie de ces enfants ne soit plus davantage fracassée. [présentation de l'éditeur]

L'action sociale face aux publics précaires "invisibles" (II). Le point de vue des parents d'enfants placés en protection de l'enfance

Article de Pauline Kertudo, Régis Sécher, Florence Tith

Paru dans la revue Recherche sociale, n° 216, octobre-décembre 2015, pp. 4-114.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant placé, Parents, Famille, Famille élargie, Protection de l'enfance, Placement familial, Média, Évolution, Droit, Psychanalyse, Approche systémique, Sociologie, Idéologie, Intérêt de l'enfant, Relation travailleur social-usager, ASE, Coéducation, Précarité, Conditions de vie, Institution, Relation famille-institution, Stigmatisation, Travailleur social, Responsabilité, Parentalité, Identité, Biographie, Estime de soi, Écoute, Coopération, Reconnaissance, Confiance, Invisibilité